<< [Retour aux communiqués de presse] Reitmans (Canada) Limitée annonce ses résultats de fin d'exercice 8 avril 2009 MONTREAL, le 8 avr. /CNW Telbec/ - Le chiffre d'affaires pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009 a reculé de 0,6 %, pour se chiffrer à 1 050 861 000 $, contre 1 057 720 000 $ pour l'exercice terminé le 2 février 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 4,0 %. Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (BAIIA(1)) s'est contracté de 9,2 % pour s'inscrire à 180 931 000 $, contre 199 176 000 $ un an auparavant. Le bénéfice net et le BPA dilué ont diminué de 25,3 % pour se chiffrer à 85 806 000 $ ou 1,21 $ par action. L'an dernier, le bénéfice net s'était établi à 114 902 000 $ ou 1,60 $ par action; compte non tenu du règlement des avis de nouvelles cotisations d'impôts du gouvernement du Québec, le bénéfice net s'est élevé à 107 753 000 $ ou 1,50 $ par action. Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre terminé le 31 janvier 2009 a diminué de 2,9 % pour se chiffrer à 261 801 000 $, en regard de 269 618 000 $ au quatrième trimestre terminé le 2 février 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables pour les treize semaines a diminué de 5,6 % au cours de la période. Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (BAIIA(1)) pour le trimestre s'est replié de 42,9 % pour atteindre 29 739 000 $, comparativement à 52 125 000 $ un an plus tôt. Le bénéfice net du trimestre a chuté de 75,8 % pour s'inscrire à 8 981 000 $ et le BPA dilué s'est chiffré à 0,13 $ par action. L'an dernier, le bénéfice net du quatrième trimestre s'était établi à 37 047 000 $ et le BPA dilué avait atteint 0,52 $ par action; compte non tenu du règlement des avis de nouvelles cotisations d'impôts du gouvernement du Québec, le bénéfice net s'est élevé à 28 506 000 $ ou 0,40 $ par action. Au cours de l'exercice, la société a ouvert 47 nouveaux magasins et elle en a fermé 32. Par conséquent, à la fin de l'exercice, la société comptait 973 magasins en exploitation, soit 372 Reitmans, 166 Smart Set, 59 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 161 Penningtons, 123 Addition Elle et 16 Cassis, comparativement à un total de 958 magasins à la fin de l'exercice précédent. A la réunion du conseil d'administration tenue le 8 avril 2009, un dividende trimestriel (constituant les dividendes admissibles) de 0,18 $ en espèces par action a été déclaré pour la totalité des actions de catégorie A sans droit de vote et des actions ordinaires en circulation de la société; le dividende est payable le 30 avril 2009 aux actionnaires inscrits aux registres le 20 avril 2009. Les états financiers sont joints aux présentes. Pour obtenir les commentaires de la direction sur les résultats financiers de l'exercice complet et du quatrième trimestre, il y a lieu de se reporter au rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d'exploitation pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009. Montréal, le 8 avril 2009 Jeremy H. Reitman, Président Téléphone : 514-385-2630 Site Web de la société : www.reitmans.ca A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans ce communiqué sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, un nombre important desquelles sont hors du contrôle de la société. Parmi les risques connus, citons, sans limitation : l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations décrivent seulement la situation au jour où elles ont été exprimées et la société nie toutes intentions ou obligations de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite de quelques événements ou circonstances que ce soit. (1) Le présent communiqué de presse contient des références à certaines mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement et le BAIIA, qui se définissent comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et les revenus de placement. La société est d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés que de telles mesures non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément. ETATS CONSOLIDES DES RESULTATS (non vérifié) (en milliers, sauf les montants par action) Pour les douze mois Pour les trois mois terminés les terminés les 31 janvier 2 février 31 janvier 2 février 2009 2008 2009 2008 Chiffre d'affaires 1 050 861 $ 1 057 720 $ 261 801 $ 269 618 $ Coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et adminis- tratifs (note 2) 869 930 858 544 232 062 217 493 -------------- -------------- -------------- -------------- 180 931 199 176 29 739 52 125 Amortissement 58 184 50 098 14 887 13 598 -------------- -------------- -------------- -------------- Bénéfice d'exploitation avant les éléments ci-dessous 122 747 149 078 14 852 38 527 Revenu (perte) de placement (note 15) 5 351 11 128 (528) 1 451 Intérêts sur la dette à long terme 921 990 224 241 -------------- -------------- -------------- -------------- Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice 127 177 159 216 14 100 39 737 Impôts sur le bénéfice (note 9) Exigibles 46 519 54 614 7 950 11 282 Futurs (5 148) (3 151) (2 831) (51) -------------- -------------- -------------- -------------- 41 371 51 463 5 119 11 231 Avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec - exigibles - (7 149) - (8 541) -------------- -------------- -------------- -------------- 41 371 44 314 5 119 2 690 -------------- -------------- -------------- -------------- Bénéfice net 85 806 $ 114 902 $ 8 981 $ 37 047 $ -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- Bénéfice par action (note 11) De base 1,21 $ 1,61 $ 0,13 $ 0,52 $ Dilué 1,21 1,60 0,13 0,52 Les notes afférentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. ETATS CONSOLIDES DES FLUX DE TRESORERIE (non vérifié) (en milliers) Pour les douze mois Pour les trois mois terminés les terminés les 31 janvier 2 février 31 janvier 2 février 2009 2008 2009 2008 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES D'EXPLOITATION Bénéfice net 85 806 $ 114 902 $ 8 981 $ 37 047 $ Ajustements au titre de ce qui suit : Amortissement 58 184 50 098 14 887 13 598 Impôts futurs (5 148) (3 151) (2 831) (51) Rémunération à base d'actions 600 932 81 161 Amortissement des crédits reportés au titre des contrats de location (5 200) (4 625) (1 270) (1 209) Crédits reportés au titre des contrats de location 5 859 5 233 572 978 Cotisations à un régime de retraite (1 428) (307) (148) (307) Charge de retraite 2 825 1 533 678 333 Perte (gain) sur la vente de titres négociables 2 350 (474) 2 350 1 517 Gain de change (1 371) (1 011) (81) (910) Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploi- tation (13 482) (29 952) 23 613 11 422 -------------- -------------- -------------- -------------- 128 995 133 178 46 832 62 579 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES D'INVESTISSEMENT Achats de titres négociables (17 403) - (17 403) - Produit de la vente de titres négociables 4 642 21 900 4 642 9 054 Acquisition d'immobili- sations (58 152) (73 402) (12 645) (17 284) -------------- -------------- -------------- -------------- (70 913) (51 502) (25 406) (8 230) FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES DE FINANCEMENT Dividendes versés (50 885) (46 930) (12 680) (12 761) Rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation (7 915) (11 021) (3 842) - Remboursements sur la dette à long terme (1 146) (1 076) (294) (276) Produit tiré de l'émission de capital- actions 246 2 150 68 618 -------------- -------------- -------------- -------------- (59 700) (56 877) (16 748) (12 419) GAIN DE CHANGE SUR LA TRESORERIE DETENUE EN DEVISES 1 371 1 011 81 910 -------------- -------------- -------------- -------------- AUGMENTATION (DIMINUTION) NETTE DE LA TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE (247) 25 810 4 759 42 840 TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE AU DEBUT DE LA PERIODE 214 301 188 491 209 295 171 461 -------------- -------------- -------------- -------------- TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE A LA FIN DE LA PERIODE 214 054 $ 214 301 $ 214 054 $ 214 301 $ -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 15) La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des soldes d'encaisse auprès de banques et des placements dans des dépôts à court terme. Les notes afférentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. ETATS CONSOLIDES DE LA VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (non vérifié) (en milliers) Pour les douze mois Pour les trois mois terminés les terminés les 31 janvier 2 février 31 janvier 2 février 2009 2008 2009 2008 CAPITAL-ACTIONS Solde au début de la période 23 777 $ 21 323 $ 23 892 $ 23 135 $ Contrepartie en espèces à l'exercice d'options sur actions 246 2 150 68 618 Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions 63 514 19 24 Annulation d'actions aux termes du programme de rachat d'actions (256) (210) (149) - -------------- -------------- -------------- -------------- Solde à la fin de la période 23 830 23 777 23 830 23 777 -------------- -------------- -------------- -------------- SURPLUS D'APPORT Solde au début de la période 4 001 3 583 4 476 3 864 Coûts de rémunération liés aux options sur actions 600 932 81 161 Valeur attribuée créditée au capital- actions par suite de l'exercice d'options sur actions (63) (514) (19) (24) -------------- -------------- -------------- -------------- Solde à la fin de la période 4 538 4 001 4 538 4 001 -------------- -------------- -------------- -------------- BENEFICES NON REPARTIS Solde au début de la période 468 374 411 213 509 753 444 088 Ajustement apporté au solde d'ouverture en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable (déduction faite des impôts de 3 121 $) (note 2) 6 725 - - - Bénéfice net 85 806 114 902 8 981 37 047 Dividendes (50 885) (46 930) (12 680) (12 761) Prime au rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote (7 659) (10 811) (3 693) - -------------- -------------- -------------- -------------- Solde à la fin de la période 502 361 468 374 502 361 468 374 -------------- -------------- -------------- -------------- CUMUL DES AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT ETENDU Solde au début de la période (1 033) - (4 140) (769) Ajustement apporté au solde d'ouverture en raison de l'adoption des nouvelles conventions comptables portant sur les instruments financiers (déduction faite des impôts de 523 $) - 2 883 - - Perte non réalisée sur les actifs financiers disponibles à la vente survenue au cours de la période (déduction faite des impôts de 811 $ et de 122 $ respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 31 janvier 2009, déduction faite des impôts de 611 $ et de 274 $ respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 2 février 2008) (9 185) (3 517) (6 078) (1 611) Ajustement au titre du reclassement des (gains) pertes nets compris dans le bénéfice net (déduction faite des impôts de 322 $; déduction faite des impôts de 75 $ et de 257 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 2 février 2008) 2 028 (399) 2 028 1 347 -------------- -------------- -------------- -------------- Solde à la fin de la période(1) (8 190) (1 033) (8 190) (1 033) -------------- -------------- -------------- -------------- Total des capitaux propres 522 539 $ 495 119 $ 522 539 $ 495 119 $ -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- (1) Les placements financiers disponibles à la vente constituent le seul élément du cumul des autres éléments du résultat étendu. Les notes afférentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. ETATS CONSOLIDES DU RESULTAT ETENDU (non vérifié) (en milliers) Pour les douze mois Pour les trois mois terminés les terminés les 31 janvier 2 février 31 janvier 2 février 2009 2008 2009 2008 Bénéfice net 85 806 $ 114 902 $ 8 981 $ 37 047 $ Autres éléments du résultat étendu Perte non réalisée sur les actifs financiers disponibles à la vente survenue au cours de la période (déduction faite des impôts de 811 $ et de 122 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 31 janvier 2009; déduction faite des impôts de 611 $ et de 274 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 2 février 2008) (9 185) (3 517) (6 078) (1 611) Ajustement au titre du reclassement des (gains) pertes nets compris dans le bénéfice net (déduction faite des impôts de 322 $; déduction faite des impôts de 75 $ et de 257 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 2 février 2008) 2 028 (399) 2 028 1 347 -------------- -------------- -------------- -------------- (7 157) (3 916) (4 050) (264) -------------- -------------- -------------- -------------- Résultat étendu 78 649 $ 110 986 $ 4 931 $ 36 783 $ -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- -------------- Les notes afférentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. BILANS CONSOLIDES (non vérifié) (en milliers) 31 janvier 2 février 2009 2008 ACTIF ACTIF A COURT TERME Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 15) 214 054 $ 214 301 $ Titres négociables (note 5) 32 818 30 053 Débiteurs 2 689 3 546 Impôts sur le bénéfice à recouvrer 3 826 - Stocks de marchandises (note 2) 64 061 52 441 Charges payées d'avance 11 402 22 847 Impôts futurs (note 9) 3 598 1 772 ------------ ------------ Total de l'actif à court terme 332 448 324 960 IMMOBILISATIONS (note 6) 249 891 247 963 ECART D'ACQUISITION 42 426 42 426 IMPOTS FUTURS (note 9) 8 474 5 611 ------------ ------------ 633 239 $ 620 960 $ ------------ ------------ ------------ ------------ PASSIF ET CAPITAUX PROPRES PASSIF A COURT TERME Créditeurs et charges à payer 70 632 $ 69 189 $ Impôts sur le bénéfice exigibles - 16 546 Impôts futurs (note 9) - 761 Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an (note 8) 1 220 1 146 ------------ ------------ Total du passif à court terme 71 852 87 642 CREDITS REPORTES AU TITRE DES CONTRATS DE LOCATION 22 125 21 466 DETTE A LONG TERME (note 8) 12 731 13 951 IMPOTS FUTURS (note 9) 74 261 PASSIF AU TITRE DE PRESTATIONS CONSTITUEES (note 7) 3 918 2 521 CAPITAUX PROPRES Capital-actions (note 10) 23 830 23 777 Surplus d'apport 4 538 4 001 Bénéfices non répartis (note 2) 502 361 468 374 Cumul des autres éléments du résultat étendu (8 190) (1 033) ------------ ------------ 494 171 467 341 ------------ ------------ Total des capitaux propres 522 539 495 119 ------------ ------------ Engagements (note 12) 633 239 $ 620 960 $ ------------ ------------ ------------ ------------ Les notes afférentes aux états financiers consolidés font partie intégrante de ces états. REITMANS (CANADA) LIMITEE NOTES AFFERENTES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Pour les exercices terminés le 31 janvier 2009 et le 2 février 2008 (Tous les montants sont en milliers, sauf les montants par action) Reitmans (Canada) Limitée (la "société") a été constituée en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions et sa principale activité est la vente au détail de vêtements pour dames. 1. REGLES DE PRESENTATION Les états financiers et les notes y afférentes ont été dressés sur une base consolidée et reflètent la situation financière consolidée de la société et de ses filiales en propriété exclusive. Tous les soldes et opérations intersociétés ont été éliminés de ces états financiers. L'exercice de la société se termine le samedi le plus rapproché de la fin du mois de janvier. Toute référence à 2009 et à 2008 représente respectivement l'exercice terminé le 31 janvier 2009 et l'exercice terminé le 2 février 2008. 2. ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES Chapitre 3031 du Manuel de l'ICCA - Stocks En juin 2007, l'Institut Canadien des Comptables Agréés ("ICCA") a publié le chapitre 3031 du Manuel, "Stocks", qui a remplacé le chapitre 3030 et harmonise les normes canadiennes portant sur les stocks avec les normes internationales d'information financière ("IFRS"). Ce chapitre apporte des modifications à l'évaluation des stocks et fournit des indications plus détaillées sur la détermination du coût, y compris sur l'imputation des frais généraux; il réduit le nombre de méthodes permises pour la détermination du coût; il exige l'application de tests de dépréciation; et il élargit les obligations d'information de manière à accroître la transparence. Ce chapitre s'applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2008. La société a adopté cette norme rétroactivement sans retraitement des états financiers consolidés des périodes précédentes au premier trimestre de l'exercice 2009. Les ajustements de transition découlant de la mise en oeuvre du chapitre 3031 ont été constatés dans le solde d'ouverture des bénéfices non répartis du premier trimestre de l'exercice 2009 et les chiffres des périodes précédentes n'ont pas été retraités. Au moment de la mise en oeuvre de ces exigences, une hausse de 9 846 $ du solde d'ouverture des stocks, une hausse de 3 121 $ des impôts exigibles et une hausse de 6 725 $ du solde d'ouverture des bénéfices non répartis ont été constatées au bilan consolidé du fait de l'application de cette nouvelle norme. Le coût des stocks constaté comme une charge et inclus dans le coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs de l'exercice terminé le 31 janvier 2009 s'est établi à 363 523 $. Au cours de l'exercice, la société a constaté une somme de 2 275 $ au titre de la dépréciation des stocks du fait que la valeur nette de réalisation était inférieure au coût, et aucune dépréciation des stocks constatée au cours des exercices précédents n'a été contrepassée. L'incidence de l'adoption de la nouvelle norme comptable sur le bénéfice net pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009 s'est traduite par une diminution de celui-ci à hauteur de 394 $. Chapitre 1400 du Manuel de l'ICCA - Normes générales de présentation des états financiers En juin 2007, l'ICCA a modifié le chapitre 1400 du Manuel, "Normes générales de présentation des états financiers", qui exige de la direction qu'elle évalue la capacité de la société à poursuivre son exploitation et qu'elle communique les résultats de son évaluation. Ce chapitre s'applique aux états financiers intermédiaires des périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2008. L'adoption de ce chapitre n'a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la société. Abrégé 173 du CPN - Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers En janvier 2009, le Comité des problèmes nouveaux ("CPN") de l'ICCA a publié l'Abrégé des délibérations no 173 ("Abrégé 173 du CPN"), "Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers". L'Abrégé 173 du CPN exige qu'une société tienne compte à la fois de son propre risque de crédit et du risque de crédit de la contrepartie dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers. Le traitement comptable préconisé dans cet abrégé doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à leur juste valeur dans les états financiers intermédiaires et annuels des périodes se terminant le 20 janvier 2009 ou après cette date. L'adoption de ces nouvelles recommandations n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers consolidés de la société. 3. PRISES DE POSITION RECENTES EN COMPTABILITE Chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA - Ecarts d'acquisition et actifs incorporels En février 2008, l'ICCA a publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels après leur constatation initiale. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La société a examiné ce nouveau chapitre et a conclu que son adoption n'a eu aucune incidence sur ses états financiers consolidés. Normes internationales d'information financière Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises à but lucratif ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'utiliser les IFRS. Les IFRS remplaceront les PCGR du Canada existants pour ces entreprises. Les nouvelles normes s'appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Les sociétés seront tenues de fournir des informations correspondantes selon les IFRS pour l'exercice précédent. La société appliquera cette norme à compter du premier trimestre de l'exercice se terminant le 28 janvier 2012. La société évalue actuellement l'incidence du passage aux IFRS et elle continuera d'investir dans la formation et dans les ressources tout au long de la période de transition, afin de faciliter ce passage en temps opportun. 4. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES a) Constatation du revenu Les ventes sont comptabilisées lorsque le client achète et prend livraison du produit. Les ventes sont constatées déduction faite des retours et de la provision estimative pour retours et excluent les taxes de vente. Les cartes et chèques-cadeaux vendus sont constatés comme passif, et le revenu est constaté lorsque les cartes ou chèques-cadeaux sont encaissés. b) Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent de la trésorerie et des dépôts à court terme dont l'échéance initiale est d'au plus trois mois. c) Titres négociables Les titres négociables consistent surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. d) Stocks Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant, déterminé d'après une moyenne selon la méthode de l'inventaire au prix de détail, ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. Les coûts comprennent le coût d'acquisition, les coûts de transport directement engagés pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent et certains coûts du centre de distribution liés aux stocks. La société estime la valeur nette de réalisation comme étant le montant auquel les stocks devraient être vendus compte tenu des variations des prix de détail attribuables au caractère saisonnier. Les stocks sont dépréciés à la valeur nette de réalisation lorsqu'il n'est pas prévu que le coût des stocks sera recouvré en raison de la baisse des prix de vente. e) Immobilisations Les immobilisations sont comptabilisées au prix coûtant et amorties aux taux annuels suivants appliqués à leur prix coûtant, à compter de l'année d'acquisition : Bâtiments et améliorations de 4 % à 15 % Agencements et matériel de 10 % à 33 1/3 % Les améliorations locatives sont amorties sur la durée de vie utile estimative de l'actif ou la durée du contrat de location, selon la moindre des deux. Les incitatifs à la location pour locataires sont constatés à titre de crédits reportés au titre des contrats de location et amortis comme une réduction des frais de location sur la durée des contrats de location connexes. Les dépenses relatives à l'ouverture de nouveaux magasins, autres que pour les agencements, le matériel et les améliorations locatives, sont passées en charges à mesure qu'elles sont engagées. La société exerce ses activités dans des locaux loués aux termes de contrats de location comportant des modalités diverses, qui sont comptabilisés comme contrats de location-exploitation. La charge d'amortissement comprend la radiation des actifs associés aux fermetures de magasins et aux rénovations. Les actifs à long terme sont soumis à un test de recouvrabilité lorsque des événements indiquent qu'il pourrait y avoir une baisse de valeur. La perte de valeur se calcule comme étant le montant par lequel la valeur comptable d'un actif ou d'un groupe d'actifs excède sa juste valeur. Si l'actif ou le groupe d'actifs en question est considéré comme ayant subi une baisse de valeur, une perte de valeur est constatée et la valeur comptable de l'actif à long terme fait l'objet d'un ajustement. f) Ecarts d'acquisition Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais ils font l'objet d'un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi une baisse de valeur. Le test de dépréciation s'effectue en deux étapes. A la première étape, la valeur comptable de l'unité d'exploitation est comparée à sa juste valeur. Lorsque la juste valeur excède la valeur comptable, les écarts d'acquisition de l'unité d'exploitation sont considérés comme n'ayant pas subi de baisse de valeur, et, dans ce cas, la deuxième étape du test de dépréciation n'est pas effectuée. Cette deuxième étape s'impose lorsque la valeur comptable d'une unité d'exploitation excède sa juste valeur. Dans ce cas, la juste valeur implicite des écarts d'acquisition liés à l'unité d'exploitation est comparée à sa valeur comptable afin de mesurer la baisse de valeur, le cas échéant. La société a effectué son test de dépréciation annuel le 31 janvier 2009 et elle a conclu que rien n'indiquait que la valeur comptable des écarts d'acquisition avait subi une baisse de valeur. g) Impôts sur le bénéfice La société a recours à la méthode axée sur le bilan pour comptabiliser ses impôts sur le bénéfice. Selon cette méthode, des impôts futurs sont constatés pour tenir compte des incidences fiscales futures des écarts entre les valeurs comptables des actifs et passifs présentés aux états financiers et leurs valeurs fiscales respectives (écarts temporaires). Les actifs et passifs d'impôts futurs sont calculés selon les taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur qui devraient s'appliquer au bénéfice imposable des exercices au cours desquels il est prévu que les écarts temporaires se résorberont ou seront réglés. L'incidence d'une modification des taux d'imposition sur les actifs et passifs d'impôts futurs est prise en compte dans les résultats de la période au cours de laquelle la modification entre en vigueur. Les actifs d'impôts futurs sont évalués, et une provision pour moins-value est constituée si leur réalisation n'est pas considérée comme étant plus probable qu'improbable. La provision pour les impôts de la société est établie en fonction de règles et de règlements fiscaux qui peuvent donner lieu à des interprétations et nécessiter la formulation d'estimations et d'hypothèses qui pourraient être remises en question par les autorités fiscales. Les estimations de la société relativement aux actifs et aux passifs d'impôts sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances l'exigent, notamment lors de changements aux lois fiscales et aux directives administratives, et de la résorption d'incertitudes par suite de la conclusion de vérifications fiscales ou de l'expiration des délais de prescription applicables, selon les lois en vigueur. L'issue définitive des vérifications fiscales gouvernementales et d'autres événements peut s'écarter considérablement des estimations et hypothèses sur lesquelles la direction se fonde pour établir la provision pour les impôts et évaluer les actifs et les passifs d'impôts. h) Régimes de retraite La société offre un régime de retraite contributif à prestations déterminées qui prévoit le versement de prestations de retraite en fonction du nombre d'années de service et des gains moyens des cinq années consécutives les plus favorables. La société offre également un régime complémentaire de retraite pour cadres dirigeants (le "RCRCD"), lequel n'est ni enregistré ni préalablement capitalisé. Le coût de ces régimes de retraite est établi périodiquement par des actuaires indépendants. La charge ou le revenu de retraite est pris en compte tous les ans dans les résultats. La société inscrit le coût de ses prestations de retraite d'après les conventions suivantes : - Le coût des prestations de retraite est calculé sur une base actuarielle selon la méthode de répartition des prestations au prorata des services. - Aux fins du calcul du rendement prévu des actifs des régimes, l'évaluation de ces actifs est fondée sur des valeurs marchandes cotées. - Les coûts des services passés découlant des modifications apportées aux régimes sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée résiduelle moyenne de service des salariés actifs à la date des modifications. - Les écarts entre résultats et prévisions découlant des obligations au titre des prestations constituées et des actifs des régimes sont constatés dans la période au cours de laquelle ils surviennent. La différence entre les montants cumulatifs passés en charges et les cotisations nécessaires à la capitalisation des régimes est constatée au bilan soit comme un actif ou un passif au titre des prestations constituées, selon le cas. i) Rémunération à base d'actions La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Le coût de rémunération est évalué à la juste valeur à la date d'attribution et il est passé en charges sur la période d'acquisition des droits, qui est généralement de cinq ans. La société constate les droits déchus au fur et à mesure qu'ils surviennent. j) Bénéfice par action Le bénéfice de base par action est calculé selon le nombre moyen pondéré d'actions de catégorie A sans droit de vote et d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice. La méthode du rachat d'actions est utilisée pour calculer le bénéfice dilué par action. Aux fins du calcul du bénéfice dilué par action, le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est majoré pour tenir compte du nombre d'actions supplémentaires émises découlant de l'exercice présumé des options, si elles ont un effet dilutif. Le nombre d'actions supplémentaires est calculé en présumant que le produit découlant de l'exercice des options ainsi que le montant de la rémunération à base d'actions non constatée servent à acheter des actions de catégorie A sans droit de vote au cours moyen de l'action pendant l'exercice. k) Conversion des devises Les actifs et les passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la fin de l'exercice. Les autres éléments du bilan libellés en monnaie étrangère sont convertis en dollars canadiens selon le taux de change en vigueur à la date à laquelle les diverses opérations ont lieu. Les produits et les charges libellés en monnaie étrangère sont convertis en dollars canadiens au taux moyen de l'exercice. Les gains ou pertes de change sont pris en compte dans le calcul du bénéfice net. l) Instruments financiers La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont classés comme "actifs financiers détenus à des fins de transaction" et ils sont évalués à la juste valeur. Ces actifs financiers sont évalués à la valeur de marché dans le bénéfice net et constatés comme revenu de placement à chaque fin de période. Les débiteurs sont classés comme "prêts et créances" et ils sont constatés au prix coûtant, qui au moment de l'évaluation initiale correspond à la juste valeur. Après l'évaluation initiale à la juste valeur, ils sont évalués au prix coûtant après amortissement selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Les titres négociables sont classés comme étant "disponibles à la vente". Ces actifs financiers sont évalués à la valeur de marché dans le résultat étendu à chaque fin de période. Les créditeurs et charges à payer et la dette à long terme sont classés comme "autres passifs financiers". Ils sont initialement évalués à la juste valeur et les réévaluations subséquentes sont constatées au prix coûtant après amortissement selon la méthode du taux d'intérêt effectif. La société a recours à des contrats d'option sur devises pour gérer le risque auquel l'expose le dollar américain. Ces instruments financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins de négociation ni de spéculation, et ils sont constatés pour refléter leur évaluation à la valeur de marché. Les gains et les pertes connexes sont pris en compte dans le calcul du bénéfice net. La société ne comptabilise pas séparément les instruments dérivés de change en dollars américains incorporés dans les contrats d'achat de marchandises qu'elle conclut avec des fournisseurs en Chine étant donné que le dollar américain est couramment utilisé dans l'environnement économique de ce pays. m) Recours à des estimations L'établissement des états financiers de la société exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui ont une incidence sur les montants déclarés des actifs et des passifs, sur la présentation des actifs et des passifs éventuels à la date des états financiers ainsi que sur les montants déclarés des produits et des charges au cours de l'exercice. Les résultats financiers établis à partir d'événements réels peuvent différer de ces estimations. Les domaines significatifs visés par les estimations et les hypothèses de la direction comprennent les hypothèses clés servant à la détermination de la durée de vie utile et de la recouvrabilité des immobilisations, des coûts de rémunération à base d'actions, des actifs et des passifs d'impôts futurs, de l'évaluation des stocks, de la provision pour retours sur ventes et du passif au titre des cartes et chèques-cadeaux. 5. TITRES NEGOCIABLES Au 31 janvier 2009, les titres négociables, présentés à leur juste valeur, s'élevaient à 32 818 $ (prix coûtant de 41 660 $), comparativement à 30 053 $ au cours de l'exercice précédent (prix coûtant de 31 249 $). 6. IMMOBILISATIONS 2009 --------------------------------------- Amor- Valeur Prix tissement comptable coûtant cumulé nette --------------------------------------- Terrains 5 860 $ - $ 5 860 $ Bâtiments et améliorations 52 153 15 517 36 636 Agencements et matériel 198 992 92 619 106 373 Améliorations locatives 192 281 91 259 101 022 --------------------------------------- 449 286 $ 199 395 $ 249 891 $ --------------------------------------- --------------------------------------- 2008 --------------------------------------- Amor- Valeur Prix tissement comptable coûtant cumulé nette --------------------------------------- Terrains 4 615 $ - $ 4 615 $ Bâtiments et améliorations 49 507 11 671 37 836 Agencements et matériel 187 333 79 282 108 051 Améliorations locatives 176 367 78 906 97 461 --------------------------------------- 417 822 $ 169 859 $ 247 963 $ --------------------------------------- --------------------------------------- Au cours de l'exercice, en raison de diverses fermetures de magasins et de rénovations, la société a radié des actifs dont la valeur comptable nette s'établit à 2 577 $ (1 793 $ en 2008). Ces radiations sont comprises dans la charge d'amortissement. 7. REGIMES DE RETRAITE Le régime de retraite contributif à prestations déterminées de la société (le "régime") a fait l'objet d'une évaluation actuarielle en date du 31 décembre 2007, et les obligations au titre des prestations constituées projetées ont été déterminées jusqu'au 31 janvier 2009. Elaborées à partir des données disponibles au 31 décembre 2008, les hypothèses actuarielles utilisées dans le calcul de l'obligation de la société au titre des prestations constituées et des coûts nets du régime de retraite pour la société sont les suivantes : 2009 2008 -------- -------- Obligation au titre des prestations constituées Taux d'actualisation 6,30 % 5,17 % Taux d'augmentation des salaires 3,00 % 3,00 % Coûts nets du régime de retraite Taux d'actualisation 5,17 % 4,95 % Taux de rendement prévu à long terme des actifs des régimes 7,50 % 7,50 % Taux d'augmentation des salaires 3,00 % 3,00 % En outre, la société parraine un régime de retraite complémentaire pour cadres dirigeants (le "RCRCD") couvrant certains membres du régime de retraite. Ce plan spécial fait l'objet des mêmes hypothèses et méthodes actuarielles que le régime. Les tableaux suivants présentent des rapprochements des obligations en matière de prestations, des actifs des régimes et de la situation de capitalisation des régimes de retraite : 2009 ------------------------------------- Obligations au titre des prestations constituées Régime RCRCD Total ------------------------------------- Obligations au titre des prestations constituées au début de l'exercice 11 180 $ 10 114 $ 21 294 $ Cotisations salariales 140 - 140 Coût des services rendus au cours de l'exercice 521 284 805 Intérêts débiteurs 594 537 1 131 Prestations versées (1 920) (44) (1 964) Gains actuariels (839) (1 256) (2 095) --------- --------- --------- Obligations au titre des prestations constituées à la fin de l'exercice 9 676 $ 9 635 $ 19 311 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- Actifs des régimes Juste valeur des actifs des régimes au début de l'exercice 11 683 $ - $ 11 683 $ Cotisations patronales 1 384 44 1 428 Cotisations salariales 140 - 140 Rendement réel des actifs des régimes (2 311) - (2 311) Prestations versées (1 920) (44) (1 964) --------- --------- --------- Juste valeur des actifs des régimes à la fin de l'exercice 8 976 $ - $ 8 976 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- Situation de capitalisation Obligation au titre des prestations constituées 9 676 $ 9 635 $ 19 311 $ Juste valeur des actifs des régimes 8 976 - 8 976 --------- --------- --------- Situation de capitalisation (700) (9 635) (10 335) Coût des services passés non amorti - 6 417 6 417 --------- --------- --------- Actif (passif) au titre des prestations constituées (700)$ (3 218)$ (3 918)$ --------- --------- --------- --------- --------- --------- 2008 ------------------------------------- Obligations au titre des prestations constituées Régime RCRCD Total ------------------------------------- Obligations au titre des prestations constituées au début de l'exercice 10 734 $ 9 717 $ 20 451 $ Cotisations salariales 138 - 138 Coût des services rendus au 493 217 710 cours de l'exercice 551 492 1 043 Intérêts débiteurs (444) - (444) Prestations versées Gains actuariels (292) (312) (604) --------- --------- --------- Obligations au titre des prestations constituées à la fin de l'exercice 11 180 $ 10 114 $ 21 294 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- Actifs des régimes Juste valeur des actifs des régimes au début de l'exercice 11 391 $ - $ 11 391 $ Cotisations patronales 307 - 307 Cotisations salariales 138 - 138 Rendement réel des actifs des régimes 291 - 291 Prestations versées (444) - (444) --------- --------- --------- Juste valeur des actifs des régimes à la fin de l'exercice 11 683 $ - $ 11 683 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- Situation de capitalisation Obligation au titre des prestations constituées 11 180 $ 10 114 $ 21 294 $ Juste valeur des actifs des régimes 11 683 - 11 683 --------- --------- --------- Situation de capitalisation 503 (10 114) (9 611) Coût des services passés non amorti - 7 090 7 090 --------- --------- --------- Actif (passif) au titre des prestations constituées 503 $ (3 024)$ (2 521)$ --------- --------- --------- --------- --------- --------- La charge nette annuelle de retraite de la société se compose des éléments suivants : 2009 ------------------------------------- Régime RCRCD Total ------------------------------------- Charge de retraite Coût des services rendus au cours de l'exercice 521 $ 284 $ 805 $ Intérêts débiteurs 594 537 1 131 Rendement réel des actifs des régimes 2 311 - 2 311 Gains actuariels (839) (1 256) (2 095) --------- --------- --------- Eléments du coût des avantages sociaux futurs avant les ajustements effectués pour tenir compte de la nature à long terme du coût des avantages sociaux futurs 2 587 (435) 2 152 Ecart entre le rendement prévu et le rendement réel des actifs des régimes au cours de l'exercice (3 189) - (3 189) Ecart entre les pertes actuarielles constatées (gains actuariels constatés) au cours de l'exercice et les pertes actuarielles réelles réalisées (gains actuariels réels réalisés) sur l'obligation au titre des prestations constituées au cours de l'exercice 3 189 - 3 189 Ecart entre l'amortissement du coût des services passés et le coût réel des modifications apportées aux régimes au cours de l'exercice - 673 673 --------- --------- --------- Coûts nets constatés du régime de retraite 2 587 $ 238 $ 2 825 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- 2008 ------------------------------------- Régime RCRCD Total ------------------------------------- Charge de retraite Coût des services rendus au cours de l'exercice 493 $ 217 $ 710 $ Intérêts débiteurs 551 492 1 043 Rendement réel des actifs des régimes (291) - (291) Gains actuariels (292) (312) (604) --------- --------- --------- Eléments du coût des avantages sociaux futurs avant les ajustements effectués pour tenir compte de la nature à long terme du coût des avantages sociaux futurs 461 397 858 Ecart entre le rendement prévu et le rendement réel des actifs des régimes au cours de l'exercice (560) - (560) Ecart entre les pertes actuarielles constatées (gains actuariels constatés) au cours de l'exercice et les pertes actuarielles réelles réalisées (gains actuariels réels réalisés) sur l'obligation au titre des prestations constituées au cours de l'exercice 560 - 560 Ecart entre l'amortissement du coût des services passés et le coût réel des modifications apportées aux régimes au cours de l'exercice - 675 675 --------- --------- --------- Coûts nets constatés du régime de retraite 461 $ 1 072 $ 1 533 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- La répartition d'actifs des principales catégories d'actifs pour chacun des exercices indiqués s'établit comme suit : 2009 2008 -------- -------- Titres de participation 60 % 64 % Titres d'emprunt 37 % 34 % Trésorerie et équivalents de trésorerie 3 % 2 % -------- -------- 100 % 100 % -------- -------- -------- -------- 8. DETTE A LONG TERME 2009 2008 -------- -------- Emprunt hypothécaire portant intérêt à un taux de 6,40 %, remboursable en versements mensuels de capital et d'intérêts de 172 $, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société 13 951 $ 15 097 $ Moins la tranche à moins de un an 1 220 1 146 -------- -------- 12 731 $ 13 951 $ -------- -------- -------- -------- Les remboursements de capital sur la dette à long terme s'établissent comme suit : Exercice se terminant en 2010 1 220 $ 2011 1 300 2012 1 384 2013 1 474 2014 1 570 Exercices subséquents 7 003 -------- 13 951 $ -------- -------- 9. IMPOTS SUR LE BENEFICE a) Les impôts futurs tiennent compte de l'incidence nette des écarts temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs aux fins de la présentation des états financiers et les valeurs utilisées à des fins fiscales. Les principales composantes de l'actif (du passif) d'impôts futurs de la société sont les suivantes : 2009 2008 -------- -------- Actif à court terme Titres négociables 1 205 $ 163 $ Stocks 280 1 609 Charges à payer 2 667 - -------- -------- 4 152 1 772 Provision pour moins-value (554) - -------- -------- 3 598 $ 1 772 $ -------- -------- -------- -------- Actif à long terme Immobilisations 7 351 $ 4 861 $ Passif des régimes 1 068 690 Autres 55 60 -------- -------- 8 474 $ 5 611 $ -------- -------- -------- -------- Passif à court terme Charges à payer - (761) -------- -------- - $ (761)$ -------- -------- -------- -------- Passif à long terme Titres négociables (33)$ (27)$ Immobilisations (41) (234) -------- -------- (74)$ (261)$ -------- -------- -------- -------- b) La provision pour les impôts sur le bénéfice de la société est constituée comme suit : 2009 2008 -------- -------- Provision pour les impôts sur le bénéfice selon le taux combiné prévu par la loi de 32,22 % (34,37 % en 2008) 40 976 $ 54 723 $ Changements dans la provision résultant de ce qui suit : Réserve pour les éventualités en matière d'impôts - (2 504) Ecarts entre les taux d'imposition des filiales (621) (826) Recouvrement d'impôts découlant du report en arrière de la perte en capital 402 - Revenu de placement exempt d'impôt (412) (810) Ecarts permanents et autres 496 560 Ajustement des impôts des exercices précédents 337 - Rémunération à base d'actions 193 320 Avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec - (7 149) -------- -------- Impôts sur le bénéfice 41 371 $ 44 314 $ -------- -------- -------- -------- Constitués de ce qui suit : Impôts exigibles 46 519 $ 54 614 $ Impôts futurs (5 148) (3 151) Avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec - exigibles - (7 149) -------- -------- 41 371 $ 44 314 $ -------- -------- -------- -------- c) En janvier 2008, la société a conclu une entente avec l'Agence du revenu du Canada, le ministère des Finances de l'Alberta, le ministère des Finances de l'Ontario et Revenu Québec pour régler toutes les questions découlant des avis rétroactifs de nouvelles cotisations d'impôts du Québec. L'entente définitive prévoyait que la société devait verser 12 905 $ pour régler toutes les questions connexes en suspens, ce qui a entraîné une diminution de 7 149 $ de la charge d'impôts de la société. 10. CAPITAL-ACTIONS a) Les actions de catégorie A sans droit de vote et les actions ordinaires de la société ont égalité de rang quant au droit qu'elles confèrent de recevoir des dividendes ou de participer à la distribution d'actifs de la société. Toutefois, dans le cas d'un dividende en actions, les porteurs d'actions de catégorie A sans droit de vote auront le droit de recevoir des actions de catégorie A sans droit de vote et les porteurs d'actions ordinaires auront le droit de recevoir des actions ordinaires. b) La société a autorisé un nombre illimité d'actions de catégorie A sans droit de vote. Le tableau qui suit présente un résumé des actions de catégorie A sans droit de vote émises pour chacun des exercices indiqués : Nombre Valeur d'actions comptable ---------- ----------- Solde au 3 février 2007 57 817 20 841 $ Actions émises à l'exercice d'options sur actions 217 2 664 Actions rachetées aux termes d'une offre publique de rachat (561) (210) ---------- ----------- Solde au 2 février 2008 57 473 23 295 Actions émises à l'exercice d'options sur actions 46 309 Actions rachetées aux termes d'une offre publique de rachat (655) (256) ---------- ----------- Solde au 31 janvier 2009 56 864 23 348 $ ---------- ----------- ---------- ----------- Les montants crédités au capital-actions pour l'exercice des options sur actions comprennent une contrepartie en espèces de 246 $ (2 150 $ en 2008) ainsi qu'une valeur attribuée de 63 $ (514 $ en 2008) du surplus d'apport. La société a autorisé un nombre illimité d'actions ordinaires. Au 31 janvier 2009, 13 440 actions ordinaires étaient émises (13 440 en 2008) et elles comportaient une valeur comptable de 482 $ (482 $ en 2008). c) La société a réservé 5 520 actions de catégorie A sans droit de vote en vue de leur émission dans le cadre de son régime d'options sur actions et, au 31 janvier 2009, 952 actions de catégorie A sans droit de vote demeuraient autorisées en vue de leur émission future. L'attribution des options et le délai d'acquisition des droits liés à ces options sont à la discrétion du conseil d'administration, la durée maximale des options étant de 10 ans. Le prix d'exercice à payer pour chaque action de catégorie A sans droit de vote visée par une option sur action est déterminé par le conseil d'administration à la date d'attribution, mais ce prix ne peut être inférieur au cours de clôture de l'action de la société le jour de bourse précédant immédiatement la date de prise d'effet de l'attribution. La société a attribué 50 options sur actions en 2009 (50 options en 2008), dont le coût sera passé en charges sur leur période d'acquisition en fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black et Scholes; d'autre part, 27 options sur actions (28 options en 2008) ont été frappées d'extinction. Le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice a été calculé en fonction de la juste valeur à l'aide des hypothèses suivantes : 40 options 10 options attribuées attribuées le 23 avril le 4 juin 2008 2008 Durée prévue des options 4,2 années 4,1 années Taux d'intérêt sans risque 3,55 % 3,55 % Volatilité prévue du cours des actions 32,29 % 31,54 % Taux moyen de rendement des actions 4,27 % 3,94 % Juste valeur moyenne pondérée des options attribuées 3,46 $ 3,76 $ La variation des options sur actions en cours se présente comme suit : 2009 2008 ------------------------------------------------------- Prix Prix d'exercice d'exercice moyen moyen Options pondéré Options pondéré ------------------------------------------------------- En cours au début de l'exercice 1 617 12,49 $ 1 812 12,08 $ Attribuées 50 17,14 50 15,90 Exercées (46) 5,41 (217) 9,91 Frappées d'extinction (27) 12,23 (28) 11,95 ------------------------------------------------------- En cours à la fin de l'exercice 1 594 12,84 $ 1 617 12,49 $ ------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------- Options pouvant être exercées à la fin de l'exercice 1 145 12,17 $ 772 12,18 $ ------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------- Le tableau suivant résume l'information relative aux options sur actions en cours au 31 janvier 2009 : Options en cours ------------------------------------------------- Durée contractuelle moyenne Prix Nombre pondérée qui d'exercice Fourchette des d'options reste à moyen prix d'exercice en cours courir pondéré ------------------------------------------------------------------------- 4,25 $ - 5,68 $ 99 1,00 année 4,43 $ 12,23 $ - 16,86 $ 1 312 3,14 12,51 18,26 $ - 22,02 $ 183 3,68 19,83 ------------------------------------------------- 1 594 3,07 années 12,84 $ ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Options pouvant être exercées --------------------------- Nombre d'options Prix pouvant d'exercice Fourchette des être moyen prix d'exercice exercées pondéré ------------------------------------------------------------------------- 4,25 $ - 5,68 $ 99 4,43 $ 12,23 $ - 16,86 $ 962 12,30 18,26 $ - 22,02 $ 84 19,78 ------------------------------------------------- 1 145 12,17 $ ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- Pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009, la société a constaté un coût de rémunération de 600 $ (932 $ en 2008) et un crédit compensatoire au surplus d'apport. d) La société a racheté, dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités de l'exercice précédent, 275 actions de catégorie A sans droit de vote comportant une valeur comptable de 107 $, aux termes de son programme de rachat d'actions, et ce, pour une contrepartie totale en espèces de 4 073 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 3 966 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. En novembre 2008, la société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto lui permettant d'effectuer une offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Aux termes de cette offre publique de rachat, la société peut racheter jusqu'à 2 861 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, ce qui représente 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008. Cette offre de rachat a commencé le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2009. A ce jour, 380 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élevait à 149 $ ont été acquises en contrepartie d'une somme en espèces totalisant 3 842$. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 3 693 $, a été comptabilisé dans les bénéfices non répartis. 11. BENEFICE PAR ACTION Le nombre d'actions utilisé dans le calcul du bénéfice par action se présente comme suit : 2009 2008 ------------ ------------ Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice de base par action 70 731 71 152 Effet dilutif des options en cours 273 654 ------------ ------------ Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice dilué par action 71 004 71 806 ------------ ------------ ------------ ------------ Au 31 janvier 2009, 1 495 options sur actions (173 options sur actions en 2008) ont été exclues du calcul du bénéfice dilué par action, celles-ci étant réputées avoir un effet antidilutif. 12. ENGAGEMENTS Les montants minimaux des loyers à payer aux termes des contrats de location-exploitation pour les magasins, les bureaux, les automobiles et le matériel, à l'exclusion des montants supplémentaires établis d'après le chiffre d'affaires, les taxes et autres frais, se chiffrent comme suit : Exercice se terminant en 2010 101 065 $ 2011 85 798 2012 68 997 2013 54 570 2014 42 182 Exercices subséquents 97 466 ------------ 450 078 $ ------------ ------------ 13. FACILITE DE CREDIT Au 31 janvier 2009, la société disposait de lignes de crédit d'exploitation non garanties consenties par des banques à charte canadiennes, d'un montant pouvant aller jusqu'à 125 000 $ ou son équivalent en dollars américains. Au 31 janvier 2009, une tranche de 61 759 $ (48 274 $ au 2 février 2008) de ces lignes de crédit d'exploitation était affectée aux fins de lettres de crédit de soutien et de lettres de crédit documentaires. 14. GARANTIES La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien irrévocables obtenues auprès d'institutions financières hautement cotées afin d'indemniser ces tiers advenant que la société manque à ses obligations contractuelles. Au 31 janvier 2009, l'obligation éventuelle maximale aux termes de ces garanties s'élevait à 5 774 $ et elles viennent à échéance à diverses dates au cours de l'exercice 2010. La société n'a inscrit aucun passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement pour ces éléments. La direction est d'avis que la juste valeur des obligations non conditionnelles dont elle devrait s'acquitter aux termes des garanties advenant des événements ou des conditions spécifiques déclenchant leur réalisation se rapproche des coûts engagés pour obtenir les lettres de crédit de soutien. 15. AUTRES INFORMATIONS a) L'établissement du bénéfice net de la société tient compte d'un gain de change de 1 998 $ (gain de 504 $ en 2008). b) Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie : 2009 2008 ------------ ------------ Soldes bancaires 1 069 $ 2 474 $ Dépôts à court terme portant intérêt à 1,0 % (4,0 % au 2 février 2008) 212 985 211 827 ------------ ------------ 214 054 $ 214 301 $ ------------ ------------ ------------ ------------ Opérations sans effet sur la trésorerie Acquisitions d'immobilisations comprises dans les créditeurs 3 289 $ 1 329 $ Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions 63 514 Sommes en espèces versées au cours de l'exercice au titre de ce qui suit : Impôts sur le bénéfice 70 886 $ 73 305 $ Intérêts 975 1 045 Revenu de placement Actifs financiers disponibles à la vente Intérêts créditeurs 42 62 Dividendes 1 719 2 398 Gain (perte) réalisé(e) sur une cession (2 350) 474 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Intérêts créditeurs 5 940 8 194 ------------ ------------ 5 351 $ 11 128 $ ------------ ------------ ------------ ------------ 16. OPERATIONS ENTRE APPARENTES La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté. Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des établissements semblables. Le loyer annuel payable aux termes de ces baux totalise environ 184 $ (182 $ en 2008). La société a engagé des frais de 395 $ au cours de l'exercice 2009 (302 $ en 2008) à l'égard d'une entreprise liée à des administrateurs externes de la société relativement à des conseils juridiques généraux. La société est d'avis que cette rémunération équivaut à celle qui serait versée dans des conditions normales pour des opérations ayant lieu entre des parties non apparentées. Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés. 17. INSTRUMENTS FINANCIERS a) Présentation de la juste valeur Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment déterminé, selon l'information disponible concernant l'instrument financier. Ces estimations sont de nature subjective et ne peuvent souvent être déterminées avec précision. La société a déterminé que la valeur comptable de ses actifs et de ses passifs financiers à court terme se rapprochait de leur juste valeur aux dates de fin d'exercice, étant donné l'échéance à court terme de ces instruments. La juste valeur des titres négociables est fondée sur les cours publiés sur le marché à la fin de l'exercice. La juste valeur de la dette à long terme est de 12 751 $, alors que sa valeur comptable est chiffrée à 13 951 $. La juste valeur de la dette à long terme de la société portant intérêt à un taux fixe a été calculée selon la valeur actuelle des versements futurs de capital et d'intérêts, actualisés aux taux d'intérêt en vigueur sur le marché pour des titres de créances identiques ou semblables comportant une durée résiduelle identique. b) Gestion des risques Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation du cours des actions, sont fournies ci-après. Risque de crédit Le risque de crédit s'entend du risque lié à toute perte inattendue attribuable au défaut d'un client ou d'une contrepartie à un instrument financier de respecter ses obligations contractuelles. Les instruments financiers de la société qui l'exposent à des concentrations du risque de crédit sont essentiellement constitués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des titres négociables, des débiteurs et des contrats d'options sur devises. La société atténue son exposition au risque de crédit à l'égard de la trésorerie et des équivalents de trésorerie en investissant ses liquidités disponibles dans des dépôts à court terme auprès d'institutions financières canadiennes et dans du papier commercial dont la cote n'est pas inférieure à R1. Les titres négociables de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes hautement cotées. Les débiteurs de la société consistent essentiellement en des créances sur cartes de crédit contractées au cours des derniers jours de l'exercice et réglées au cours des premiers jours de l'exercice suivant. Au 31 janvier 2009, l'exposition de la société au risque de crédit à l'égard de ces instruments financiers s'établissait comme suit : Trésorerie et équivalents de trésorerie 214 054 $ Titres négociables 32 818 Débiteurs 2 689 ------------ 249 561 $ ------------ ------------ Risque de liquidité Le risque de liquidité est lié à la possibilité que la société ne soit pas en mesure de respecter ses obligations financières à leur échéance. Pour gérer le risque de liquidité, la société s'assure, dans la mesure du possible, qu'elle disposera toujours des liquidités nécessaires pour respecter ses obligations à leur échéance. L'échéance contractuelle de la plupart des créditeurs est d'au plus six mois. Au 31 janvier 2009, la société disposait de liquidités importantes, soit d'un montant de 246 872 $ sous forme de trésorerie, d'équivalents de trésorerie et de titres négociables. En outre, la société dispose de facilités de crédit non garanties de 125 000 $ assujetties à des révisions annuelles. La société a financé les coûts associés à l'addition de magasins au moyen de flux de trésorerie générés à l'interne et ses facilités de crédit non garanties servent à financer ses besoins en fonds de roulement saisonniers liés à l'achat de marchandise en dollars américains. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire portant intérêt au taux de 6,40 %, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société. Risque de change La société achète une quantité importante de marchandises libellées en dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Au 31 janvier 2009 et au 2 février 2008, aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 72 $ et de créditeurs s'élevant à 1 081 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 31 janvier 2009, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, n'aurait pas eu d'incidence importante sur les états financiers consolidés. Risque de taux d'intérêt L'exposition de la société aux fluctuations des taux d'intérêt est essentiellement liée à tout découvert libellé en dollars canadiens ou dollars américains sur ses comptes bancaires et aux intérêts gagnés sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement non garanties qu'elle utilise pour les lettres de crédit de soutien et lettres de crédit documentaires, et elle finance les montants tirés sur ces facilités à mesure que les paiements sont exigibles. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de taux d'intérêt au 31 janvier 2009 afin de déterminer l'incidence d'une variation des taux d'intérêt sur les capitaux propres et le bénéfice net. Au cours de l'exercice 2009, la société a gagné des intérêts créditeurs de 5 940 $ sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. Une augmentation ou une diminution de 100 points de base du taux d'intérêt moyen de l'exercice aurait donné lieu à une hausse ou à une baisse de 1 304 $ des capitaux propres et du bénéfice net. Cette analyse prend pour hypothèse que toutes les autres variables, plus particulièrement les taux de change, demeurent constantes. Risque de variation du cours des actions Le risque de variation du cours des actions est lié aux titres de capitaux propres disponibles à la vente. La société gère la composition de son portefeuille de placements en titres de capitaux propres selon les attentes à l'égard du marché. Les placements importants au sein du portefeuille sont gérés de façon individuelle et toutes les décisions de vente ou d'achat sont approuvées par le chef de la direction. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de variation du cours des actions au 31 janvier 2009 afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours des titres négociables de la société aurait une incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu. Les placements en titres de capitaux propres de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. La société croit que la variation des taux d'intérêt a une incidence sur le cours du marché de ces titres. Une hausse ou une baisse de 5 % du cours du marché de ces titres au 31 janvier 2009 se traduirait par une augmentation ou une diminution de 1 374 $ des capitaux propres et des autres éléments du résultat étendu. Les titres de capitaux propres de la société sont assujettis au risque de marché et, par conséquent, l'incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu pourrait être, en définitive, plus importante que ce qui est indiqué ci-dessus. 18. INFORMATIONS A FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL En matière de gestion du capital, les objectifs de la société sont les suivants : - s'assurer de disposer des liquidités nécessaires au financement interne des projets d'immobilisations de manière à faciliter son essor; - maintenir un solide capital de manière à conserver la confiance des investisseurs, de ses créanciers et du marché; - offrir un rendement adéquat aux actionnaires. Le capital de la société se compose de la dette à long terme, y compris la tranche à moins de un an et les capitaux propres. La société affecte principalement son capital au financement des hausses des éléments hors trésorerie du fonds de roulement de même qu'aux dépenses en immobilisations liées à l'ajout de nouveaux magasins, aux projets de rénovation des magasins existants ainsi qu'aux améliorations apportées aux bureaux et au centre de distribution. La société comble actuellement ces besoins de financement au moyen des flux de trésorerie générés à l'interne. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire à l'égard du centre de distribution. La société dispose d'une ligne de crédit d'exploitation non garantie qu'elle utilise pour remplir ses engagements à l'égard des achats de marchandises faits en dollars américains. La société n'a aucune dette à long terme, hormis l'emprunt hypothécaire lié au centre de distribution, ce qui fait que le bénéfice net tiré de l'exploitation est disponible à des fins de réinvestissement dans la société ou de distribution à ses actionnaires. Le conseil d'administration ne fixe pas de critères quantitatifs quant au rendement du capital investi à l'intention de la direction, mais il favorise une croissance durable et rentable d'un exercice à l'autre. Trimestriellement, le conseil d'administration revoit aussi le montant des dividendes versés aux actionnaires de la société et surveille les activités du programme de rachat d'actions. La société ne dispose pas d'un régime de rachat d'actions établi et les décisions de vente et d'achat sont prises individuellement pour chaque opération en fonction des cours du marché et des restrictions prévues dans la réglementation. La société n'est pas soumise, aux termes de règles extérieures, à des exigences concernant son capital. RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS D'EXPLOITATION POUR L'EXERCICE TERMINE LE 31 JANVIER 2009 Le présent rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d'exploitation (le "rapport de gestion") de Reitmans (Canada) Limitée ("Reitmans" ou la "société") doit être lu à la lumière des états financiers consolidés non vérifiés de Reitmans et des notes y afférentes pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009, lesquels sont disponibles sur le site www.sedar.com. Le présent rapport de gestion est daté du 8 avril 2009. Tous les renseignements financiers contenus dans le présent rapport de gestion et dans les états financiers consolidés de Reitmans ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus ("PCGR") du Canada, à l'exception de certains renseignements désignés à titre de mesures financières non conformes aux PCGR, dont il sera question plus loin. Sauf indication contraire, tous les montants qui figurent dans le présent rapport sont libellés en dollars CA. Les états financiers consolidés et le présent rapport de gestion ont été examinés par le comité de vérification de Reitmans et ont reçu l'approbation du conseil d'administration de la société le 8 avril 2009. Des renseignements supplémentaires sur Reitmans, notamment la notice annuelle 2008 de la société, sont disponibles sur le site Web de la société, à l'adresse www.reitmans.ca, ou sur le site de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com. DECLARATIONS PROSPECTIVES A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans le présent rapport sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, un nombre important desquels sont indépendants de la volonté de la société. Parmi ces risques, citons, sans limitation : l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels futurs peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations traitent seulement de la situation au jour où elles ont été exprimées et la société n'a aucune obligation et désavoue toute intention de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite d'un quelconque événement, circonstance ou autre, sauf dans la mesure où les lois en valeurs mobilières qui s'appliquent ne l'y obligent. MESURES FINANCIERES NON CONFORMES AUX PCGR Le présent rapport de gestion contient des références à certaines mesures financières non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant amortissement, le "BAIIA", qui se définit comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et le revenu de placement, de même que le bénéfice net ajusté et le bénéfice par action ajusté, lesquels sont définis à la page 11. La société est d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés que de telles mesures financières non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément. APERCU DE LA SOCIETE Reitmans est un détaillant canadien spécialisé dans les vêtements pour dames. La société détient sept bannières : Reitmans, Smart Set, RW & CO., Thyme Maternité, Penningtons, Addition Elle et Cassis. Chaque bannière vise un créneau précis du marché de détail et possède un programme de marketing qui lui est propre, de même qu'un site Web distinct. Ainsi, la société peut continuer d'améliorer ses marques et d'assurer une fidélisation accrue de sa clientèle. La société a plusieurs concurrents dans chacun de ces divers créneaux, y compris des chaînes de magasins spécialisées locales, régionales et nationales, des grands magasins ainsi que des concurrents étrangers. La société exploite des magasins partout au Canada, dans les galeries marchandes, les centres commerciaux linéaires et les mégacentres commerciaux de même que sur les grandes artères commerciales. La société veille au développement constant de tous ses secteurs d'activité en investissant dans les magasins, la technologie et son personnel. La société poursuit sa croissance en continuant d'offrir aux consommateurs canadiens des vêtements et des accessoires de mode à prix abordables offrant le meilleur rapport qualité-prix. La société s'est lancée dans le commerce électronique de marchandises pour ses bannières taille plus (Penningtons et Addition Elle) et, en novembre 2007, elle a mis sur pied un site Web de commerce électronique pour ces bannières. La société est encouragée par l'accueil favorable que la clientèle d'utilisateurs réserve au site, dont les résultats se sont révélés prometteurs, du fait qu'elle offre à sa clientèle toute la commodité du magasinage en ligne. La société envisage la possibilité de lancer des bannières additionnelles de commerce électronique dans l'année qui vient. PRINCIPAUX RENSEIGNEMENTS FINANCIERS (en milliers, sauf les montants par action) Exercices terminés les 31 janvier 2 février 3 février 2009 2008 2007(*) Chiffre d'affaires 1 050 861 $ 1 057 720 $ 1 042 509 $ Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice 127 177 159 216 153 366 Bénéfice net 85 806 114 902(1) 82 469(2) Bénéfice par action ("BPA") De base 1,21 1,61(1) 1,17(2) Dilué 1,21 1,60(1) 1,15(2) Total de l'actif 633 239 620 960 600 411 Dette à long terme(3) 12 731 13 951 15 097 Dividendes par action 0,72 0,66 0,58 (*) Exercice comportant 53 semaines 1 Compte non tenu de l'incidence des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec, le bénéfice net de l'exercice se serait établi à 107 753 $, le BPA de base à 1,51 $ et le BPA dilué à 1,50 $. 2 Compte non tenu de l'incidence des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec, le bénéfice net de l'exercice se serait établi à 102 523 $, le BPA de base à 1,46 $ et le BPA dilué à 1,43 $. 3 Compte non tenu de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an, des crédits reportés au titre des contrats de location et du passif au titre des prestations constituées. RESULTATS D'EXPLOITATION CONSOLIDES DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINE LE 31 JANVIER 2009 (L' "EXERCICE 2009") ET COMPARAISON AUX RESULTATS D'EXPLOITATION CONSOLIDES DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINE LE 2 FEVRIER 2008 (L' "EXERCICE 2008") Le chiffre d'affaires pour l'exercice 2009 a reculé de 0,6 %, pour se chiffrer à 1 050 861 000 $ contre 1 057 720 000 $ pour l'exercice 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 4,0 %. Aux premier et deuxième trimestres de l'exercice 2009, la faiblesse continue de l'économie américaine et les hausses marquées du prix de certains produits de base au Canada, notamment le pétrole et le gaz, ont eu des répercussions sur la confiance des consommateurs et ont donné lieu à une baisse généralisée de l'affluence, les consommateurs ayant réduit leurs dépenses en vêtements. Plus particulièrement, les conditions météorologiques défavorables, atteignant presque des records historiques de chute de neige jusqu'au printemps dans le centre et l'est du Canada, ont contribué à un ralentissement de la demande de marchandises printanières puisque les consommateurs ont reporté leurs achats. Les conditions météorologiques défavorables se sont maintenues à l'échelle du Canada en mai, en juin et en juillet; les précipitations ont été plus élevées que la moyenne, et les températures, sous les normales. Ces conditions ont eu des répercussions sur les habitudes d'achat des consommateurs; ceux-ci ont en effet reporté leurs achats, situation qui a fait en sorte que la société a dû intensifier ses activités promotionnelles afin de gérer les niveaux de stocks. Au troisième trimestre de l'exercice 2009, la conjoncture économique mondiale s'est considérablement détériorée. En dépit de perspectives relativement plus favorables au Canada, la confiance des consommateurs a continué de se ressentir des préoccupations à l'égard des marchés financiers et de la crainte d'une récession. Cette situation a exercé des pressions à la baisse sur les prix au détail pour les vêtements, pendant que s'accentuaient parallèlement les inquiétudes à l'égard des niveaux de stocks. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009, les conditions économiques se sont aggravées, l'incidence de la crise financière sévissant aux Etats-Unis se faisant désormais sentir de ce côté-ci de la frontière et les habitudes de dépenses de consommation reflétant une inquiétude grandissante face à la récession. Selon Statistique Canada, les ventes constatées dans le secteur de la vente de vêtements et d'accessoires ont diminué de 3,7 % en décembre 2008, après plusieurs mois de repli. Préoccupés par la hausse du chômage, les consommateurs, dont la confiance continue de s'effriter, ont limité leurs dépenses, toutes catégories confondues, mais particulièrement en matière de vêtements. Le BAIIA de l'exercice 2009 a diminué de 18 245 000 $, ou 9,2 %, pour s'établir à 180 931 000 $, comparativement à 199 176 000 $ pour l'exercice 2008. S'élevant à 65,4 % pour l'exercice 2009, la marge brute de la société demeure inchangée par rapport à celle de l'exercice 2008, compte tenu d'un ajustement pour inclure les frais de transport et certains frais du centre de distribution, lesquels étaient exclus du calcul de la marge brute à l'exercice 2008, mais inclus dans le calcul de celle de l'exercice 2009 en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable (tel qu'il est expliqué à la section "Adoption de nouvelles normes comptables" paraissant plus loin). Le recul de 6 859 000 $ du chiffres d'affaires à l'exercice 2009 en regard de celui de l'exercice 2008 a entraîné un repli à hauteur de près de 4 500 000 $ de la marge brute (et du BAIIA). Puisque la société règle la majeure partie de ses achats de marchandises en dollars américains, une variation importante de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du dollar américain pourrait avoir une incidence sur le bénéfice. L'affaiblissement du dollar canadien face à la devise américaine entre les exercices 2008 et 2009 n'a pas eu d'incidence notable sur le BAIIA, principalement en raison d'un taux de change moyen en dollars américains relativement comparable en 2008 et en 2009. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,08 $ CA à l'exercice 2009, contre 1,06 $ CA à l'exercice 2008. Le dollar canadien était presque à parité avec le dollar américain pendant les six premiers mois de l'exercice 2009, alors qu'il s'est affaibli au troisième trimestre et qu'il s'est déprécié encore davantage au dernier trimestre. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour l'exercice 2009 ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 0,97 $ CA (respectivement, 1,19 $ et 0,91 $ pour l'exercice 2008). Se trouvent parmi les éléments importants des coûts d'exploitation des magasins ayant eu un effet défavorable sur le BAIIA, les salaires, en hausse de 48 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires, ainsi que les loyers et les coûts d'occupation, lesquels se sont accrus de 97 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires. L'accroissement combiné de 145 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires de ces coûts a eu une incidence négative sur le BAIIA, se traduisant par une diminution d'environ 15 000 000 $ de ce dernier, laquelle a été contrebalancée par de légères améliorations au niveau des autres charges des magasins. La charge d'amortissement pour l'exercice 2009 s'est élevée à 58 184 000 $, contre 50 098 000 $ pour l'exercice précédent. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 2 577 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un montant de 1 793 000 $ pour l'exercice précédent. Le revenu de placement pour l'exercice 2009 a chuté de 51,9 %, pour s'établir à 5 351 000 $, comparativement à 11 128 000 $ pour l'exercice précédent. La cession de titres négociables au quatrième trimestre de l'exercice 2008 a contribué à la réduction du revenu de dividendes pour l'exercice 2009, qui s'est élevé à 1 719 000 $, comparativement à 2 398 000 $ pour l'exercice 2008. La cession de titres négociables au quatrième trimestre de l'exercice 2009 a entraîné un montant net de pertes en capital de 2 350 000 $ pour l'exercice 2009, lesquelles ont été reportées en arrière à des fins fiscales afin de permettre à la société de recouvrer des impôts d'exercices antérieurs, comparativement à des gains en capital d'un montant net totalisant 474 000 $ pour l'exercice 2008. Les intérêts créditeurs ont diminué pour l'exercice 2009, s'établissant à 5 982 000 $, contre 8 256 000 $ pour l'exercice 2008, en raison de la baisse marquée des taux d'intérêt. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour atteindre 921 000 $ pour l'exercice 2009, alors qu'ils se sont établis à 990 000 $ pour l'exercice 2008. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts pour l'exercice 2009 s'est élevée à 41 371 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 32,5 %. La charge d'impôts pour l'exercice 2008 s'est élevée à 44 314 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 27,8 % (32,3 % compte non tenu d'un recouvrement d'impôts aux termes d'un avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec). L'écart entre les taux d'imposition effectifs est principalement attribuable à une diminution de la charge fiscale de la société à hauteur de 7 149 000 $ pour l'exercice 2008 en raison du règlement des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif émis en rapport avec le projet de loi 15 adopté par l'Assemblée nationale du Québec. Pour l'exercice 2009, le bénéfice net a reculé de 25,3 % pour se chiffrer à 85 806 000 $ (bénéfice dilué par action de 1,21 $), comparativement à 114 902 000 $ (bénéfice dilué par action de 1,60 $) pour l'exercice 2008. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Pour l'exercice 2009, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, ont excédé 200 000 000 $ US. Le dollar canadien est resté vigoureux jusqu'en septembre 2008. En octobre 2008, le dollar canadien s'est largement déprécié par rapport au dollar US et s'est maintenu en deçà des taux qu'il avait connus plus tôt dans l'année. En raison de la vigueur du dollar canadien au cours de la quasi-totalité de l'exercice 2009, la société a satisfait à son obligation grâce à des achats au prix au comptant. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains, dont des contrats d'option sur devises assortis d'échéances d'au plus trois mois. Pour l'exercice 2009, la société a ouvert 47 magasins, soit 17 Reitmans, 5 Smart Set, 7 RW & CO., 4 Thyme Maternité, 4 Penningtons, 8 Addition Elle et 2 Cassis, et elle en a fermé 32. En conséquence, au 31 janvier 2009, la société comptait 973 magasins en exploitation, soit 372 Reitmans, 166 Smart Set, 59 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 16 Cassis, 161 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 958 magasins un an auparavant. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités. RESULTATS D'EXPLOITATION CONSOLIDES DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINE LE 2 FEVRIER 2008 (L' "EXERCICE 2008") ET COMPARAISON AUX RESULTATS D'EXPLOITATION CONSOLIDES DE L'EXERCICE COMPORTANT 53 SEMAINES TERMINE LE 3 FEVRIER 2007 (L' "EXERCICE 2007") Le chiffre d'affaires pour l'exercice 2008 a augmenté de 1,5 %, pour se chiffrer à 1 057 720 000 $, contre 1 042 509 000 $ pour l'exercice 2007. La hausse du chiffre d'affaires est attribuable à l'ajout net de 38 magasins sur douze mois, malgré l'inclusion d'une semaine supplémentaire au cours de l'exercice précédent. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 2,0 % par rapport à celui de la période correspondante de 52 semaines. Les conditions de vente difficiles au cours de l'exercice 2008 s'expliquent, entre autres facteurs, par la persistance des conditions météorologiques inhabituelles dans la quasi-totalité des marchés importants, le magasinage outre-frontière, qui s'est accru à la faveur de la vigueur constante du dollar canadien et la hausse importante du coût de certains produits de base, plus particulièrement le pétrole et le gaz. Ces facteurs ont entraîné une diminution de la confiance des consommateurs et une baisse généralisée de l'affluence, les consommateurs ayant réduit leurs dépenses en vêtements. Le chiffre d'affaires des magasins Cassis au cours des six premiers mois de l'exercice 2008 a été inférieur aux attentes et, par conséquent, la société a repositionné la gamme de marchandises offerte afin de mieux tenir compte du marché cible. Tous les magasins Cassis ont fait l'objet d'une fermeture temporaire de deux semaines en août 2007 afin de permettre à la société d'apporter des modifications à l'aspect initial des magasins et de regarnir les magasins avec de la nouvelle marchandise mieux adaptée au marché cible. Tous les magasins ont rouvert au début de septembre 2007, et les résultats se sont améliorés du fait d'une augmentation de l'achalandage. La direction s'attend à ce que ces nouvelles mesures continuent d'entraîner une amélioration importante de la performance de cette bannière et elle est encouragée par les résultats récents. Pour l'exercice 2008, le BAIIA a augmenté de 12 364 000 $, ou 6,6 %, pour s'établir à 199 176 000 $ comparativement à 186 812 000 $ pour l'exercice 2007. En dépit d'un environnement très concurrentiel favorisant les promotions, la marge brute de la société s'est maintenue au cours de l'exercice. La marge brute a augmenté de 27 points de base par rapport à celle de l'exercice précédent (période comparable de 52 semaines). L'appréciation du dollar canadien a continué d'avoir une incidence favorable sur la marge brute au cours de l'exercice. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour l'exercice ont varié entre un plafond de 1,19 $ CA et un plancher de 0,91 $ (respectivement 1,18 $ et 1,09 $ pour l'exercice 2007). Les stocks se sont accumulés en raison du recul de la demande des consommateurs, obligeant ainsi toutes les bannières à démarquer davantage leurs marchandises pour les écouler. Les pressions causées par le magasinage outre-frontière, par le surplus de marchandises découlant d'un report de la demande des consommateurs en raison des conditions météorologiques et par un environnement plus concurrentiel dans le secteur de la vente au détail ont eu une incidence sur le bénéfice d'exploitation. La société offre un régime incitatif de primes pour les salariés, lequel se fonde sur des objectifs liés au rendement de l'exploitation, et une charge connexe est constatée à l'égard de l'atteinte de ces objectifs. Pour l'exercice 2008, la charge au titre des primes a été inférieure de 20 750 000 $ à celle de l'exercice 2007 dû au fait que des objectifs liés au rendement de l'exploitation établis pour l'exercice 2008 n'ont pas été atteints. La charge d'amortissement pour l'exercice 2008 s'est élevée à 50 098 000 $, contre 44 946 000 $ pour l'exercice précédent. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 1 793 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un montant de 4 216 000 $ pour l'exercice précédent. Le revenu de placement pour l'exercice 2008 a diminué de 11,4 %, pour s'établir à 11 128 000 $, comparativement à 12 556 000 $ pour l'exercice précédent. Le revenu de dividendes pour l'exercice 2008 s'est élevé à 2 398 000 $, comparativement à 3 258 000 $ pour l'exercice 2007, alors que le montant net des gains en capital pour l'exercice 2008 s'est établi à 474 000 $, comparativement à 2 289 000 $ pour l'exercice précédent. Les intérêts créditeurs ont augmenté pour l'exercice 2008, s'établissant à 8 256 000 $ contre 7 009 000 $ pour l'exercice 2007 en raison des intérêts gagnés sur des soldes d'encaisse accrus. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué, pour se situer à 990 000 $ pour l'exercice 2008, alors qu'ils se sont établis à 1 056 000 $ au cours de l'exercice 2007. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. Pour l'exercice 2008, le bénéfice net a augmenté de 39,3 % pour se chiffrer à 114 902 000 $ (bénéfice dilué de 1,60 $ par action), comparativement à 82 469 000 $ (bénéfice dilué de 1,15 $ par action) pour l'exercice 2007. Compte non tenu des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec de 20 054 000 $ pour l'exercice 2007 et de l'ajustement découlant du règlement au cours de l'exercice 2008, dont il est question ci-après, le bénéfice net et le bénéfice dilué par action pour l'exercice terminé le 2 février 2008 se seraient élevés à 107 753 000 $, ou 1,50 $ par action, comparativement à 102 523 000 $, ou 1,43 $ par action, pour l'exercice 2007. En juin 2006, l'Assemblée nationale du Québec a déposé un projet de loi (projet de loi 15) qui a modifié rétroactivement certaines lois fiscales en vertu desquelles la société est assujettie à des impôts et à des intérêts supplémentaires pour les années 2003, 2004 et 2005. Conformément aux principes comptables généralement reconnus, par suite des avis de nouvelles cotisations du gouvernement du Québec reçus, un montant de 20 054 000 $ au titre des impôts et des intérêts rétroactifs a été passé en charges au cours de l'exercice 2007 et un montant supplémentaire de 1 877 000 $ a été passé en charges au cours de l'exercice 2008. En janvier 2008, la société a conclu une entente avec l'Agence du revenu du Canada, le ministère des Finances de l'Alberta, le ministère des Finances de l'Ontario et Revenu Québec pour régler toutes les questions découlant de ces avis de nouvelles cotisations. L'entente définitive prévoit que la société devra verser 12 905 000 $ pour régler toutes les questions connexes en suspens et, par conséquent, une diminution de 7 149 000 $ de la charge d'impôts de la société, déduction faite du montant de 1 877 000 $ au titre de la contrepassation des intérêts débiteurs de l'exercice en cours, a été constatée pour l'exercice 2008. La société a réglé le passif impayé après la fin de l'exercice 2008. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre longtemps d'avance des engagements pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. La majeure partie de ces achats doit être réglée en dollars américains. Pour l'exercice 2008, ces achats ont excédé 198 000 000 $ US. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains au plus bas coût possible tout en se ménageant l'occasion de tirer profit d'une hausse de la valeur du dollar canadien. Pour l'exercice 2008, ces stratégies ont permis à la société d'améliorer sa marge brute alors que la valeur du dollar canadien s'est renforcée. Au cours de l'exercice 2008, la société a ouvert 65 magasins, dont 18 Reitmans, 9 Smart Set, 8 RW & CO., 8 Thyme Maternité, 4 Cassis, 7 Penningtons et 11 Addition Elle et elle a fermé 27 magasins. Par conséquent, au 2 février 2008, la société exploitait 958 magasins, soit 369 Reitmans, 162 Smart Set, 53 RW & CO., 73 Thyme Maternité, 14 Cassis, 162 Penningtons et 125 Addition Elle, comparativement à un total de 920 magasins à l'exercice précédent. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités. RESULTATS DU QUATRIEME TRIMESTRE COMPORTANT 13 SEMAINES TERMINE LE 31 JANVIER 2009 ET COMPARAISON AUX RESULTATS DE LA PERIODE DE 13 SEMAINES TERMINEE LE 2 FEVRIER 2008 Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre de l'exercice 2009 a reculé de 2,9 % pour atteindre 261 801 000 $ contre 269 618 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables pour la période de 13 semaines a diminué de 5,6 % par rapport à la période comparable de l'exercice précédent. Au quatrième trimestre, l'économie mondiale s'est grandement détériorée et le Canada et les Etats-Unis sont officiellement entrés en récession. La confiance des consommateurs a continué de se ressentir des préoccupations à l'égard des marchés financiers et de l'augmentation du taux de chômage. Cette situation a exercé des pressions à la baisse sur les prix au détail pour les vêtements, pendant que s'accentuaient les inquiétudes à l'égard des niveaux de stocks. Selon Statistique Canada, les ventes constatées dans le secteur de la vente de vêtements et d'accessoires ont diminué de 3,7 % en décembre 2008, après plusieurs mois de repli. Préoccupés par la hausse du chômage, les consommateurs, dont la confiance continue de s'effriter, ont limité leurs dépenses, toutes catégories confondues, mais particulièrement en matière de vêtements. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009, le BAIIA a reculé de 22 386 000 $, ou 42,9 %, pour s'établir à 29 739 000 $, comparativement à 52 125 000 $ au trimestre correspondant de l'exercice précédent. La marge brute de la société a fléchi de 340 points de base au quatrième trimestre de l'exercice à l'étude, passant de 64,2 % au quatrième trimestre de l'exercice 2008 à 60,8 %, compte tenu d'un ajustement pour inclure les frais de transport et certains frais du centre de distribution, lesquels étaient exclus du calcul de la marge brute au quatrième trimestre de l'exercice 2008, mais inclus dans le calcul de celle du quatrième trimestre de l'exercice 2009 en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable (tel qu'il est expliqué à la section "Adoption de nouvelles normes comptables" paraissant plus loin). Le recul de 7 817 000 $ du chiffre d'affaires au quatrième trimestre de l'exercice 2009 en regard de celui du quatrième trimestre de l'exercice 2008 a entraîné un repli à hauteur de près de 4 800 000 $ de la marge brute (et du BAIIA). Puisque la société règle la majeure partie de ses achats de marchandises en dollars américains, la variation importante de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du dollar américain enregistrée au cours du quatrième trimestre de l'exercice 2009 a entraîné une diminution de près de 12 000 000 $ du BAIIA. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009, l'affaiblissement marqué de la valeur du dollar canadien par rapport à sa valeur un an auparavant a joué un rôle déterminant dans le recul de la marge bénéficiaire brute. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,23 $ CA au quatrième trimestre de l'exercice 2009, contre 1,00 $ CA au trimestre correspondant en 2008. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour le dernier trimestre de l'exercice 2009 ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 1,15 $ CA (respectivement, 1,03 $ et 0,92 $ pour le dernier trimestre de l'exercice 2008). Les coûts d'exploitation des magasins pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009 sont comparables à ceux de la période correspondante de l'exercice précédent, malgré une augmentation des loyers et des coûts d'occupation de 129 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires. Les frais indirects engagés par la société se sont accrus d'environ 5 000 000 $, principalement en raison d'ajustements totalisant 3 250 000 $ au titre du régime incitatif de primes. La charge d'amortissement du quatrième trimestre de l'exercice à l'étude s'est élevée à 14 887 000 $, comparativement à 13 598 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2008. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 191 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un montant de 522 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2008. Au quatrième trimestre, une perte de placement totalisant 528 000 $ a été constatée, comparativement à un revenu de placement de 1 451 000 $ à l'exercice 2008. Le revenu de dividendes pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009 s'est établi à 495 000 $, comparativement à 565 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2008. Le montant net des pertes en capital au quatrième trimestre s'est élevé à 2 350 000 $, comparativement à un montant net de pertes en capital de 1 517 000 $ pour la période correspondante de l'exercice 2008. Les intérêts créditeurs ont diminué au quatrième trimestre de l'exercice, s'établissant à 1 327 000 $, contre 2 403 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2008, en raison de la baisse marquée des taux d'intérêt. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour atteindre 224 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2009, alors qu'ils se sont établis à 241 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2008. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts du quatrième trimestre de l'exercice 2009 s'est élevée à 5 119 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 36,3 % (30,0 % compte non tenu d'un ajustement effectué pour tenir compte des impôts de l'exercice précédent). La charge d'impôts pour le quatrième trimestre de 2008 s'est élevée à 2 690 000 $, soit un taux d'imposition effectif de 6,8 % (28,3 % compte non tenu d'un recouvrement d'impôts aux termes d'un avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec). L'écart entre les taux d'imposition effectifs est principalement attribuable à l'incidence d'un recouvrement d'impôts constaté au cours du quatrième trimestre de 2008 relativement aux avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif émis en rapport avec le projet de loi 15 adopté par l'Assemblée nationale du Québec. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009, le bénéfice net a chuté de 75,8 % pour s'établir à 8 981 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,13 $), comparativement à 37 047 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,52 $) au même trimestre de l'exercice précédent. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Au quatrième trimestre, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, se sont chiffrés à environ 37 000 000 $ US. La société a satisfait à ses exigences en matière de dollars américains au moyen d'achats au prix au comptant au cours du quatrième trimestre, malgré la dépréciation du dollar canadien. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains, dont des contrats d'option sur devises assortis d'échéances d'au plus trois mois. La société n'a conclu aucun contrat d'option sur devises au quatrième trimestre. Au cours du quatrième trimestre, la société a ouvert 8 magasins, soit 1 Reitmans, 1 Smart Set, 1 RW & CO., 1 Thyme Maternité, 2 Cassis, 1 Penningtons et 1 Addition Elle, et elle en a fermé 13. En conséquence, au 31 janvier 2009, la société comptait 973 magasins en exploitation, soit 372 Reitmans, 166 Smart Set, 59 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 16 Cassis, 161 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 958 magasins un an auparavant. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités. SOMMAIRE DES RESULTATS TRIMESTRIELS Le tableau ci-dessous présente les principales données financières consolidées pour les huit trimestres les plus récents. Ces renseignements trimestriels non vérifiés ont été préparés sur la même base que l'ont été les états financiers consolidés annuels. Les résultats d'exploitation pour un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats prévus pour une période ultérieure. Pour mesurer le rendement de la société d'une période à l'autre, compte non tenu des variations découlant de l'incidence des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec, tel qu'il est mentionné à la page 8, la société utilise le bénéfice net ajusté et le bénéfice par action ajusté (de base et dilué), lesquels sont calculés comme le bénéfice net et le bénéfice par action (de base et dilué), à l'exclusion de cet élément. Bien que les PCGR du Canada exigent l'inclusion de cet élément, la société est d'avis que son exclusion permet une meilleure comparabilité de ses résultats financiers et une meilleure compréhension des tendances du rendement de ses activités. ------------------------------------------------------------------------- (en milliers, Bénéfice par sauf les montants Bénéfice par action ("BPA") par action) action ("BPA") ajusté Bénéfice Chiffre Bénéfice De net De d'affaires net base Dilué ajusté base Dilué ------------------------------------------------------------------------- 31 janvier 2009 261 801 $ 8 981 $ 0,13 $ 0,13 $ 8 981 $ 0,13 $ 0,13 $ 1er novembre 2008 271 240 23 004 0,33 0,32 23 004 0,33 0,32 2 août 2008 289 502 35 385 0,50 0,50 35 385 0,50 0,50 3 mai 2008 228 318 18 436 0,26 0,26 18 436 0,26 0,26 2 février 2008 269 618 37 047 0,52 0,52 28 506 0,40 0,40 3 novembre 2007 265 465 27 394 0,39 0,38 27 869 0,40 0,39 4 août 2007 291 942 32 077 0,45 0,44 32 540 0,46 0,45 5 mai 2007 230 695 18 384 0,26 0,26 18 838 0,27 0,27 ------------------------------------------------------------------------- Le commerce de détail est saisonnier et, les résultats d'exploitation d'une période intermédiaire ne sont pas nécessairement indicatifs des résultats de l'exercice complet. BILAN La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 214 054 000 $, en baisse de 0,1 % par rapport à ceux de 214 301 000 $ un an auparavant. La société ne détient pas de papier commercial adossé à des actifs. Les titres négociables que détient la société sont constitués principalement d'actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Au 31 janvier 2009, les titres négociables (présentés à la juste valeur) s'élevaient à 32 818 000 $, contre 30 053 000 $ pour l'exercice précédent, en hausse de 2 765 000 $. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers, et les reculs généralisés des bourses qui se sont produits récemment ont fait baisser le cours de ces titres sur le marché. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, vu que plus de 85 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme de courte échéance dans de grandes banques à charte canadiennes. Les débiteurs se sont établis à 2 689 000 $, soit en baisse de 857 000 $ par rapport à ceux de l'exercice précédent. Les débiteurs de la société se composent essentiellement des ventes par carte de crédit effectuées au cours des quelques derniers jours du trimestre. Les impôts sur le bénéfice recouvrables se sont chiffrés à 3 826 000 $, contre des impôts à payer de 16 546 000 $ à l'exercice précédent. La réduction du passif d'impôts est attribuable au paiement de 12 905 000 $, que la société a fait en mars 2008 pour régler toutes les questions liées aux avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec émis en rapport avec le projet de loi 15 adopté par l'Assemblée nationale du Québec, ainsi qu'à la hausse des acomptes provisionnels, qui a donné lieu à la réduction des impôts à payer au titre de l'exercice en cours. Pour l'exercice à l'étude, les stocks de marchandises se sont élevés à 64 061 000 $, soit 11 620 000 $ de plus qu'à l'exercice précédent, en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable, tel qu'il est décrit à la section "Adoption d'une nouvelle norme comptable" paraissant plus loin. L'adoption de cette nouvelle norme comptable par la société a entraîné une augmentation de 9 262 000 $ des stocks à la fin du quatrième trimestre de l'exercice. En raison de la modification de la convention comptable de la société à l'égard des stocks, le solde des stocks au 31 janvier 2009 n'est pas comparable à celui au 2 février 2008. Les charges payées d'avance ont totalisé 11 402 000 $, soit environ 11 445 000 $ de moins que celles de l'exercice précédent, surtout du fait que le loyer de février 2008 a été payé et classé dans les éléments payés d'avance au cours de l'exercice 2008. Les impôts futurs découlent de l'écart entre la valeur comptable de l'actif et du passif et leurs assiettes d'imposition respectives, et ils sont constatés aux taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur applicables afin de tenir compte de leurs incidences fiscales futures. La société a constaté une provision pour moins-value de 554 000 $ au titre des impôts futurs à l'égard de ses pertes non réalisées sur ses actifs financiers disponibles à la vente, puisque la réalisation de ces actifs d'impôts futurs n'est pas considérée comme étant plus probable qu'improbable. Cette provision pour moins-value, pour laquelle une compensation a été inscrite dans les autres éléments du résultats étendu, a pour effet de diminuer les actifs d'impôts futurs sur ces pertes non réalisées. L'inscription de cette provision pour moins-value n'a aucune incidence sur la trésorerie. En outre, une telle provision n'empêchera pas la société d'avoir recours à ses reports prospectifs de pertes fiscales non réalisées lorsque ses résultats tendront vers la rentabilité. La société a investi 58 152 000 $ en acquisitions d'immobilisations pour l'exercice 2009, contre 73 402 000 $ à l'exercice précédent. Son investissement consiste en 52 430 000 $ dans des coûts de construction et de rénovation de magasins (59 648 000 $ en 2008) et en 5 722 000 $ pour le bureau de la rue Sauvé et le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa (13 754 000 $ en 2008). La société a réduit ses dépenses en immobilisations prévues à l'égard de la construction et la rénovation de magasins au cours de l'exercice 2010 en raison de la conjoncture défavorable. Les créditeurs et charges à payer se sont établis à 70 632 000 $, soit une hausse de 1 443 000 $ par rapport à ceux de l'exercice précédent. Les créditeurs de la société se composent, dans une large mesure, de comptes fournisseurs et de passifs au titre des cartes et chèques-cadeaux non utilisés. La société offre un régime de retraite à prestations déterminées (le "régime"). Une évaluation actuarielle en a été faite en date du 31 décembre 2007 en vue de déterminer le passif estimatif que la société a engagé relativement aux provisions du régime. Cette évaluation a été mise à jour pour tenir compte de la baisse généralisée des marchés boursiers qui a eu lieu au cours de l'exercice 2009 et qui a provoqué le repli de la valeur au marché de l'actif du régime. Par conséquent, la société a constaté une charge plus importante que projeté. En outre, au troisième trimestre, la société a choisi de contribuer 865 000 $ au régime afin de financer entièrement l'exigence de solvabilité déterminée par ses actuaires. La société est aussi le promoteur d'un régime complémentaire de retraite pour certains cadres dirigeants ("RCRCD"). Le RCRCD n'est pas capitalisé, et lorsqu'une obligation survient relativement aux paiements à effectuer aux termes du RCRCD (par exemple, lorsqu'un participant admissible prend sa retraite et commence à toucher des prestations aux termes du RCRCD), les paiements sont portés en diminution du montant accumulé, à mesure que les paiements sont effectués. Pour l'exercice 2009, un montant de 2 825 000 $ (1 533 000 $ en 2008) a été passé en charges au titre des deux régimes. Pour déterminer le taux de rendement à long terme prévu servant au calcul du coût net des prestations de la période applicable à la juste valeur des actifs, la société tient à la fois compte de son expérience passée et d'estimations futures du rendement des placements à long terme, de même que de la composition prévue des actifs de ses régimes et des taux de rendement à long terme prévus du marché dans l'avenir. En ce qui concerne l'exercice 2009, la société a supposé un taux de rendement à long terme de 7,50 % sur la juste valeur des actifs du plan pour calculer le coût net des prestations de la période. Or, compte tenu du rendement récent des actifs de ses régimes et des marchés nord-américains des actions, la société réduira, avec prise d'effet dès l'exercice 2010, le taux de rendement à long terme prévu des actifs des régimes de 7,50 % à 7,0 %, afin de refléter les attentes actuelles de la direction en matière de rendement à long terme sur les placements. GESTION DES RISQUES D'EXPLOITATION Conjoncture économique Les ventes au détail au Canada ont été meilleures qu'aux Etats-Unis pendant la majeure partie de 2008, mais elles ont ralenti de manière notable au second semestre, alors que le Canada a commencé à ressentir les effets de la crise financière. Les détaillants canadiens de vêtements ont réduit davantage leurs prix au fur et à mesure que la demande des consommateurs diminuait. La situation financière de la société est solide et, contrairement à bien des entreprises qui ressentent l'effet de l'accès désormais limité au crédit, elle dispose de beaucoup de liquidités et de suffisamment de sources de crédit disponible pour répondre à ses besoins. Concurrence Le secteur canadien du vêtement est très concurrentiel et compte parmi ses joueurs, des grands magasins, des chaînes de magasins spécialisées et des détaillants indépendants. Il n'existe pas de barrière efficace pour empêcher l'entrée sur le marché de détail canadien du vêtement d'un concurrent éventuel, qu'il soit étranger ou canadien. En fait, la société a constaté au cours des dernières années l'arrivée d'un certain nombre de concurrents étrangers qui exercent maintenant des activités dans pratiquement tous les créneaux du commerce de détail canadien au sein desquels la société est présente. La société estime qu'elle est bien placée pour concurrencer les autres détaillants. La société exploite sept bannières différentes, et les marchandises qu'elle offre sont diversifiées, puisque chaque bannière cible un créneau particulier du marché du vêtement pour dames au Canada. Les magasins de la société proposent aux consommateurs des vêtements mode à prix abordables d'un océan à l'autre. De même, les Canadiennes ont accès à de nombreux sites de magasinage en ligne à l'échelle internationale. Saisonnalité La vente de vêtements pour dames constitue la principale activité de la société, activité qu'elle exerce à partir de 973 points de vente loués et exploités sous sept bannières dans l'ensemble du Canada. Les activités de la société sont de nature saisonnière et elles sont assujetties à divers facteurs qui ont une incidence directe sur les ventes au détail de vêtements, facteurs sur lesquels la société n'a aucun contrôle, à savoir les conditions météorologiques, le degré de confiance des consommateurs, les changements dans les habitudes d'achat et la possibilité de changements rapides dans les tendances de la mode. Distribution et chaîne d'approvisionnement La société est tributaire de l'efficacité de l'exploitation de son seul et unique centre de distribution. Ainsi, toute perturbation majeure de l'exploitation du centre de distribution (par exemple, catastrophe naturelle, panne des systèmes et destruction ou dommages majeurs causés par un incendie) risque de retarder de façon importante ou d'empêcher le ravitaillement de ses magasins en temps opportun, ce qui pourrait entraîner des pertes de ventes futures qui risqueraient de diminuer considérablement les résultats d'exploitation de la société. Technologie de l'information La société est tributaire de ses systèmes informatiques pour gérer son exploitation, lesquels sont composés d'une gamme complète de systèmes financiers, de ventes de détail, de marchandisage, de contrôle des stocks, de planification, de prévision, de préparation de rapports et de distribution. La société investit régulièrement dans la mise à niveau, l'amélioration, l'entretien et le remplacement de ces systèmes. Toute perturbation majeure de la performance de ces systèmes pourrait entraîner d'importantes répercussions négatives sur l'exploitation et les résultats financiers de la société. Réglementation gouvernementale La direction estime que la société est dotée d'une structure des plus efficaces pour exercer ses activités dans toutes les provinces et dans tous les territoires canadiens. De ce fait, elle est assujettie à tous changements importants et négatifs susceptibles de survenir dans une ou dans plusieurs de ces compétences territoriales, changements qui risqueraient d'avoir une incidence sur le bénéfice et le chiffre d'affaires, les taux d'imposition, les droits de douanes, les quotas imposés ou rétablis et toutes autres questions légiférées ou réglementées par l'Etat. Sources d'approvisionnement en marchandise La quasi-totalité de la marchandise de la société est vendue sous sa marque maison. Pour l'exercice 2009, aucun fournisseur n'a représenté plus de 10 % des achats de la société (en dollars et/ou en unités), et il existe une panoplie de sources (tant au pays qu'à l'étranger) pour presque toute la marchandise offerte. La société entretient de bonnes relations avec ses fournisseurs et elle n'a aucune raison de croire qu'elle est exposée à des risques importants qui l'empêcheraient de faire l'acquisition, la distribution et/ou la vente de marchandises, et ce, sur une base permanente. GESTION DES RISQUES FINANCIERS Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation du cours des actions, sont fournies ci-après. Risque de crédit Le risque de crédit s'entend du risque lié à toute perte inattendue attribuable au défaut d'un client ou d'une contrepartie à un instrument financier de respecter ses obligations contractuelles. Les instruments financiers de la société qui l'exposent à des concentrations du risque de crédit sont essentiellement constitués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des titres négociables, des débiteurs et des contrats d'options sur devises. La société atténue son exposition au risque de crédit à l'égard de la trésorerie et des équivalents de trésorerie en investissant ses liquidités disponibles dans des dépôts à court terme auprès d'institutions financières canadiennes et dans du papier commercial dont la cote n'est pas inférieure à R1. Les titres négociables de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes hautement cotées. Les débiteurs de la société consistent essentiellement en des créances sur cartes de crédit contractées au cours des derniers jours de l'exercice et réglées au cours des premiers jours de l'exercice suivant. Au 31 janvier 2009, l'exposition de la société au risque de crédit à l'égard de ces instruments financiers s'établissait comme suit : Trésorerie et équivalents de trésorerie 214 054 000 $ Titres négociables 32 818 000 Débiteurs 2 689 000 ------------- 249 561 000 $ ------------- ------------- Risque de liquidité Le risque de liquidité est lié à la possibilité que la société ne soit pas en mesure de respecter ses obligations financières à leur échéance. Pour gérer le risque de liquidité, la société s'assure, dans la mesure du possible, qu'elle disposera toujours des liquidités nécessaires pour respecter ses obligations à leur échéance. L'échéance contractuelle de la plupart des créditeurs est d'au plus six mois. Au 31 janvier 2009, la société disposait de liquidités importantes, soit d'un montant de 246 872 000 $ sous forme de trésorerie, d'équivalents de trésorerie et de titres négociables. En outre, la société dispose de facilités de crédit non garanties de 125 000 000 $ assujetties à des révisions annuelles. La société a financé les travaux d'agrandissement de ses magasins au moyen de flux de trésorerie générés à l'interne et ses facilités de crédit non garanties servent à financer ses besoins en fonds de roulement saisonniers liés à l'achat de marchandise en dollars américains. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire portant intérêt au taux de 6,40 %, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société. Risque de change La société achète une quantité importante de marchandises libellées en dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Au 31 janvier 2009 et au 2 février 2008, aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 72 000 $ et de créditeurs s'élevant à 1 081 000 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 31 janvier 2009, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, n'aurait pas eu d'incidence importante sur les états financiers consolidés. Risque de taux d'intérêt L'exposition de la société aux fluctuations des taux d'intérêt est essentiellement liée à tout découvert libellé en dollars canadiens ou dollars américains sur ses comptes bancaires et aux intérêts gagnés sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement non garanties d'au plus 125 000 000 $ qu'elle utilise pour les lettres de crédit de soutien et lettres de crédit documentaires, et elle rembourse les montants tirés sur ces facilités à mesure que les paiements sont exigibles. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de taux d'intérêt au 31 janvier 2009 afin de déterminer l'incidence d'une variation des taux d'intérêt sur les capitaux propres et le bénéfice net. Au cours de l'exercice 2009, la société a gagné des intérêts créditeurs de 5 940 000 $ sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. Une augmentation ou une diminution de 100 points de base du taux d'intérêt moyen de l'exercice aurait donné lieu à une hausse ou à une baisse de 1 304 000 $ des capitaux propres et du bénéfice net. Cette analyse prend pour hypothèse que toutes les autres variables, plus particulièrement les taux de change, demeurent constantes. Risque de variation du cours des actions Le risque de variation du cours des actions est lié aux titres de capitaux propres disponibles à la vente. La société gère la composition de son portefeuille de placements en titres de capitaux propres selon les attentes à l'égard du marché. Les placements importants au sein du portefeuille sont gérés de façon individuelle et toutes les décisions de vente ou d'achat sont approuvées par le chef de la direction. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de variation du cours des actions au 31 janvier 2009 afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours des titres négociables de la société aurait une incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu. Les placements en titres de capitaux propres de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. La société croit que la variation des taux d'intérêt a une incidence sur le cours du marché de ces titres. Une hausse ou une baisse de 5 % du cours du marché de ces titres au 31 janvier 2009 se traduirait par une augmentation ou une diminution de 1 374 000 $ des capitaux propres et des autres éléments du résultat étendu. Les titres de capitaux propres de la société sont assujettis au risque de marché et, par conséquent, l'incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu pourrait être, en définitive, plus importante que ce qui est indiqué ci-dessus. LIQUIDITES, FLUX DE TRESORERIE ET RESSOURCES EN CAPITAL Au 31 janvier 2009, les capitaux propres s'élevaient à 522 539 000 $, ou 7,43 $ par action, contre 495 119 000 $, ou 6,98 $ par action, un an auparavant. En dépit de l'évolution récente des marchés boursiers canadiens qui a entraîné à sa suite une importante chute de l'indice composé de la Bourse de Toronto, la société, du fait des avoirs importants qu'elle détient sous forme de trésorerie et d'équivalents de trésorerie, n'a subi que de minimes pertes de valeur sur le plan de ses actifs liquides. La société continue de jouir d'une solide situation financière. Les principales sources de liquidités de la société sont constituées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des placements dans des titres négociables (présentés à la juste valeur) totalisant 246 872 000 $, contre 244 354 000 $ à l'exercice précédent. L'encaisse à court terme est investie de façon prudente dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme et ne détient aucun papier commercial adossé à des actifs. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement (non garanties) de 125 000 000 $. Au 31 janvier 2009, une tranche de 61 759 000 $ (48 274 000 $ au 2 février 2008) de la ligne de crédit d'exploitation était engagée pour des lettres de crédit documentaires et des lettres de crédit de soutien. Ces facilités de crédit sont utilisées principalement pour des lettres de crédit en dollars américains, émises à l'intention de tiers vendeurs étrangers qui exigent un tel aval avant de confirmer les commandes d'achat passées par la société. Cette dernière utilise rarement ces facilités de crédit à d'autres fins. La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien émises par des établissements financiers hautement cotés afin d'indemniser ces tiers dans le cas où la société n'honorerait pas ses obligations contractuelles. Au 31 janvier 2009, le montant maximal du passif éventuel aux termes de ces lettres de crédit de soutien était de 5 774 000 $. Ces lettres arrivent à échéance à diverses dates au cours de l'exercice 2010. La société n'a inscrit aucun passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement pour ces éléments. La société est auto-assurée sur une base limitée relativement à certains risques portant sur les biens, et elle souscrit de l'assurance de risques successifs auprès de sociétés d'assurances qui sont stables financièrement. La société maintient des programmes exhaustifs de prévention des sinistres afin d'atténuer l'incidence financière des risques opérationnels. La société a continué de rembourser sa dette à long terme, relativement à l'emprunt hypothécaire contracté sur le centre de distribution, versant à cet égard 1 146 000 $ au cours de l'exercice 2009. La société a versé des dividendes s'élevant à 50 885 000 $ pour l'exercice 2009, comparativement à 46 930 000 $ pour l'exercice 2008. Pour l'exercice 2009, la société a investi 58 152 000 $ dans de nouveaux magasins et des magasins rénovés, dans le bureau de la rue Sauvé et dans le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa. La société a achevé les travaux de réparation et de rénovation dans le bureau de la rue Sauvé. La société prévoit faire près de 30 000 000 $ de dépenses en immobilisations au cours de l'exercice se terminant le 30 janvier 2010 relativement à la construction et à la rénovation de magasins. Ces dépenses, en plus des projets en cours de construction et de rénovation de magasins, du versement de dividendes en espèces et des remboursements liés aux facilités de crédit bancaire et aux obligations à l'égard de la dette à long terme, devraient être financées à l'aide des ressources financières existantes de la société et des fonds provenant de son exploitation. ENGAGEMENTS FINANCIERS Le tableau suivant présente les engagements financiers de la société en date du 31 janvier 2009, dont le détail a été présenté précédemment. Paiements à effectuer par période ----------------------------------------------------------- Obligations contrac- Dans deux à Dans cinq tuelles Total D'ici un an quatre ans ans et plus ----------------------------------------------------------- Dette à long terme 13 951 000 $ 1 220 000 $ 4 158 000 $ 8 573 000 $ Baux et équipements des magasins 450 078 000 101 065 000 209 365 000 139 648 000 ----------------------------------------------------------- Total des obligations contrac- tuelles 464 029 000 $ 102 285 000 $ 213 523 000 $ 148 221 000 $ ----------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------- ARRANGEMENTS HORS BILAN Instruments financiers dérivés Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. La majeure partie de ces achats doit être réglée en dollars américains. La société a recours à diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur devises, pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains. En raison de la vigueur du dollar canadien au cours de la quasi-totalité de l'exercice 2009, la société a satisfait à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix au comptant. Un contrat d'option sur devises constitue une option d'acheter une devise auprès d'une contrepartie à une date et selon un montant prédéterminés. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société réduit ce risque en ne faisant affaire qu'avec des contreparties hautement cotées, habituellement des banques à charte canadiennes. La société n'a pas recours à des instruments financiers dérivés à des fins de spéculation. Les contrats d'option sur devises qui sont conclus ont une échéance qui ne dépasse pas trois mois. Au 31 janvier 2009, la société n'avait en cours aucun contrat d'option sur devises. Le bénéfice net de la société pour l'exercice 2009 comprend des gains de change de 1 998 000 $ (gains de change de 504 000 $ en 2008). OPERATIONS ENTRE APPARENTES La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté. Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des établissements semblables. La charge locative annuelle aux termes de ces baux totalise environ 184 000 $ (182 000 $ en 2008). La société a engagé des honoraires de 395 000 $ pour l'exercice 2009 (302 000 $ pour l'exercice 2008) auprès d'un cabinet d'avocats dont deux administrateurs externes de la société sont des associés. La société est d'avis que cette rémunération est fondée sur des modalités normales pour des opérations entre non apparentés. Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés. INSTRUMENTS FINANCIERS Les principaux instruments financiers de la société se composent de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que de titres négociables. La société a recours à ses liquidités pour financer la construction et les rénovations continues de magasins de même que ses besoins en fonds de roulement. Les instruments financiers qui sont exposés à des concentrations de risque de crédit consistent essentiellement en des éléments de trésorerie et des équivalents de trésorerie. La société réduit ses risques de crédit en investissant son encaisse disponible dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme. Les titres négociables consistent surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers, et les reculs généralisés des bourses qui se sont produits récemment ont fait baisser le cours de ces titres sur le marché. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, vu que plus de 85 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. Comme la volatilité du dollar canadien se répercute sur les bénéfices et même si la société a recours à diverses stratégies, dont des contrats d'option sur devises pour fixer le coût de ses obligations continues libellées en dollars américains, cette imprévisibilité peut l'exposer à des risques. ESTIMATIONS COMPTABLES CRITIQUES Valeur des stocks La société a recours à la méthode de l'inventaire au prix de détail pour déterminer le prix coûtant des marchandises. Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. Les stocks excédentaires ou à rotation lente sont recensés et une provision est constituée à partir des meilleures estimations de la direction. De plus, une provision est également comptabilisée pour la freinte des stocks et les retours sur ventes, selon les taux historiques de la société. Etant donné que les stocks et le coût des marchandises vendues constituent des éléments importants des états financiers consolidés, toute variation des hypothèses et des estimations pourrait avoir une incidence significative sur la situation financière et les résultats d'exploitation de la société. Rémunération à base d'actions La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Les options sur actions attribuées sont passées en charges sur la période d'acquisition en fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black et Scholes. Pour calculer le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice en fonction de la juste valeur, diverses hypothèses sont utilisées pour établir la durée prévue des options, le taux d'intérêt sans risque, la volatilité prévue du cours des actions et le taux moyen de rendement des actions. Le recours à d'autres estimations pourrait faire en sorte que la charge de rémunération à base d'actions soit différente de celle que la société a constatée. Régimes de retraite La société offre un régime de retraite contributif à prestations déterminées et parraine aussi un RCRCD. Le coût de ces régimes est établi périodiquement par des actuaires indépendants. La charge de retraite est prise en compte tous les ans dans les résultats. Les hypothèses utilisées dans le calcul de la charge nette de retraite et des obligations au titre des prestations projetées comprennent le taux d'actualisation, le taux d'augmentation des salaires et le taux de rendement prévu à long terme des actifs des régimes. Le recours à d'autres hypothèses pourrait faire en sorte que la charge de retraite diffère de celle que la société a comptabilisée. Le régime de retraite à prestations déterminées est entièrement capitalisé et solvable alors que le RCRCD est un régime de retraite sans capitalisation. Ecart d'acquisition Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais ils font l'objet d'un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi une baisse de valeur. Si la société détermine dans l'avenir qu'il y a eu baisse de valeur, elle doit radier la tranche dépréciée des écarts d'acquisition. Cartes et chèques-cadeaux Les cartes et chèques-cadeaux vendus sont inscrits à titre de passif et les produits sont constatés lorsque ces derniers sont utilisés. La société n'émet plus de notes de crédit, puisque celles-ci ont été remplacées par des cartes-cadeaux. Pour chaque période, la société examine les passifs au titre des cartes et chèques-cadeaux pour en évaluer la pertinence. Dans le cadre de son examen, la société fait une estimation de l'utilisation prévue et elle évalue les tendances particulières qui pourraient résulter en un ajustement au passif au titre des cartes et chèques-cadeaux non utilisés. PRISES DE POSITION RECENTES EN COMPTABILITE Chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA - Ecarts d'acquisition et actifs incorporels En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés ("ICCA") a publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels après leur constatation initiale. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La société a examiné ce nouveau chapitre et a conclu que son adoption n'a aucune incidence sur ses états financiers consolidés. NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIERE En février 2008, le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes devront adopter les normes internationales d'information financières (les "IFRS") pour les périodes et les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la société devra commencer à présenter son information financière selon les IFRS au trimestre se terminant le 1er mai 2011. Elle devra alors dresser un bilan d'ouverture et fournir des données établies selon les IFRS pour les périodes comparatives présentées. En 2008, la société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada actuels aux IFRS en établissant un plan d'exécution et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants de son service des finances, lesquels assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Des représentants de divers secteurs de l'organisation, au besoin, et des conseillers externes mandatés pour le passage aux IFRS font également partie de cette équipe, qui rend des comptes au Comité de vérification de la société sur une base trimestrielle. Le plan d'exécution du projet comporte trois étapes, soit l'évaluation préliminaire, l'évaluation détaillée et la conception ainsi que la mise en oeuvre. La société a mené à bien l'étape d'évaluation préliminaire, dans le cadre de laquelle les différences majeures entre les PCGR du Canada actuels et les IFRS ont été étudiées attentivement et les dispenses prévues à l'IFRS 1 relativement au passage aux IFRS ont fait l'objet d'une première évaluation. Toujours dans le cadre de cette évaluation préliminaire, les membres de l'équipe responsable du projet de transition ont suivi des formations et se sont entretenus avec les vérificateurs et conseillers externes de la société. La société a amorcé l'étape d'évaluation détaillée et de conception, qui prévoit une analyse complète de l'incidence des différences entre les deux référentiels de normes relevées lors de l'évaluation préliminaire. Lors de l'étape de mise en oeuvre, la société apportera les modifications qu'elle aura jugées nécessaires à ses processus d'affaires, à ses systèmes financiers, à ses conventions comptables, à ses contrôles de communication de l'information et à son contrôle interne à l'égard de l'information financière. La société continue d'évaluer l'incidence du passage aux IFRS sur la communication de son information financière. Pour l'heure, l'incidence de cette transition sur la situation financière future et sur les résultats d'exploitation futurs de la société ne peut être déterminée ni estimée de manière raisonnable. ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES En juin 2007, l'ICCA a publié le chapitre 3031 du Manuel, "Stocks", qui a remplacé le chapitre 3030 et harmonise les normes canadiennes portant sur les stocks avec les IFRS. Ce chapitre apporte des modifications à l'évaluation des stocks et fournit des indications plus détaillées sur la détermination du coût, y compris sur l'imputation des frais généraux; il réduit le nombre de méthodes permises pour la détermination du coût; il exige l'application de tests de dépréciation; et il élargit les obligations d'information de manière à accroître la transparence. Ce chapitre s'applique aux états financiers intermédiaires et annuels des exercices ouverts à compter du 1er janvier 2008. La société a adopté cette norme rétroactivement sans retraitement des états financiers consolidés des périodes précédentes au premier trimestre de l'exercice 2009. Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant, déterminé principalement selon une moyenne qui fait intervenir la méthode de l'inventaire au prix de détail, ou à la valeur nette de réalisation si celle-ci est moins élevée. Les coûts comprennent le coût d'acquisition, les coûts de transport directement engagés pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent et certains coûts du centre de distribution liés aux stocks. La société estime la valeur nette de réalisation comme étant le montant auquel les stocks devraient être vendus compte tenu des variations des prix de détail attribuables au caractère saisonnier. Les stocks sont dépréciés à la valeur nette de réalisation lorsqu'il n'est pas prévu que le coût des stocks sera recouvré en raison de la baisse des prix de vente. Les ajustements de transition découlant de la mise en oeuvre du chapitre 3031 sont constatés dans le solde d'ouverture des bénéfices non répartis du premier trimestre de l'exercice 2009 et les chiffres des périodes précédentes n'ont pas été retraités. Au moment de la mise en oeuvre de ces exigences, une hausse de 9 846 000 $ du solde d'ouverture des stocks, une hausse de 3 121 000 $ des impôts exigibles et une hausse de 6 725 000 $ du solde d'ouverture des bénéfices non répartis ont été constatées au bilan consolidé du fait de l'application de cette nouvelle norme. Le coût des stocks constaté comme une charge et inclus dans le coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs de l'exercice 2009 s'est établi à 363 523 000 $. Au cours de l'exercice 2009, la société a constaté une somme de 2 275 000 $ au titre de la dépréciation des stocks du fait que la valeur nette de réalisation était inférieure au prix coûtant, et aucune dépréciation des stocks constatée au cours des exercices précédents n'a été contrepassée. L'incidence de l'adoption de la nouvelle norme comptable sur le bénéfice net pour l'exercice 2009 s'est traduite par une diminution de celui-ci à hauteur de 394 000 $. Chapitre 1400 du Manuel de l'ICCA - Normes générales de présentation des états financiers En juin 2007, l'ICCA a modifié le chapitre 1400 du Manuel, "Normes générales de présentation des états financiers", qui exige de la direction qu'elle évalue la capacité de la société à poursuivre son exploitation et qu'elle communique les résultats de son évaluation. Ce chapitre s'applique aux états financiers intermédiaires des périodes ouvertes à compter du 1er janvier 2008. L'adoption de ce chapitre n'a eu aucune incidence sur les états financiers consolidés de la société. Abrégé 173 du CPN - Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers En janvier 2009, le Comité des problèmes nouveaux ("CPN") de l'ICCA a publié l'Abrégé des délibérations no 173 ("Abrégé 173 du CPN"), "Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers". L'Abrégé 173 du CPN exige qu'une société tienne compte à la fois de son propre risque de crédit et du risque de crédit de la contrepartie dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers. Le traitement comptable préconisé dans cet abrégé doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à leur juste valeur dans les états financiers intermédiaires et annuels des périodes se terminant le 20 janvier 2009 ou après cette date. L'adoption de ces nouvelles recommandations n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers consolidés de la société. RENSEIGNEMENTS SUR LES ACTIONS EN CIRCULATION En date du 8 avril 2009, 13 440 000 actions ordinaires et 56 863 656 actions de catégorie A sans droit de vote de la société étaient émises et en circulation. Chaque action ordinaire donne à son porteur une voix lors des assemblées des actionnaires de la société. La société a réservé 5 520 000 actions de catégorie A sans droit de vote aux fins de leur émission dans le cadre de son régime d'options sur actions, dont une tranche de 952 000 actions de catégorie A sans droit de vote demeuraient autorisées aux fins d'émission future. La société avait 1 594 000 options en cours à un prix d'exercice moyen de 12,84 $. Chaque option sur actions donne à son porteur le droit d'acheter une action de catégorie A sans droit de vote de la société à un prix d'exercice établi en fonction du cours des actions à la date à laquelle l'option a été attribuée. La société a racheté, aux termes de l'offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités de l'exercice précédent, 275 000 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élève à 107 000 $ dans le cadre de son régime de rachat d'actions pour une contrepartie en espèces totalisant 4 073 000 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 3 966 000 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. En novembre 2008, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 861 390 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008. Le volume quotidien moyen des opérations en bourse sur le titre s'est établi à 111 325 actions au cours de la période de six mois précédant le 1er novembre 2008. Conformément aux exigences de la Bourse de Toronto et jusqu'au 31 mars 2009 (sauf prolongation), la société peut racheter quotidiennement jusqu'à 50 % de cette moyenne, soit 55 662 actions. Par après, le taux maximal de rachat pouvant être effectué quotidiennement sera de 25 % de cette moyenne, soit 27 831 actions. L'offre a débuté le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2009. Les actions seront rachetées à la Bourse de Toronto au nom de la société par l'entremise d'un courtier inscrit. Le prix payé pour les actions correspondra au cours du marché en vigueur au moment des rachats. Le nombre d'actions rachetées et le moment choisi pour effectuer les rachats seront déterminés par la direction de la société. Toutes les actions rachetées par la société seront annulées. A ce jour, la société a racheté 380 000 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élève à 149 000 $, pour une contrepartie en espèces totalisant 3 842 000 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 3 693 000 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. CONTROLES ET PROCEDURES Les contrôles et procédures de communication de l'information sont conçus de manière à fournir l'assurance raisonnable que toute l'information soit recueillie et communiquée en temps opportun à la haute direction, y compris au président et chef de l'exploitation et au chef des finances, de manière à ce que des décisions éclairées puissent être prises en ce qui concerne son obligation d'informer le public. L'efficacité de la conception et du fonctionnement des contrôles et procédures de communication de l'information ont été évalués au 31 janvier 2009. Sur la base de cette évaluation, le chef de l'exploitation et le chef des finances ont conclu que les contrôles et procédures de communication, au sens du Règlement 52-109, étaient conçus de manière adéquate et fonctionnaient efficacement en date du 31 janvier 2009. CONTROLE INTERNE A L'EGARD DE L'INFORMATION FINANCIERE Le contrôle interne à l'égard de l'information financière est conçu de manière à fournir l'assurance raisonnable que l'information financière produite est fiable et que l'établissement des états financiers est conforme aux PCGR du Canada. Il incombe à la direction d'établir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l'égard de l'information financière pour le compte de la société. L'efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société a été évaluée au 31 janvier 2009. Sur la base de cette évaluation, le chef de l'exploitation et le chef des finances ont conclu que le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société, au sens du Règlement 52-109, était conçu de manière adéquate et fonctionnait efficacement. Les évaluations ont été effectuées conformément au cadre et aux critères que le Committee of Sponsoring Organizations ("COSO") de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework, modèle de contrôle reconnu, et conformément aux exigences du Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs. Au cours de l'exercice terminé le 31 janvier 2009, la société n'a apporté à la conception de ses contrôles internes à l'égard de l'information financière aucun changement qui a eu, ou qui pourrait vraisemblablement avoir, une incidence importante sur les contrôles internes à l'égard de l'information financière de la société. PERSPECTIVES Le ralentissement de l'économie américaine en 2009 s'est transformé en une récession et, malgré une conjoncture économique plus favorable au Canada qu'ailleurs dans le monde, la confiance des consommateurs a atteint un de ses plus bas niveaux. Ces facteurs ont influé sur les dépenses discrétionnaires des consommateurs en biens de toutes sortes et, plus particulièrement, en vêtements. La société est d'avis qu'elle est bien placée pour faire face à l'avenir en dépit de la conjoncture actuelle, étant donné qu'elle offre une vaste gamme de marchandises de qualité à bon prix. La société exploite des magasins dans chacune des provinces et dans chacun des territoires du Canada et elle s'approvisionne au Canada et dans plus de vingt pays à travers le monde. Pour l'heure, la société exerce ses activités dans un contexte de récession qu'elle estime mondiale, et elle s'attend à ce que la situation s'envenime davantage avant qu'une reprise significative ne puisse survenir. La direction estime que la situation de l'emploi continuera de se détériorer au Canada pendant le reste de l'année civile, que l'accès au crédit et aux liquidités demeurera limité de façon générale et que les dépenses discrétionnaires des consommateurs seront freinées. Ces attentes guident la direction dans sa gestion de toutes les facettes de l'entreprise. Sur une note positive, la direction est d'avis que la société demeure en mesure d'améliorer sa position sur les marchés et ce, dans tous les créneaux de marché qu'elle occupe. La société n'a pratiquement aucune dette et dispose de réserves de trésorerie qui lui permettent d'agir lorsque des occasions se présentent à tous les égards, notamment en ce qui concerne le marchandisage, l'acquisition ou la construction de magasins, le remplacement ou la mise à niveau de systèmes ou, encore, l'expansion par voie d'acquisitions. Le bureau de Hong Kong continue d'être bénéfique à la société, comptant plus de 110 salariés à plein temps spécialisés dans la recherche de vêtements à la mode, de haute qualité et à prix abordables pour toutes les bannières. Sur une base annuelle, la société importe directement environ 80 % de sa marchandise, principalement de la Chine. La direction de la société est d'avis que, de manière générale, les consommateurs continueront de percevoir d'un bon oeil la marchandise offerte, même en ces temps difficiles. La société jouit d'un excellent bilan, ainsi que de liquidités et d'une capacité d'emprunt de premier ordre. Ses systèmes, notamment pour l'approvisionnement en marchandises, le contrôle des stocks, la planification, l'attribution et la distribution, la gestion du centre de distribution, les points de vente, la gestion financière et la technologie de l'information sont entièrement intégrés. La société s'est engagée à continuer d'investir dans la formation de ses salariés à tous les niveaux. %SEDAR: 00002316EF c7514 Renseignements: Jeremy H. Reitman, Président, (514) 385-2630; www.reitmans.ca |