<< [Retour aux communiqués de presse] Reitmans (Canada) Limitée annonce ses résultats du trimestre terminé le 2 mai 2009 3 juin 2009 MONTREAL, le 3 juin /CNW Telbec/ - Le chiffre d'affaires du premier trimestre terminé le 2 mai 2009 a augmenté de 1,5 %, pour atteindre 231 652 000 $, contre 228 318 000 $ pour le premier trimestre terminé le 3 mai 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables est demeuré sensiblement le même, reculant d'à peine 0,8 %. La récession persistante a contribué à la baisse du chiffre d'affaires, puisque les consommateurs ont réduit leurs dépenses discrétionnaires. Les taux de chômage élevés sur certains marchés clés, notamment l'Ontario, la Colombie-Britannique et l'Alberta, ont influé sur le chiffre d'affaires, puisque les ménages ont réduit leurs dépenses en vêtements en raison du resserrement du crédit et des contraintes au chapitre des liquidités personnelles. Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (le "BAIIA"(1)) de la période s'est contracté de 35,3 % pour s'inscrire à 25 460 000 $, contre 39 337 000 $ un an auparavant. Au premier trimestre de l'exercice 2010, la marge brute de la société a fléchi, essentiellement en raison de l'affaiblissement du dollar canadien par rapport au dollar américain. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,24 $ CA au premier trimestre de l'exercice 2010, contre 1,01 $ CA au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Le bénéfice net a reculé de 57,7 % pour s'établir à 7 801 000 $, soit un bénéfice dilué par action de 0,11 $, comparativement à 18 436 000 $, ou un bénéfice dilué par action de 0,26 $, à l'exercice précédent. Au cours du premier trimestre, la société a ouvert 7 nouveaux magasins, soit 2 Reitmans, 2 RW & CO., 1 Cassis et 2 Penningtons, et elle en a fermé 6. Par conséquent, au 2 mai 2009, la société comptait 974 magasins en exploitation, soit 370 Reitmans, 165 Smart Set, 61 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 17 Cassis, 162 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 964 magasins à la fin du trimestre correspondant de l'exercice précédent. Au cours de l'exercice, la société prévoit ouvrir 30 nouveaux magasins, en fermer 17 et en rénover 32. En mai, le chiffre d'affaires de la société s'est accru de 3,9 %, tandis que le chiffre d'affaires des magasins comparables a augmenté de 2,5 %, et ce, malgré une situation économique toujours difficile. A la réunion du conseil d'administration tenue le 3 juin 2009, un dividende trimestriel (constituant les dividendes admissibles) de 0,18 $ en espèces par action a été déclaré pour la totalité des actions de catégorie A sans droit de vote et des actions ordinaires en circulation de la société; le dividende est payable le 30 juillet 2009 aux actionnaires inscrits aux registres le 16 juillet 2009. Les états financiers sont joints aux présentes. Pour obtenir les commentaires de la direction sur les résultats financiers du premier trimestre, il y a lieu de se reporter au rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d'exploitation pour le trimestre terminé le 2 mai 2009. Montréal, le 3 juin 2009 Jeremy H. Reitman, Président Téléphone : 514-385-2630 Site Web de la société : www.reitmans.ca A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans ce communiqué sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, un nombre important desquelles sont hors du contrôle de la société. Parmi les risques connus, citons, sans limitation : l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations décrivent seulement la situation au jour où elles ont été exprimées et la société nie toutes intentions ou obligations de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite de quelques événements ou circonstances que ce soit. (1) Le présent communiqué de presse contient des références à certaines mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement et le BAIIA, qui se définissent comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et les revenus de placement. La société est d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés que de telles mesures non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément. ETATS DES RESULTATS (non vérifié) (en milliers, sauf les montants par action) Pour les trimestres terminés les 2 mai 2009 3 mai 2008 Chiffre d'affaires 231 652 $ 228 318 $ Coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs (note 4) 206 192 188 981 ----------- ----------- 25 460 39 337 Amortissement 14 646 13 965 ----------- ----------- Bénéfice d'exploitation avant les éléments ci-dessous 10 814 25 372 Revenu de placement (note 9) 727 2 191 Intérêts sur la dette à long terme 219 237 ----------- ----------- Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice 11 322 27 326 Impôts sur le bénéfice Exigibles 4 846 8 997 Futurs (1 325) (107) ----------- ----------- 3 521 8 890 ----------- ----------- Bénéfice net 7 801 $ 18 436 $ ----------- ----------- ----------- ----------- Bénéfice par action (note 8) De base 0,11 $ 0,26 $ Dilué 0,11 0,26 Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ETATS DES FLUX DE TRESORERIE (non vérifié) (en milliers) Pour les trimestres terminés les 2 mai 2009 3 mai 2008 FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES D'EXPLOITATION Bénéfice net 7 801 $ 18 436 $ Ajustements au titre de ce qui suit : Amortissement 14 646 13 965 Impôts futurs (1 325) (107) Rémunération à base d'actions 97 174 Amortissement des crédits reportés au titre des contrats de location (1 278) (1 279) Crédits reportés au titre des contrats de location 732 1 894 Cotisations à un régime de retraite (128) (90) Charge de retraite 450 410 Perte sur la vente de titres négociables 69 - Perte (gain) de change 18 (255) Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation (51 242) (44 913) ----------- ----------- (30 160) (11 765) FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES D'INVESTISSEMENT Produit de la vente de titres négociables 1 125 - Acquisitions d'immobilisations (9 784) (13 074) ----------- ----------- (8 659) (13 074) FLUX DE TRESORERIE LIES AUX ACTIVITES DE FINANCEMENT Dividendes versés (12 550) (12 765) Rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation (12 174) - Remboursements sur la dette à long terme (298) (280) Produit tiré de l'émission de capital-actions 200 124 ----------- ----------- (24 822) (12 921) (PERTE) GAIN DE CHANGE SUR LA TRESORERIE DETENUE EN DEVISES (18) 255 ----------- ----------- DIMINUTION NETTE DE LA TRESORERIE ET DES EQUIVALENTS DE TRESORERIE (63 659) (37 505) TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE AU DEBUT DE LA PERIODE 214 054 214 301 ----------- ----------- TRESORERIE ET EQUIVALENTS DE TRESORERIE A LA FIN DE LA PERIODE 150 395 $ 176 796 $ ----------- ----------- ----------- ----------- Information supplémentaire sur les flux de trésorerie (note 9) La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des soldes d'encaisse auprès de banques et des placements dans des dépôts à court terme. Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. BILANS (non vérifié) (en milliers) Vérifié 2 mai 3 mai 31 janvier 2009 2008 2009 ACTIF ACTIF A COURT TERME Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 9) 150 395 $ 176 796 $ 214 054 $ Titres négociables (note 9) 32 216 30 559 32 818 Débiteurs 4 561 4 187 2 689 Impôts sur le bénéfice à recouvrer 9 495 2 041 3 826 Stocks de marchandises 99 751 90 514 64 061 Charges payées d'avance 25 572 24 516 11 402 Impôts futurs 3 810 185 3 598 ---------- ---------- ---------- Total de l'actif à court terme 325 800 328 798 332 448 IMMOBILISATIONS 242 620 247 560 249 891 ECARTS D'ACQUISITION 42 426 42 426 42 426 IMPOTS FUTURS 9 428 6 213 8 474 ---------- ---------- ---------- 620 274 $ 624 997 $ 633 239 $ ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- PASSIF ET CAPITAUX PROPRES PASSIF A COURT TERME Créditeurs et charges à payer 74 382 $ 77 009 $ 70 632 $ Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an (note 7) 1 240 1 164 1 220 ---------- ---------- ---------- Total du passif à court terme 75 622 78 173 71 852 CREDITS REPORTES AU TITRE DES CONTRATS DE LOCATION 21 579 22 081 22 125 DETTE A LONG TERME (note 7) 12 413 13 653 12 731 IMPOTS FUTURS - - 74 PASSIF AU TITRE DES PRESTATIONS CONSTITUEES 4 240 2 841 3 918 CAPITAUX PROPRES Capital-actions 23 807 23 932 23 830 Surplus d'apport 4 426 4 144 4 538 Bénéfices non répartis 485 870 480 770 502 361 Cumul des autres éléments du résultat étendu (7 683) (597) (8 190) ---------- ---------- ---------- 478 187 480 173 494 171 ---------- ---------- ---------- Total des capitaux propres 506 420 508 249 522 539 ---------- ---------- ---------- 620 274 $ 624 997 $ 633 239 $ ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ETATS DE LA VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (non vérifié) (en milliers) Pour les trimestres terminés les 2 mai 2009 3 mai 2008 CAPITAL-ACTIONS Solde au début de la période 23 830 $ 23 777 $ Contrepartie en espèces à l'exercice d'options sur actions 200 124 Valeur attribuée créditée au capital- actions par suite de l'exercice d'options sur actions 209 31 Annulation d'actions aux termes du programme de rachat d'actions (note 5) (432) - ----------- ----------- Solde à la fin de la période 23 807 23 932 ----------- ----------- SURPLUS D'APPORT Solde au début de la période 4 538 4 001 Coûts de rémunération liés aux options sur actions 97 174 Valeur attribuée créditée au capital- actions par suite de l'exercice d'options sur actions (209) (31) ----------- ----------- Solde à la fin de la période 4 426 4 144 ----------- ----------- BENEFICES NON REPARTIS Solde au début de la période 502 361 468 374 Ajustement apporté au solde d'ouverture des bénéfices non répartis en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable (déduction faite des impôts de 3 121 $) - 6 725 Bénéfice net 7 801 18 436 Dividendes (12 550) (12 765) Prime au rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote (note 5) (11 742) - ----------- ----------- Solde à la fin de la période 485 870 480 770 ----------- ----------- CUMUL DES AUTRES ELEMENTS DU RESULTAT ETENDU Solde au début de la période (8 190) (1 033) Gain net non réalisé sur les actifs financiers disponibles à la vente survenu au cours de la période (déduction faite des impôts de 76 $; pour le trimestre terminé le 3 mai 2008 - 70 $) 447 436 Reclassement dans le bénéfice net des pertes sur les actifs financiers disponibles à la vente (déduction faite des impôts de 9 $) 60 - ----------- ----------- Solde à la fin de la période(1) (7 683) (597) ----------- ----------- Total des capitaux propres 506 420 $ 508 249 $ ----------- ----------- ----------- ----------- (1) Les placements financiers disponibles à la vente constituent le seul élément du cumul des autres éléments du résultat étendu. Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ETATS DU RESULTAT ETENDU (non vérifié) (en milliers) Pour les trimestres terminés les 2 mai 2009 3 mai 2008 Bénéfice net 7 801 $ 18 436 $ Autres éléments du résultat étendu Gain net non réalisé sur les actifs financiers disponibles à la vente survenu au cours de la période (déduction faite des impôts de 76 $; pour le trimestre terminé le 3 mai 2008 - 70 $) 447 436 Reclassement dans le bénéfice net des pertes sur les actifs financiers disponibles à la vente (déduction faite des impôts de 9 $) 60 - ----------- ----------- 507 436 ----------- ----------- Résultat étendu 8 308 $ 18 872 $ ----------- ----------- ----------- ----------- Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. NOTES AFFERENTES AUX ETATS FINANCIERS INTERMEDIAIRES (non vérifié) (tous les montants sont en milliers, sauf les montants par action) 1. REGLES DE PRESENTATION Les présents états financiers intermédiaires non vérifiés (les "états financiers") ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada en ce qui concerne l'information financière intermédiaire et ils comprennent tous les ajustements habituels et récurrents nécessaires à la juste présentation des états financiers. Par conséquent, ils ne contiennent pas toutes les informations et les notes exigées selon les principes comptables généralement reconnus du Canada en matière de présentation des états financiers annuels. Les présents états financiers doivent être lus à la lumière des plus récents états financiers annuels pour la période de 52 semaines terminée le 31 janvier 2009. La société a appliqué les mêmes conventions comptables dans la préparation des états financiers que celles mentionnées à la note 4 afférente aux états financiers annuels de la société dans son rapport annuel de 2009, sauf pour ce qui est décrit ci-dessous à la note 2 intitulée "Adoption d'une nouvelle norme comptable". La société a liquidé ses filiales en propriété exclusive éliminant de ce fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés. Il n'y a eu aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 3 mai 2008 et au 31 janvier 2009 et pour les périodes terminées à ces dates. Les activités de la société sont de nature saisonnière et, en raison de l'étendue géographique couverte par les magasins de la société ainsi que de la diversité des produits qu'elle offre, les résultats d'exploitation de la société subissent des fluctuations trimestrielles. En raison du caractère saisonnier des activités, le rendement de la société pour les 13 semaines terminées le 2 mai 2009 n'est pas nécessairement représentatif de son rendement pour le reste de l'exercice. Aucun montant dans les notes ci-jointes n'a fait l'objet d'une vérification, à moins d'indication contraire. 2. ADOPTION D'UNE NOUVELLE NORME COMPTABLE En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés ("ICCA") a publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La société a examiné ce nouveau chapitre et a conclu que son adoption n'a eu aucune incidence sur ses états financiers. 3. PRISES DE POSITION RECENTES EN COMPTABILITE Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises à but lucratif ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'utiliser les normes internationales d'information financière ("IFRS"). Les IFRS remplaceront les PCGR du Canada existants pour ces entreprises. Les nouvelles normes s'appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Les sociétés seront tenues de fournir des informations correspondantes selon les IFRS pour l'exercice précédent. La société appliquera cette norme à compter du premier trimestre de l'exercice se terminant le 28 janvier 2012. La société évalue actuellement l'incidence du passage aux IFRS et elle continuera d'investir dans la formation et dans les ressources tout au long de la période de transition, afin de faciliter ce passage en temps opportun. 4. STOCKS Le coût des stocks constaté comme une charge et inclus dans le coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs du trimestre terminé le 2 mai 2009 s'est établi à 84 042 $ (66 145 $ - 3 mai 2008). Au cours du trimestre, la société a constaté une somme de 1 626 $ (1 267 $ - 3 mai 2008) au titre de la dépréciation des stocks du fait que la valeur nette de réalisation était inférieure au coût, et aucune dépréciation des stocks constatée au cours des périodes précédentes n'a fait l'objet d'une reprise. 5. CAPITAL-ACTIONS La société a autorisé un nombre illimité d'actions de catégorie A sans droit de vote. Le tableau qui suit présente un résumé des actions de catégorie A sans droit de vote émises au cours de chacun des trimestres indiqués : Vérifié 2 mai 3 mai 31 janvier 2009 2008 2009 Solde au début de la période 56 864 57 473 57 473 Actions émises à l'exercice d'options sur actions 47 18 46 Actions rachetées aux termes d'une offre publique de rachat (1 098) - (655) ---------- ---------- ---------- Solde à la fin de la période 55 813 57 491 56 864 ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- La société a autorisé un nombre illimité d'actions ordinaires. Au 2 mai 2009, 13 440 actions ordinaires étaient émises (13 440 - 3 mai 2008; 13 440 - 31 janvier 2009) et elles comportaient une valeur attribuée de 482 $ (482 $ - 3 mai 2008; 482 $ - 31 janvier 2009). En novembre 2008, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 861 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008. L'offre a débuté le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2009. Pour le trimestre terminé le 2 mai 2009, 1 098 actions de catégorie A sans droit de vote, d'une valeur comptable de 432 $, ont été rachetées pour une contrepartie en espèces totalisant 12 174 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 11 742 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. 6. REMUNERATION A BASE D'ACTIONS La société offre un régime d'options sur actions qui est décrit à la note 10 c) afférente aux états financiers paraissant dans le rapport annuel de 2009. Au cours du trimestre terminé le 2 mai 2009, aucune option n'a été attribuée et dix-huit options ont été annulées. 7. DETTE A LONG TERME Vérifié 2 mai 3 mai 31 janvier 2009 2008 2009 Emprunt hypothécaire portant intérêt à un taux de 6,40 %, remboursable en versements mensuels de capital et d'intérêts de 172 $, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société. 13 653 $ 14 817 $ 13 951 $ Moins la tranche à moins de un an 1 240 1 164 1 220 ---------- ---------- ---------- 12 413 $ 13 653 $ 12 731 $ ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- 8. BENEFICE PAR ACTION Le nombre d'actions utilisé dans le calcul du bénéfice par action se présente comme suit : 2 mai 2009 3 mai 2008 Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice de base par action 70 124 70 931 Effet dilutif des options en cours 33 388 ----------- ----------- Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice dilué par action 70 157 71 319 ----------- ----------- ----------- ----------- Au 2 mai 2009, 1 477 options sur actions ont été exclues du calcul du bénéfice dilué par action, celles-ci étant réputées avoir un effet antidilutif, du fait que les prix d'exercice étaient supérieurs au cours moyen des actions durant le trimestre. 9. INFORMATION SUPPLEMENTAIRE Vérifié 2 mai 3 mai 31 janvier 2009 2008 2009 Soldes bancaires 5 119 $ 6 147 $ 1 069 $ Dépôts à court terme portant intérêt à 0,3 % (3,4 % au 3 mai 2008; 1,0 % au 31 janvier 2009) 145 276 170 649 212 985 ---------- ---------- ---------- 150 395 $ 176 796 $ 214 054 $ ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- Titres négociables Juste valeur 32 216 $ 30 559 $ 32 818 $ Coût 40 466 31 249 41 660 Opérations sans effet sur la trésorerie Acquisitions d'immobilisations comprises dans les créditeurs 880 $ 1 817 $ 3 289 $ Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions 209 31 63 Sommes en espèces versées au cours de la période au titre de ce qui suit : Impôts sur le bénéfice 10 907 $ 30 367 $ 70 886 $ Intérêts 219 239 975 Revenu de placement Actifs financiers disponibles à la vente Intérêts créditeurs - $ 11 $ 42 $ Dividendes 510 419 1 719 Perte réalisée sur une cession (69) - (2 350) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Intérêts créditeurs 286 1 761 5 940 ---------- ---------- ---------- 727 $ 2 191 $ 5 351 $ ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- ---------- 10. INSTRUMENTS FINANCIERS a) Présentation de la juste valeur Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment déterminé, selon l'information disponible concernant l'instrument financier. Ces estimations sont de nature subjective et ne peuvent souvent être déterminées avec précision. La société a déterminé que la valeur comptable de ses actifs et de ses passifs financiers à court terme se rapprochait de leur juste valeur aux dates de fin de période, étant donné l'échéance à court terme de ces instruments. La juste valeur des titres négociables est fondée sur les cours publiés sur le marché à la fin de la période. La juste valeur de la dette à long terme est de 12 507 $ (14 869 $ - 3 mai 2008; 12 751 $ - 31 janvier 2009), alors que sa valeur comptable est chiffrée à 13 653 $ (14 817 $ - 3 mai 2008; 13 951 $ - 31 janvier 2009). La juste valeur de la dette à long terme de la société portant intérêt à un taux fixe a été calculée selon la valeur actuelle des versements futurs de capital et d'intérêts, actualisés aux taux d'intérêt en vigueur sur le marché pour des titres de créance identiques ou semblables comportant une durée résiduelle identique. b) Gestion des risques Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de marché ont été divulguées en date du 31 janvier 2009 et aucun changement important n'est survenu en ce qui a trait à l'exposition au risque de la société au premier trimestre de l'exercice 2010, sauf en ce qui concerne le risque de change, tel qu'il est décrit ci-après. Risque de change La société achète une quantité importante de marchandises libellées en dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Au 2 mai 2009, au 3 mai 2008, et au 31 janvier 2009 aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie s'élevant à 398 $ et de créditeurs s'élevant à 3 584 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 2 mai 2009, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, aurait entraîné une augmentation ou une diminution de 261 $ respectivement du bénéfice net de la société pour le trimestre terminé le 2 mai 2009. RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS D'EXPLOITATION POUR LA PERIODE TERMINEE LE 2 MAI 2009 Le présent rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d'exploitation (le "rapport de gestion") de Reitmans (Canada) Limitée ("Reitmans" ou la "société") doit être lu à la lumière des états financiers non vérifiés pour la période terminée le 2 mai 2009, des états financiers vérifiés de Reitmans pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009 ainsi que des notes y afférentes, lesquels sont disponibles sur le site www.sedar.com. Le présent rapport de gestion est daté du 3 juin 2009. Tous les renseignements financiers contenus dans le présent rapport de gestion et dans les états financiers de Reitmans ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada, à l'exception de certains renseignements désignés à titre de mesures financières non conformes aux PCGR, dont il sera question plus loin. Sauf indication contraire, tous les montants qui figurent dans le présent rapport sont libellés en dollars canadiens. Les états financiers et le présent rapport de gestion ont été examinés par le comité de vérification de Reitmans et ont reçu l'approbation du conseil d'administration de la société le 3 juin 2009. La société a liquidé ses filiales en propriété exclusive éliminant de ce fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés. Il n'y a eu aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 3 mai 2008 et au 31 janvier 2009 et pour les périodes terminées à ces dates. Des renseignements supplémentaires sur Reitmans, notamment la notice annuelle 2009 de la société, sont disponibles sur le site Web de la société, à l'adresse www.reitmans.ca, ou sur le site de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com. DECLARATIONS PROSPECTIVES A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans le présent rapport sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, un nombre important desquels sont indépendants de la volonté de la société. Parmi ces risques, citons, sans limitation : l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels futurs peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations traitent seulement de la situation au jour où elles ont été exprimées et la société n'a aucune obligation et désavoue toute intention de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite d'un quelconque événement, circonstance ou autre, sauf dans la mesure où les lois en valeurs mobilières qui s'appliquent ne l'y obligent. MESURES FINANCIERES NON CONFORMES AUX PCGR Le présent rapport de gestion contient des références à certaines mesures financières non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant amortissement, le "BAIIA", qui se définit comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et le revenu de placement, de même que le bénéfice net ajusté et le bénéfice par action ajusté, lesquels sont définis à la rubrique intitulée "Sommaire des résultats trimestriels". La société est d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés que de telles mesures financières non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément. APERCU DE LA SOCIETE Reitmans est un détaillant canadien spécialisé dans les vêtements pour dames. La société détient sept bannières : Reitmans, Smart Set, RW & CO., Thyme Maternité, Cassis, Penningtons et Addition Elle. Chaque bannière vise un créneau précis du marché de détail et possède un programme de marketing qui lui est propre, de même qu'un site Web distinct. Ainsi, la société peut continuer d'améliorer ses marques et d'assurer une fidélisation accrue de sa clientèle. La société a plusieurs concurrents dans chacun de ces divers créneaux, y compris des chaînes de magasins spécialisées locales, régionales et nationales, des grands magasins ainsi que des concurrents étrangers. La société exploite des magasins partout au Canada, dans les galeries marchandes, les centres commerciaux linéaires et les mégacentres commerciaux de même que sur les grandes artères commerciales. La société veille au développement constant de tous ses secteurs d'activité en investissant dans les magasins, la technologie et son personnel. La société poursuit sa croissance en continuant d'offrir aux consommateurs canadiens des vêtements et des accessoires de mode à prix abordables offrant le meilleur rapport qualité-prix. La société exploite un site Web de commerce électronique de marchandises pour ses bannières taille plus (Penningtons et Addition Elle). Ce canal de vente en ligne offre la commodité, la sélection et la facilité d'achat tout en accroissant la fidélisation de la clientèle et la notoriété des marques. RESULTATS D'EXPLOITATION DU TRIMESTRE TERMINE LE 2 MAI 2009 (le "premier trimestre de 2010") ET COMPARAISON AVEC LES RESULTATS D'EXPLOITATION DU TRIMESTRE TERMINE LE 3 MAI 2008 (le "premier trimestre de 2009") Le chiffre d'affaires du premier trimestre de 2010 s'est accru de 1,5 % pour atteindre 231 652 000 $, comparativement à 228 318 000 $ pour le premier trimestre de 2009. Le chiffre d'affaires des magasins comparables est demeuré relativement stable, affichant une légère diminution de 0,8 %. La récession persistante a contribué à la baisse du chiffre d'affaires, puisque les consommateurs ont réduit leurs dépenses discrétionnaires. Les taux de chômage élevés sur certains marchés clés, notamment le sud de l'Ontario et l'Alberta, ont influé sur le chiffre d'affaires, puisque les ménages ont réduit leurs dépenses en vêtements en raison du resserrement du crédit et des contraintes au chapitre des liquidités personnelles. Le BAIIA du premier trimestre de 2010 a diminué de 13 877 000 $, ou 35,3 %, pour s'établir à 25 460 000 $, comparativement à 39 337 000 $ pour le premier trimestre de 2009. S'élevant à 64,0 % pour le premier trimestre de 2010, la marge brute de la société a diminué par rapport à celle de 71,0 % au premier trimestre de 2009, essentiellement en raison des fluctuations de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du dollar américain. Puisque la société règle la majeure partie de ses achats de marchandises en dollars américains, une variation importante de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du dollar américain a une incidence sur le bénéfice. Au premier trimestre de 2010, le taux de change moyen du dollar américain était de 1,24 $ CA, contre 1,01 $ CA au premier trimestre de 2009. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour le premier trimestre de 2010 ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 1,19 $ CA (respectivement, 1,03 $ et 0,97 $ pour le premier trimestre de 2009). Les éléments importants des coûts d'exploitation des magasins influant sur le BAIIA comprennent les loyers et les coûts d'occupation, qui se sont accrus de 36 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires, alors que les salaires des magasins sont demeurés inchangés en pourcentage du chiffre d'affaires. La charge d'amortissement pour le premier trimestre de 2010 s'est élevée à 14 646 000 $, contre 13 965 000 $ pour le premier trimestre de 2009. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 154 000 $ au titre de radiations découlant de la fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un montant de 796 000 $ pour le premier trimestre de 2009. Le revenu de placement pour le premier trimestre de 2010 a chuté de 66,8 %, pour s'établir à 727 000 $, comparativement à 2 191 000 $ pour le premier trimestre de 2009. Au premier trimestre de 2010, le revenu de dividendes a atteint 510 000 $, par rapport à 419 000 $ pour le premier trimestre de 2009. Les pertes nettes en capital se sont élevées à 69 000 $ pour le premier trimestre de 2010, alors qu'il n'y avait eu ni gain net ni perte nette en capital au premier trimestre de 2009. Les intérêts créditeurs ont diminué pour le premier trimestre de 2010, s'établissant à 286 000 $, contre 1 772 000 $ pour le premier trimestre de 2009, en raison de la diminution des soldes de trésorerie et de la baisse marquée des taux d'intérêt. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour atteindre 219 000 $ pour le premier trimestre de 2010, comparativement à 237 000 $ au premier trimestre de 2009. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts pour le premier trimestre de 2010 s'est élevée à 3 521 000 $, soit un taux d'imposition effectif de 31,1 %, par rapport à 8 890 000 $ pour le premier trimestre de 2009, selon un taux d'imposition effectif de 32,5 %. Pour le premier trimestre de 2010, le bénéfice net a reculé de 57,7 % pour se chiffrer à 7 801 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,11 $), comparativement à 18 436 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,26 $) pour le premier trimestre de 2009. Cette diminution est principalement imputable à l'incidence du coût plus élevé des marchandises vendues découlant du fléchissement du dollar canadien au cours du quatrième trimestre de 2009 et du premier trimestre de 2010. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Pour le premier trimestre de 2010, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, ont excédé 60 000 000 $ US. La valeur du dollar canadien a continué à fluctuer par rapport à celle du dollar américain au premier trimestre de 2010. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains, y compris des contrats d'option sur devises assortis d'échéances d'au plus trois mois. Au cours du premier trimestre de 2010, la société a ouvert 7 magasins, soit 2 Reitmans, 2 RW & CO., 1 Cassis et 2 Penningtons et elle en a fermé 6. Par conséquent, au 2 mai 2009, la société comptait 974 magasins en exploitation, soit 370 Reitmans, 165 Smart Set, 61 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 17 Cassis, 162 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 964 magasins au 3 mai 2008. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités. SOMMAIRE DES RESULTATS TRIMESTRIELS Le tableau qui suit présente les principales données financières pour les huit trimestres les plus récents. Ces renseignements trimestriels non vérifiés ont été préparés sur la même base que l'ont été les états financiers annuels. Les résultats d'exploitation pour un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats prévus pour une période ultérieure. Pour mesurer le rendement de la société d'une période à l'autre, compte non tenu des variations découlant de l'incidence des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec pour l'exercice terminé le 2 février 2008, la société utilise le bénéfice net ajusté et le bénéfice par action ajusté (de base et dilué), lesquels sont calculés comme le bénéfice net et le bénéfice par action (de base et dilué), à l'exclusion de cet élément. Bien que les PCGR du Canada exigent l'inclusion de cet élément, la société est d'avis que son exclusion permet une meilleure comparabilité de ses résultats financiers et une meilleure compréhension des tendances du rendement de ses activités. ------------------------------------------------------------------------- (en milliers, sauf les Bénéfice montants par action) par action ("BPA") Chiffre Bénéfice d'affaires net De base Dilué ------------------------------------------------- 2 mai 2009 231 652 $ 7 801 $ 0,11 $ 0,11 $ 31 janvier 2009 261 801 8 981 0,13 0,13 1er novembre 2008 271 240 23 004 0,33 0,32 2 août 2008 289 502 35 385 0,50 0,50 3 mai 2008 228 318 18 436 0,26 0,26 2 février 2008 269 618 37 047 0,52 0,52 3 novembre 2007 265 465 27 394 0,39 0,38 4 août 2007 291 942 32 077 0,45 0,44 ------------------------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------------------------- (en milliers, sauf les Bénéfice par montants par action) action ("BPA") ajusté Bénéfice net ajusté De base Dilué ------------------------------------- 2 mai 2009 7 801 $ 0,11 $ 0,11 $ 31 janvier 2009 8 981 0,13 0,13 1er novembre 2008 23 004 0,33 0,32 2 août 2008 35 385 0,50 0,50 3 mai 2008 18 436 0,26 0,26 2 février 2008 28 506 0,40 0,40 3 novembre 2007 27 869 0,40 0,39 4 août 2007 32 540 0,46 0,45 ------------------------------------------------------------------------- Le commerce de détail est saisonnier et les résultats d'exploitation d'une période intermédiaire ne sont pas nécessairement indicatifs des résultats de l'exercice complet. BILAN La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 150 395 000 $, en baisse de 14,9 % par rapport à ceux de 176 796 000 $ un an auparavant. Au premier trimestre de 2010, un montant en espèces de 12 174 000 $ a été affecté au rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation, tandis que les éléments hors trésorerie du fonds de roulement, notamment les stocks, expliquent les sorties additionnelles de fonds. Les titres négociables que détient la société sont constitués principalement d'actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Au 2 mai 2009, les titres négociables (présentés à la juste valeur) s'élevaient à 32 216 000 $, contre 30 559 000 $ pour le premier trimestre de 2009, en hausse de 1 657 000 $. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant donné que plus de 80 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme de courte échéance dans de grandes banques à charte canadiennes. Les débiteurs se sont établis à 4 561 000 $, en hausse de 374 000 $ par rapport à ceux de l'an dernier. Les débiteurs de la société se composent essentiellement des ventes par carte de crédit effectuées au cours des quelques derniers jours du trimestre. Les impôts sur le bénéfice à recouvrer se sont chiffrés à 9 495 000 $, comparativement à 2 041 000 $ pour l'an dernier, principalement parce que les acomptes provisionnels payés ont été supérieurs aux impôts exigibles estimatifs. Les stocks de marchandises se sont élevés à 99 751 000 $, soit 9 237 000 $ de plus que l'an dernier, en raison de l'incidence de la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar américain sur les marchandises achetées qui étaient encore dans les stocks à la fin du trimestre. Les charges payées d'avance se sont établies à 25 572 000 $, soit 1 056 000 $ de plus que l'an dernier, principalement en raison de l'augmentation des loyers découlant de l'augmentation nette des 10 magasins additionnels ainsi que d'une hausse des primes d'assurance payées d'avance. Les impôts futurs découlent de l'écart entre la valeur comptable de l'actif et du passif et leurs assiettes d'imposition respectives, et ils sont constatés aux taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur applicables afin de tenir compte de leurs incidences fiscales futures. La société a constaté une provision pour moins-value de 554 000 $ au titre des impôts futurs (néant au 3 mai 2008) à l'égard de ses pertes non réalisées sur ses actifs financiers disponibles à la vente, puisque la réalisation de ces actifs d'impôts futurs n'a pas satisfait aux critères de comptabilisation. Cette provision pour moins-value, pour laquelle une compensation a été inscrite dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, a pour effet de diminuer les actifs d'impôts futurs sur ces pertes non réalisées. L'inscription de cette provision pour moins-value n'a aucune incidence sur la trésorerie. En outre, une telle provision n'empêchera pas la société d'avoir recours à ses reports prospectifs de pertes fiscales non réalisées lorsque ses résultats tendront vers la rentabilité. La société a investi 9 784 000 $ en acquisitions d'immobilisations pour le premier trimestre de 2010, contre 13 074 000 $ l'an dernier. Son investissement consiste en 9 377 000 $ dans des coûts de construction et de rénovation de magasins (11 413 000 $ pour le trimestre terminé le 3 mai 2008) et en 407 000 $ pour le bureau de la rue Sauvé et le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa (1 661 000 $ pour le trimestre terminé le 3 mai 2008). La société prévoit que ses dépenses en immobilisations à l'égard de la construction et de la rénovation de magasins s'établiront à environ 30 000 000 $ pour l'exercice 2010. Les créditeurs et charges à payer se sont établis à 74 382 000 $, en baisse de 2 627 000 $ par rapport à ceux de l'an dernier. Les créditeurs de la société se composent, dans une large mesure, de comptes fournisseurs et de passifs au titre des cartes et chèques-cadeaux non utilisés. La société offre un régime de retraite à prestations déterminées (le "régime"). Une évaluation actuarielle en a été faite en date du 31 décembre 2007 et mise à jour au 31 janvier 2009 en vue de déterminer le passif estimatif que la société a engagé relativement aux provisions du régime. La société est aussi le promoteur d'un régime complémentaire de retraite pour certains cadres dirigeants (le "RCRCD"). Le RCRCD n'est pas capitalisé, et lorsqu'une obligation survient relativement aux paiements à effectuer aux termes du RCRCD (par exemple, lorsqu'un participant admissible prend sa retraite et commence à toucher des prestations aux termes du RCRCD), les paiements sont portés en diminution du montant accumulé, à mesure que les paiements sont effectués. Pour le premier trimestre de 2010, un montant de 450 000 $ (410 000 $ pour le trimestre terminé le 3 mai 2008) a été passé en charges au titre des deux régimes. SITUATION FINANCIERE AU 2 MAI 2009 ET COMPARAISON AVEC LA SITUATION FINANCIERE AU 31 JANVIER 2009 La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 150 395 000 $, en baisse de 29,7 % par rapport à ceux de 214 054 000 $ inscrits au 31 janvier 2009. Au premier trimestre de 2010, un montant en espèces de 12 174 000 $ a été affecté au rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation, tandis que les éléments hors trésorerie du fonds du roulement, notamment les stocks, expliquent les sorties additionnelles de fonds. Les titres négociables que détient la société sont constitués principalement d'actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Au 2 mai 2009, les titres négociables (présentés à la juste valeur) s'élevaient à 32 216 000 $, contre 32 818 000 $ au 31 janvier 2009. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers, et cette volatilité a fait baisser le cours de ces titres sur le marché. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant donné que plus de 80 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme de courte échéance dans de grandes banques à charte canadiennes. Les débiteurs se sont établis à 4 561 000 $, en hausse de 1 872 000 $ par rapport à ceux comptabilisés au 31 janvier 2009. Les débiteurs de la société se composent essentiellement des ventes par carte de crédit effectuées au cours des quelques derniers jours du trimestre. Les impôts sur le bénéfice à recouvrer se sont chiffrés à 9 495 000 $, comparativement à 3 826 000 $ au 31 janvier 2009, principalement parce que les acomptes provisionnels payés ont été supérieurs aux impôts exigibles estimatifs. Les stocks de marchandises se sont élevés à 99 751 000 $, soit 35 690 000 $ de plus qu'au 31 janvier 2009. Cette hausse est attribuable à l'augmentation des stocks au premier trimestre en vue des saisons du printemps et de l'été, jumelée à la hausse des coûts au titre des achats de marchandises découlant de l'affaiblissement du dollar canadien. Les charges payées d'avance se sont établies à 25 572 000 $, soit 14 170 000 $ de plus qu'au 31 janvier 2009, principalement parce que les loyers de mai 2009 ont été payés et inclus dans les charges payées d'avance pour le premier trimestre de 2010. Les impôts futurs découlent de l'écart entre la valeur comptable de l'actif et du passif et leurs assiettes d'imposition respectives, et ils sont constatés aux taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur applicables afin de tenir compte de leurs incidences fiscales futures. La société a constaté une provision pour moins-value de 554 000 $ (554 000 $ au 31 janvier 2009) au titre des impôts futurs à l'égard de ses pertes non réalisées sur ses actifs financiers disponibles à la vente, puisque la réalisation de ces actifs d'impôts futurs n'a pas satisfait aux critères de comptabilisation. Cette provision pour moins-value, pour laquelle une compensation a été inscrite dans le cumul des autres éléments du résultat étendu, a pour effet de diminuer les actifs d'impôts futurs sur ces pertes non réalisées. L'inscription de cette provision pour moins-value n'a aucune incidence sur la trésorerie. En outre, une telle provision n'empêchera pas la société d'avoir recours à ses reports prospectifs de pertes fiscales non réalisées lorsque ses résultats tendront vers la rentabilité. Les créditeurs et charges à payer se sont établis à 74 382 000 $, en hausse de 3 750 000 $ par rapport à ceux inscrits au 31 janvier 2009. Les créditeurs de la société se composent, dans une large mesure, de comptes fournisseurs et de passifs au titre des cartes et chèques-cadeaux non utilisés. GESTION DES RISQUES D'EXPLOITATION Conjoncture économique Malgré les mesures gouvernementales, la récession économique actuelle s'est aggravée : les taux de chômage sont élevés et les consommateurs s'inquiètent de voir leurs économies s'éroder en raison du recul des marchés boursiers et de la baisse du prix des maisons. La conjoncture a eu une incidence sur les dépenses discrétionnaires des consommateurs relatives à de nombreux produits de consommation, particulièrement les vêtements. L'accès restreint au crédit, les taux d'intérêt, les niveaux d'endettement personnel et les taux de chômage sont autant de facteurs qui influent sur les dépenses des consommateurs et qui, ultimement, ont une incidence financière sur la société. La société suit de près les conditions économiques afin de réagir aux habitudes de dépenses de consommation et aux contraintes connexes lorsqu'elle prend ses décisions au chapitre de l'exploitation à court terme et à long terme. En outre, la situation financière de la société est solide et, contrairement à bien des entreprises qui ressentent l'effet de l'accès désormais limité au crédit, elle dispose de beaucoup de liquidités et de suffisamment de sources de crédit disponible pour répondre à ses besoins. Concurrence Le secteur canadien du vêtement est très concurrentiel et compte parmi ses joueurs des grands magasins, des chaînes de magasins spécialisées et des détaillants indépendants. Il n'existe pas de barrière efficace pour empêcher l'entrée sur le marché de détail canadien du vêtement d'un concurrent éventuel, qu'il soit étranger ou canadien. En fait, la société a constaté au cours des dernières années l'arrivée d'un certain nombre de concurrents étrangers qui exercent maintenant des activités dans pratiquement tous les créneaux du commerce de détail canadien au sein desquels la société est présente. La société estime qu'elle est bien placée pour concurrencer les autres détaillants. La société exploite sept bannières différentes, et les marchandises qu'elle offre sont diversifiées, puisque chaque bannière cible un créneau particulier du marché du vêtement pour dames au Canada. Les magasins de la société proposent aux consommateurs des vêtements mode à prix abordables d'un océan à l'autre. De même, les Canadiennes ont accès à de nombreux sites de magasinage en ligne à l'échelle internationale. Saisonnalité La vente de vêtements pour dames constitue la principale activité de la société, activité qu'elle exerce à partir de 974 points de vente loués et exploités sous sept bannières dans l'ensemble du Canada. Les activités de la société sont de nature saisonnière et elles sont assujetties à divers facteurs qui ont une incidence directe sur les ventes au détail de vêtements, facteurs sur lesquels la société n'a aucun contrôle, à savoir les conditions météorologiques, le degré de confiance des consommateurs, les changements dans les habitudes d'achat et la possibilité de changements rapides dans les tendances de la mode. Distribution et chaîne d'approvisionnement La société est tributaire de l'efficacité de l'exploitation de son seul et unique centre de distribution. Ainsi, toute perturbation majeure de l'exploitation du centre de distribution (par exemple, catastrophe naturelle, panne des systèmes et destruction ou dommages majeurs causés par un incendie) risque de retarder de façon importante ou d'empêcher le ravitaillement de ses magasins en temps opportun, ce qui pourrait entraîner des pertes de ventes futures qui risqueraient de diminuer considérablement les résultats d'exploitation de la société. Technologie de l'information La société est tributaire de ses systèmes informatiques pour gérer son exploitation, lesquels sont composés d'une gamme complète de systèmes financiers, de ventes de détail, de marchandisage, de contrôle des stocks, de planification, de prévision, de préparation de rapports et de distribution. La société investit régulièrement dans la mise à niveau, l'amélioration, l'entretien et le remplacement de ces systèmes. Toute perturbation majeure de la performance de ces systèmes pourrait entraîner d'importantes répercussions négatives sur l'exploitation et les résultats financiers de la société. Réglementation gouvernementale La direction estime que la société est dotée d'une structure des plus efficaces pour exercer ses activités dans toutes les provinces et dans tous les territoires canadiens. De ce fait, elle est assujettie à tous changements importants et négatifs susceptibles de survenir dans une ou dans plusieurs de ces compétences territoriales, changements qui risqueraient d'avoir une incidence sur le bénéfice et le chiffre d'affaires, les taux d'imposition, les droits de douanes, les quotas imposés ou rétablis et toutes autres questions légiférées ou réglementées par l'Etat. Sources d'approvisionnement en marchandises La quasi-totalité de la marchandise de la société est vendue sous sa marque maison. Pour le premier trimestre de 2010, aucun fournisseur n'a représenté plus de 12 % des achats de la société (en dollars et/ou en unités), et il existe une panoplie de sources (tant au pays qu'à l'étranger) pour presque toute la marchandise offerte. La société entretient de bonnes relations avec ses fournisseurs et elle n'a aucune raison de croire qu'elle est exposée à des risques importants qui l'empêcheraient de faire l'acquisition, la distribution et/ou la vente de marchandises, et ce, sur une base permanente. GESTION DES RISQUES FINANCIERS Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation du cours des actions, ont été fournies au 31 janvier 2009 et aucune modification importante des risques de la société n'a été constatée au cours du premier trimestre de 2010, sauf en ce qui concerne le risque de change tel qu'il est décrit ci-après. Risque de change La société achète une quantité importante de marchandises libellées en dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Pour le premier trimestre de 2010, la société a satisfait à ses exigences en matière de dollars américains au moyen d'achats au prix au comptant. Au 2 mai 2009, au 3 mai 2008 et au 31 janvier 2009, aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 398 000 $ et de créditeurs s'élevant à 3 584 000 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 2 mai 2009, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, aurait entraîné, respectivement, une augmentation ou une diminution de 261 000 $ du bénéfice net de la société pour le trimestre terminé le 2 mai 2009. LIQUIDITES, FLUX DE TRESORERIE ET RESSOURCES EN CAPITAL Au cours du premier trimestre de 2010, un total de 1 098 300 actions de catégorie A sans droit de vote ont été rachetées sur le marché aux termes d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités contre 12 174 000 $ et des dividendes de 12 550 000 $ ont été versés, ce qui a donné lieu à une réduction des capitaux propres. Au 2 mai 2009, les capitaux propres s'élevaient à 506 420 000 $, ou 7,31 $ par action, contre 508 249 000 $, ou 7,17 $ par action, l'an dernier (522 539 000 $, ou 7,43 $ par action, au 31 janvier 2009). Malgré l'incidence de la récession sur les marchés boursiers canadiens, qui a entraîné à sa suite une importante chute de l'indice composé de la Bourse de Toronto, la société, du fait des avoirs importants qu'elle détient sous forme de trésorerie et d'équivalents de trésorerie, n'a subi que de minimes pertes de valeur sur le plan de ses actifs liquides. La société continue à jouir d'une solide situation financière. Les principales sources de liquidités de la société sont constituées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des placements dans des titres négociables (présentés à la juste valeur) totalisant 182 611 000 $, contre 207 355 000 $ l'an dernier (246 872 000 $ au 31 janvier 2009). L'encaisse à court terme est investie de façon prudente dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement (non garanties) de 125 000 000 $. Au 2 mai 2009, une tranche de 42 034 000 $ (59 762 000 $ au 3 mai 2008 et 61 759 000 $ au 31 janvier 2009) de la ligne de crédit d'exploitation était engagée pour des lettres de crédit documentaires et des lettres de crédit de soutien. Ces facilités de crédit sont utilisées principalement pour des lettres de crédit en dollars américains, émises à l'intention de tiers vendeurs étrangers qui exigent un tel aval avant de confirmer les commandes d'achat passées par la société. Cette dernière utilise rarement ces facilités de crédit à d'autres fins. La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien émises par des établissements financiers hautement cotés afin d'indemniser ces tiers dans le cas où la société n'honorerait pas ses obligations contractuelles. Au 2 mai 2009, le montant maximal du passif éventuel aux termes de ces lettres de crédit de soutien était de 8 524 000 $. Ces lettres arrivent à échéance à diverses dates au cours de l'exercice 2010. La société n'a inscrit aucun passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement pour ces éléments. La société est auto-assurée sur une base limitée relativement à certains risques portant sur les biens, et elle souscrit de l'assurance de risques successifs auprès de sociétés d'assurances qui sont stables financièrement. La société maintient des programmes exhaustifs de prévention des sinistres afin d'atténuer l'incidence financière des risques opérationnels. La société a continué à rembourser sa dette à long terme relativement à l'emprunt hypothécaire contracté sur le centre de distribution, versant à cet égard 298 000 $ au premier trimestre de 2010. La société a versé des dividendes s'élevant à 12 550 000 $ au premier trimestre de 2010, comparativement à 12 765 000 $ au premier trimestre de 2009. Pour le premier trimestre de 2010, la société a investi 9 784 000 $ dans de nouveaux magasins et des magasins rénovés, dans le bureau de la rue Sauvé et dans le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa. La société prévoit faire près de 30 000 000 $ de dépenses en immobilisations au cours de l'exercice se terminant le 30 janvier 2010 relativement à la construction et à la rénovation de magasins. Ces dépenses, en plus des projets en cours de construction et de rénovation de magasins, du versement de dividendes en espèces et des remboursements liés aux facilités de crédit bancaire et aux obligations à l'égard de la dette à long terme, devraient être financées à l'aide des ressources financières existantes de la société et des fonds provenant de son exploitation. ENGAGEMENTS FINANCIERS Le tableau suivant présente les engagements financiers de la société en date du 2 mai 2009 : Paiements à effectuer par période ------------------------------------------------------------ Obligations contrac- Dans deux à Dans cinq tuelles Total D'ici un an quatre ans ans et plus ------------------------------------------------------------ Dette à long terme 13 653 000 $ 1 240 000 $ 4 223 000 $ 8 190 000 $ Intérêts sur la dette à long terme 4 063 000 827 000 1 975 000 1 261 000 Baux et équi- pements des magasins 447 060 000 100 480 000 207 092 000 139 488 000 ------------------------------------------------------------ Total des obligations contrac- tuelles 464 776 000 $ 102 547 000 $ 213 290 000 $ 148 939 000 $ ------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------ ARRANGEMENTS HORS BILAN Instruments financiers dérivés Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. La majeure partie de ces achats doit être réglée en dollars américains. La société a recours à diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur devises, pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains. Au cours du premier trimestre de 2010, la société a satisfait à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix au comptant. Un contrat d'option sur devises constitue une option d'acheter une devise auprès d'une contrepartie à une date et selon un montant prédéterminés. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société réduit ce risque en ne faisant affaire qu'avec des contreparties hautement cotées, habituellement des banques à charte canadiennes. La société n'a pas recours à des instruments financiers dérivés à des fins de spéculation. Les contrats d'option sur devises qui sont conclus ont une échéance qui ne dépasse pas trois mois. Au 2 mai 2009, au 3 mai 2008 et au 31 janvier 2009, la société n'avait en cours aucun contrat d'option sur devises. Le bénéfice net de la société pour le premier trimestre de 2010 comprend une perte de change de 225 000 $ (gain de change de 279 000 $ en 2009). OPERATIONS ENTRE APPARENTES La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté. Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des établissements semblables. Pour le premier trimestre de 2010, la charge locative aux termes de ces baux a totalisé environ 48 000 $ (45 000 $ en 2009). La société a engagé des honoraires de 135 000 $ au premier trimestre de 2010 (72 000 $ au premier trimestre de 2009) auprès d'un cabinet d'avocats dont deux administrateurs externes de la société sont des associés. La société est d'avis que cette rémunération est fondée sur des modalités normales pour des opérations entre non apparentés. Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés. INSTRUMENTS FINANCIERS Les principaux instruments financiers de la société se composent de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que de titres négociables. La société a recours à ses liquidités pour financer la construction et les rénovations continues de magasins de même que ses besoins en fonds de roulement. Les instruments financiers qui sont exposés à des concentrations de risque de crédit consistent essentiellement en des éléments de trésorerie et des équivalents de trésorerie. La société réduit ses risques de crédit en investissant son encaisse disponible dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme. Les titres négociables consistent surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers, et les reculs généralisés des marchés boursiers qui se sont produits récemment ont fait baisser le cours de ces titres sur le marché. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant donné que plus de 80 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme de courte échéance dans de grandes banques à charte canadiennes. Comme la volatilité du dollar canadien se répercute sur les bénéfices et même si la société a recours à diverses stratégies, dont des contrats d'option sur devises pour fixer le coût de ses obligations continues libellées en dollars américains, cette imprévisibilité peut l'exposer à des risques. ESTIMATIONS COMPTABLES CRITIQUES Valeur des stocks La société a recours à la méthode de l'inventaire au prix de détail pour déterminer le prix coûtant des marchandises. Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. Les stocks excédentaires ou à rotation lente sont recensés et une provision est constituée à partir des meilleures estimations de la direction. De plus, une provision est également comptabilisée pour la freinte des stocks et les retours sur ventes, selon les taux historiques de la société. Etant donné que les stocks et le coût des marchandises vendues constituent des éléments importants des états financiers, toute variation des hypothèses et des estimations pourrait avoir une incidence significative sur la situation financière et les résultats d'exploitation de la société. Rémunération à base d'actions La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Les options sur actions attribuées sont passées en charges sur la période d'acquisition en fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black et Scholes. Pour calculer le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice en fonction de la juste valeur, diverses hypothèses sont utilisées pour établir la durée prévue des options, le taux d'intérêt sans risque, la volatilité prévue du cours des actions et le taux moyen de rendement des actions. Le recours à d'autres estimations pourrait faire en sorte que la charge de rémunération à base d'actions soit différente de celle que la société a constatée. Régimes de retraite La société offre un régime de retraite contributif à prestations déterminées et parraine aussi un RCRCD. Le coût de ces régimes est établi périodiquement par des actuaires indépendants. La charge de retraite est prise en compte dans les résultats. Les hypothèses utilisées dans le calcul de la charge nette de retraite et des obligations au titre des prestations projetées comprennent le taux d'actualisation, le taux d'augmentation des salaires et le taux de rendement prévu à long terme des actifs des régimes. Etant donné le rendement récent des marchés boursiers nord-américains, la société a abaissé sa prévision du taux de rendement à long terme des actifs des régimes de 7,5 % à 7,0 %. Le recours à d'autres hypothèses pourrait faire en sorte que la charge de retraite diffère de celle que la société a comptabilisée. Le régime de retraite à prestations déterminées est entièrement capitalisé et solvable alors que le RCRCD est un régime de retraite sans capitalisation. Ecarts d'acquisition Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais ils font l'objet d'un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi une baisse de valeur. Si la société détermine dans l'avenir qu'il y a eu baisse de valeur, elle doit radier la tranche dépréciée des écarts d'acquisition. Cartes et chèques-cadeaux Les cartes et chèques-cadeaux vendus sont inscrits à titre de passif et les produits sont constatés lorsque ces derniers sont utilisés. Pour chaque période, la société examine les passifs au titre des cartes et chèques-cadeaux pour en évaluer la pertinence. Dans le cadre de son examen, la société fait une estimation de l'utilisation prévue et elle évalue les tendances particulières qui pourraient résulter en un ajustement au passif au titre des cartes et chèques-cadeaux non utilisés. ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'"ICCA") a publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. La société a examiné ce nouveau chapitre et a conclu que son adoption n'a aucune incidence sur ses états financiers. PRISES DE POSITION RECENTES EN COMPTABILITE En février 2008, le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes devront adopter les normes internationales d'information financières (les "IFRS") pour les périodes et les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la société devra commencer à présenter son information financière selon les IFRS au trimestre se terminant le 30 avril 2011. Elle devra alors dresser un bilan d'ouverture et fournir des données établies selon les IFRS pour les périodes comparatives présentées. En 2008, la société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada actuels aux IFRS en établissant un plan d'exécution et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants de son service des finances, lesquels assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Des représentants de divers secteurs de l'organisation, au besoin, et des conseillers externes mandatés pour le passage aux IFRS font également partie de cette équipe, qui rend des comptes au Comité de vérification de la société sur une base trimestrielle. Le plan d'exécution du projet comporte trois étapes, soit l'évaluation préliminaire, l'évaluation détaillée et la conception ainsi que la mise en oeuvre. La société a mené à bien l'étape d'évaluation préliminaire, dans le cadre de laquelle les différences majeures entre les PCGR du Canada actuels et les IFRS ont été étudiées attentivement et les dispenses prévues à l'IFRS 1 relativement au passage aux IFRS ont fait l'objet d'une première évaluation. Toujours dans le cadre de cette évaluation préliminaire, les membres de l'équipe responsable du projet de transition ont suivi des formations et se sont entretenus avec les vérificateurs et conseillers externes de la société. La société a amorcé l'étape d'évaluation détaillée et de conception, qui prévoit une analyse complète de l'incidence des différences entre les deux référentiels de normes relevées lors de l'évaluation préliminaire. Lors de l'étape de mise en oeuvre, la société apportera les modifications qu'elle aura jugées nécessaires à ses processus d'affaires, à ses systèmes financiers, à ses conventions comptables, à ses contrôles de communication de l'information et à son contrôle interne à l'égard de l'information financière. La société continue d'évaluer l'incidence du passage aux IFRS sur la communication de son information financière. Pour l'heure, l'incidence de cette transition sur la situation financière future et sur les résultats d'exploitation futurs de la société ne peut être déterminée ni estimée de manière raisonnable. RENSEIGNEMENTS SUR LES ACTIONS EN CIRCULATION En date du 3 juin 2009, 13 440 000 actions ordinaires et 55 860 356 actions de catégorie A sans droit de vote de la société étaient émises et en circulation. Chaque action ordinaire donne à son porteur une voix aux assemblées des actionnaires de la société. La société a proposé de modifier son régime d'options sur actions de manière à lui permettre, au besoin, d'émettre jusqu'à concurrence de 10 % de ses actions de catégorie A sans droit de vote en circulation, par suite de l'exercice d'options attribuées aux termes du régime. La modification proposée sera soumise à l'approbation des actionnaires de la société à son assemblée annuelle qui se tiendra le 3 juin 2009. Si elle obtient l'aval des actionnaires, la société conservera le nombre nécessaire d'actions dont l'émission, au besoin et par suite de l'exercice d'options aux termes du régime, aura été approuvée. Le nombre des options en cours de la société s'établissait à 1 469 250 et leur prix d'exercice moyen était de 13,15 $. Chaque option sur actions donne à son porteur le droit d'acheter une action de catégorie A sans droit de vote de la société à un prix d'exercice établi en fonction du cours des actions à la date à laquelle l'option a été attribuée. En novembre 2008, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 861 390 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008. Le volume quotidien moyen des opérations en bourse sur le titre s'est établi à 111 325 actions au cours de la période de six mois précédant le 1er novembre 2008. Conformément aux exigences de la Bourse de Toronto et jusqu'au 31 mars 2009, la société pouvait racheter quotidiennement jusqu'à 50 % de cette moyenne, soit 55 662 actions. Depuis cette date, le taux maximal de rachat pouvant être effectué quotidiennement est de 25 % de cette moyenne, soit 27 831 actions. L'offre a débuté le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2009. Les actions seront rachetées à la Bourse de Toronto au nom de la société par l'entremise d'un courtier inscrit. Le prix payé pour les actions correspondra au cours du marché en vigueur au moment des rachats. Le nombre d'actions rachetées et le moment choisi pour effectuer les rachats seront déterminés par la direction de la société. Toutes les actions rachetées par la société seront annulées. Au premier trimestre de 2010, la société a racheté, aux fins d'annulation, 1 098 300 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élevait à 432 000 $, pour une contrepartie en espèces totalisant 12 174 000 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 11 742 000 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. CONTROLE INTERNE A L'EGARD DE L'INFORMATION FINANCIERE La société a conçu des contrôles et des procédures de communication de l'information afin de fournir l'assurance raisonnable que les renseignements importants relatifs à la société sont compris dans les documents annuels et trimestriels. En outre, la société a évalué l'efficacité de ses contrôles et procédures de communication de l'information à la fin de l'exercice terminé le 31 janvier 2009 et elle a conclu qu'ils étaient efficaces. La société, sous la supervision du chef de la direction et du chef des finances, a conçu le contrôle interne à l'égard de l'information financière aux termes du Règlement 52-109 de manière à fournir l'assurance raisonnable que l'information financière produite est fiable et que l'établissement des états financiers à des fins externes est conforme aux principes comptables généralement reconnus. La société a évalué l'efficacité du contrôle interne à l'égard de l'information financière à la fin de l'exercice terminé le 31 janvier 2009 et elle a conclu qu'il était efficace. Aucune modification n'a été apportée au contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société au cours du premier trimestre terminé le 2 mai 2009 qui a eu, ou qui pourrait vraisemblablement avoir, une incidence importante sur le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société. PERSPECTIVES Malgré les mesures gouvernementales, la récession économique actuelle s'est aggravée : les taux de chômage sont élevés et les consommateurs s'inquiètent de voir leurs économies s'éroder en raison du recul des marchés boursiers et de la baisse du prix des maisons. Ces facteurs ont influé sur les dépenses discrétionnaires des consommateurs en biens de toutes sortes et, plus particulièrement, en vêtements. Néanmoins, la conjoncture économique au Canada demeure plus favorable que dans beaucoup d'autres économies à l'échelle mondiale. La société est d'avis qu'elle est bien placée pour faire face à l'avenir en dépit de la conjoncture actuelle, étant donné qu'elle offre une vaste gamme de marchandises de qualité à bon prix. Selon les projections actuelles de la Banque du Canada, l'économie canadienne devrait se contracter jusqu'au troisième trimestre de l'année civile 2009. La demande des consommateurs devrait demeurer faible pendant la plus grande partie du reste de l'exercice 2010 de la société, avec une diminution des dépenses des ménages en raison de la détérioration de la conjoncture du marché du travail et de la réduction du revenu disponible. Ces attentes guident la direction dans sa gestion de toutes les facettes de l'entreprise. Sur une note positive, la direction est d'avis que la société demeure en mesure d'améliorer sa position sur les marchés et ce, dans tous les créneaux de marché qu'elle occupe. La société n'a pratiquement aucune dette et dispose de réserves de trésorerie qui lui permettent d'agir lorsque des occasions se présentent à tous les égards, notamment en ce qui concerne le marchandisage, l'acquisition ou la construction de magasins, le remplacement ou la mise à niveau de systèmes ou, encore, l'expansion par voie d'acquisitions. Le bureau de Hong Kong continue d'être bénéfique à la société, comptant plus de 110 salariés à plein temps spécialisés dans la recherche de vêtements à la mode, de haute qualité et à prix abordables pour toutes les bannières. Sur une base annuelle, la société importe directement environ 80 % de sa marchandise, principalement de la Chine. La direction de la société est d'avis que, de manière générale, les consommateurs continueront à percevoir d'un bon oeil la marchandise offerte, même en ces temps difficiles. La société jouit d'un excellent bilan, ainsi que de liquidités et d'une capacité d'emprunt de premier ordre. Ses systèmes, notamment pour l'approvisionnement en marchandises, le contrôle des stocks, la planification, l'attribution et la distribution, la gestion du centre de distribution, les points de vente, la gestion financière et la technologie de l'information sont entièrement intégrés. La société s'est engagée à continuer d'investir dans la formation de ses salariés à tous les niveaux. %SEDAR: 00002316EF c8879 Renseignements: Jeremy H. Reitman, Président, (514) 385-2630; www.reitmans.ca |