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<< [Retour aux communiqués de presse] Reitmans (Canada) Limitée annonce ses résultats pour le semestre terminé le 1er août 2009 3 September 2009
MONTREAL, le 3 sept. /CNW Telbec/ - Le chiffre d'affaires du semestre
terminé le 1er août 2009 est demeuré pratiquement inchangé, s'établissant à
517 723 000 $, contre 517 820 000 $ pour le semestre terminé le 2 août 2008.
Le chiffre d'affaires des magasins comparables est demeuré sensiblement le
même, reculant d'à peine 1,6 %. La récession persistante a contribué à la
baisse du chiffre d'affaires, puisque les consommateurs ont réduit leurs
dépenses discrétionnaires. Les taux de chômage à la hausse sur certains
marchés clés, notamment le sud de l'Ontario et l'Alberta, ainsi qu'un été
frais dans la plupart des régions du Canada, ont eu une incidence défavorable
sur le chiffre d'affaires.
Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (le "BAIIA"(1)) de la
période s'est contracté de 23,5 % pour s'inscrire à 79 073 000 $, contre 103
319 000 $ un an auparavant. Au premier semestre de l'exercice 2010, la marge
brute de la société a fléchi, essentiellement en raison de l'incidence de
l'affaiblissement du dollar canadien par rapport au dollar américain. Le taux
de change moyen pour un dollar américain était de 1,19 $ CA au premier
semestre de l'exercice 2010, contre 1,01 $ CA à l'exercice 2009.
Le bénéfice net a reculé de 36,4 % pour s'établir à 34 227 000 $, ou 0,49
$ par action (après dilution), comparativement à 53 821 000 $, ou 0,76 $ par
action (après dilution), à l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre terminé le 1er août 2009
s'est replié de 1,2 % pour atteindre 286 071 000 $, comparativement à 289 502
000 $ pour le deuxième trimestre terminé le 2 août 2008. Le chiffre d'affaires
des magasins comparables a reculé de 2,2 % pour la période correspondante de
13 semaines. Au cours de la période considérée, le bénéfice d'exploitation
avant l'amortissement (le "BAIIA"(1)) a diminué de 16,2 %, pour s'établir à 53
613 000 $, comparativement à 63 982 000 $ un an auparavant. Le bénéfice net et
le bénéfice dilué par action ont reculé pour se chiffrer à 26 426 000 $, ou
0,38 $ par action, comparativement à 35 385 000 $, ou 0,50 $ par action, pour
la période correspondante de l'exercice précédent.
Le chiffre d'affaires du mois d'août (quatre semaines terminées le 29
août 2009) a diminué de 3,8 % en raison de la situation économique toujours
difficile, tandis que le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué
de 5,8 %.
Au cours du deuxième trimestre, la société a ouvert 2 nouveaux magasins,
soit 1 RW & CO. et 1 Thyme Maternité, et elle en a fermé 5. Par conséquent, au
1er août 2009, la société comptait 971 magasins en exploitation, soit 368
Reitmans, 164 Smart Set, 62 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 16 Cassis, 162
Penningtons et 123 Addition Elle. Au cours du deuxième semestre de l'exercice,
la société prévoit ouvrir 14 nouveaux magasins, en fermer 12 et en rénover 14.
A la réunion du conseil d'administration tenue le 3 septembre 2009, un
dividende trimestriel (constituant les dividendes admissibles) de 0,18 $ en
espèces par action a été déclaré pour la totalité des actions de catégorie A
sans droit de vote et des actions ordinaires en circulation de la société; le
dividende est payable le 29 octobre 2009 aux actionnaires inscrits aux
registres le 15 octobre 2009.
Les états financiers sont joints aux présentes.
Montréal, le 3 septembre 2009
Jeremy H. Reitman, Président
Téléphone : 514-385-2630
Site Web de la société : www.reitmans.ca
A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables
indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans ce
communiqué sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les
attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et
incertitudes, connus ou non, un nombre important desquels sont hors du
contrôle de la société. Parmi les risques connus, citons, sans limitation :
l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de
l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions
météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents
publics de la société. En conséquence, les résultats réels peuvent s'avérer
considérablement différents des résultats prévus contenus dans les
déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une
confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations
décrivent seulement la situation au jour où elles ont été exprimées et la
société nie toutes intentions ou obligations de mettre à jour ou de revoir de
telles déclarations à la suite de quelques événements ou circonstances que ce
soit, sauf dans la mesure où les lois en valeurs mobilières qui s'appliquent
ne l'y obligent.
(1) Le présent communiqué de presse contient des références à certaines
mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation
avant l'amortissement et le BAIIA, qui se définissent comme le
bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et les
revenus de placement. La société est d'avis que ces mesures
fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que
sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés
que de telles mesures non conformes aux PCGR n'ont pas de définition
normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à
des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par
conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément.
ETATS DES RESULTATS (non vérifié)
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les
(en milliers, sauf les 1er août 2 août 1er août 2 août
montants par action) 2009 2008 2009 2008
Chiffre d'affaires 517 723 $ 517 820 $ 286 071 $ 289 502 $
Coût des marchandises
vendues, frais de vente
et frais généraux et
administratifs (note 4) 438 650 414 501 232 458 225 520
------------ ----------- ----------- ------------
79 073 103 319 53 613 63 982
Amortissement 30 159 28 782 15 513 14 817
------------ ----------- ----------- ------------
Bénéfice d'exploitation
avant les éléments
ci-dessous 48 914 74 537 38 100 49 165
Revenu de placement
(note 9) 1 407 4 257 680 2 066
Intérêts sur la dette à
long terme 433 469 214 232
------------ ----------- ----------- ------------
Bénéfice avant les
impôts sur le bénéfice 49 888 78 325 38 566 50 999
Impôts sur le bénéfice
Exigibles 16 714 25 859 11 868 16 862
Futurs (1 053) (1 355) 272 (1 248)
------------ ----------- ----------- ------------
15 661 24 504 12 140 15 614
------------ ----------- ----------- ------------
Bénéfice net 34 227 $ 53 821 $ 26 426 $ 35 385 $
------------ ----------- ----------- ------------
------------ ----------- ----------- ------------
Bénéfice par action
(note 8)
De base 0,49 $ 0,76 $ 0,38 $ 0,50 $
Dilué 0,49 0,76 0,38 0,50
Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces
états.
ETATS DES FLUX DE TRESORERIE (non vérifié)
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les
1er août 2 août 1er août 2 août
(en milliers) 2009 2008 2009 2008
FLUX DE TRESORERIE LIES
AUX ACTIVITES
D'EXPLOITATION
Bénéfice net 34 227 $ 53 821 $ 26 426 $ 35 385 $
Ajustements au titre
de ce qui suit :
Amortissement 30 159 28 782 15 513 14 817
Impôts futurs (1 053) (1 355) 272 (1 248)
Rémunération à base
d'actions 299 369 202 195
Amortissement des
crédits reportés
au titre des
contrats de
location (2 537) (2 562) (1 259) (1 283)
Crédits reportés au
titre des contrats
de location 1 015 3 636 283 1 742
Cotisations à un
régime de retraite (300) (179) (172) (89)
Charge de retraite 900 820 450 410
Perte (gain) sur la
vente de titres
négociables 61 - (8) -
Perte de change 857 225 839 480
Variations des
éléments hors caisse
du fonds de roulement
liés aux activités
d'exploitation (24 236) (40 466) 27 006 4 447
------------ ----------- ----------- ------------
39 392 43 091 69 552 54 856
FLUX DE TRESORERIE LIES
AUX ACTIVITES
D'INVESTISSEMENT
Achats de titres
négociables (1 773) - (1 773) -
Produit de la vente de
titres négociables 1 390 - 265 -
Acquisition
d'immobilisations (16 698) (26 883) (6 914) (13 809)
------------ ----------- ----------- ------------
(17 081) (26 883) (8 422) (13 809)
FLUX DE TRESORERIE LIES
AUX ACTIVITES DE
FINANCEMENT
Dividendes versés (24 857) (25 485) (12 307) (12 720)
Rachat d'actions de
catégorie A sans
droit de vote aux
fins d'annulation (25 435) (4 073) (13 261) (4 073)
Remboursement de la
dette à long terme (600) (564) (302) (284)
Produit tiré de
l'émission de
capital-actions 852 178 652 54
------------ ----------- ----------- ------------
(50 040) (29 944) (25 218) (17 023)
PERTE DE CHANGE SUR LA
TRESORERIE DETENUE EN
DEVISES (857) (225) (839) (480)
------------ ----------- ----------- ------------
(DIMINUTION)
AUGMENTATION NETTE DE
LA TRESORERIE ET DES
EQUIVALENTS DE
TRESORERIE (28 586) (13 961) 35 073 23 544
TRESORERIE ET
EQUIVALENTS DE
TRESORERIE AU DEBUT DE
LA PERIODE 214 054 214 301 150 395 176 796
------------ ----------- ----------- ------------
TRESORERIE ET
EQUIVALENTS DE
TRESORERIE A LA FIN DE
LA PERIODE 185 468 $ 200 340 $ 185 468 $ 200 340 $
------------ ----------- ----------- ------------
------------ ----------- ----------- ------------
Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 9)
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent des soldes
d'encaisse auprès de banques et des placements dans des dépôts à court
terme.
Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces
états.
BILANS (non vérifié)
Vérifié au
1er août 2 août 31 janvier
(en milliers) 2009 2008 2009
ACTIF
ACTIF A COURT TERME
Trésorerie et équivalents de
trésorerie (note 9) 185 468 $ 200 340 $ 214 054 $
Titres négociables (note 9) 37 648 30 543 32 818
Débiteurs 2 742 3 536 2 689
Impôts sur le bénéfice à recouvrer 7 647 45 3 826
Stocks de marchandises 76 822 73 512 64 061
Charges payées d'avance 13 459 26 812 11 402
Impôts futurs 2 604 420 3 598
----------- ----------- ------------
Total de l'actif à court terme 326 390 335 208 332 448
IMMOBILISATIONS 234 113 246 297 249 891
ECARTS D'ACQUISITION 42 426 42 426 42 426
IMPOTS FUTURS 10 314 7 230 8 474
----------- ----------- ------------
613 243 $ 631 161 $ 633 239 $
----------- ----------- ------------
----------- ----------- ------------
PASSIF ET CAPITAUX
PROPRES
PASSIF A COURT TERME
Créditeurs et charges à
payer 62 771 $ 63 848 $ 70 632 $
Tranche de la dette à long terme
échéant à moins de un an (note 7) 1 259 1 182 1 220
----------- ----------- ------------
Total du passif à court terme 64 030 65 030 71 852
CREDITS REPORTES AU TITRE DES
CONTRATS DE LOCATION 20 603 22 540 22 125
DETTE A LONG TERME (note 7) 12 092 13 351 12 731
IMPOTS FUTURS - - 74
PASSIF AU TITRE DES PRESTATIONS
CONSTITUEES 4 518 3 162 3 918
CAPITAUX PROPRES
Capital-actions 24 430 23 892 23 830
Surplus d'apport 4 275 4 326 4 538
Bénéfices non répartis 487 110 499 469 502 361
Cumul des autres éléments du
résultat étendu (3 815) (609) (8 190)
----------- ----------- ------------
483 295 498 860 494 171
----------- ----------- ------------
Total des capitaux propres 512 000 527 078 522 539
----------- ----------- ------------
613 243 $ 631 161 $ 633 239 $
----------- ----------- ------------
----------- ----------- ------------
Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces
états.
ETATS DE LA VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (non vérifié)
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les
1er août 2 août 1er août 2 août
(en milliers) 2009 2008 2009 2008
CAPITAL-ACTIONS
Solde au début de la
période 23 830 $ 23 777 $ 23 807 $ 23 932 $
Contrepartie en
espèces à l'exercice
d'options sur actions 852 178 652 54
Valeur attribuée
créditée au capital-
actions par suite de
l'exercice d'options
sur actions 562 44 353 13
Annulation d'actions
aux termes du
programme de rachat
d'actions (note 5) (814) (107) (382) (107)
------------ ----------- ----------- ------------
Solde à la fin de la
période 24 430 23 892 24 430 23 892
------------ ----------- ----------- ------------
SURPLUS D'APPORT
Solde au début de la
période 4 538 4 001 4 426 4 144
Rémunération à base
d'actions 299 369 202 195
Valeur attribuée
créditée au capital-
actions par suite de
l'exercice d'options
sur actions (562) (44) (353) (13)
------------ ----------- ----------- ------------
Solde à la fin de la
période 4 275 4 326 4 275 4 326
------------ ----------- ----------- ------------
BENEFICES NON REPARTIS
Solde au début de la
période 502 361 468 374 485 870 480 770
Ajustement apporté au
solde d'ouverture en
raison de l'adoption
d'une nouvelle norme
comptable (déduction
faite des impôts de
3 121 $) - 6 725 - -
Bénéfice net 34 227 53 821 26 426 35 385
Dividendes (24 857) (25 485) (12 307) (12 720)
Prime au rachat
d'actions de
catégorie A sans
droit de vote (note 5) (24 621) (3 966) (12 879) (3 966)
------------ ----------- ----------- ------------
Solde à la fin de la
période 487 110 499 469 487 110 499 469
------------ ----------- ----------- ------------
CUMUL DES AUTRES
ELEMENTS DU RESULTAT
ETENDU
Solde au début de la
période (8 190) (1 033) (7 683) (597)
Gain net non réalisé
(perte nette non
réalisée) sur les
actifs financiers
disponibles à la
vente survenu(e) au
cours de la période
(déduction faite des
impôts de 125 $ pour
les six mois et de
49 $ pour les trois
mois terminés le
1er août 2009; 66 $
pour les six mois et
(4)$ pour les trois
mois terminés le
2 août 2008) 4 322 424 3 875 (12)
Reclassement dans le
bénéfice net des
pertes (gains) sur
les actifs financiers
disponibles à la
vente (déduction
faite des impôts de
8 $ pour les six mois
et de (1)$ pour les
trois mois terminés
le 1er août 2009) 53 - (7) -
------------ ----------- ----------- ------------
Solde à la fin de la
période (1) (3 815) (609) (3 815) (609)
------------ ----------- ----------- ------------
Total des capitaux
propres 512 000 $ 527 078 $ 512 000 $ 527 078 $
------------ ----------- ----------- ------------
------------ ----------- ----------- ------------
(1) Les placements financiers disponibles à la vente constituent le seul
élément du cumul des autres éléments du résultat étendu.
Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces
états.
ETATS DU RESULTAT ETENDU (non vérifié)
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les
1er août 2 août 1er août 2 août
(en milliers) 2009 2008 2009 2008
Bénéfice net 34 227 $ 53 821 $ 26 426 $ 35 385 $
Autres éléments du
résultat étendu
Gain net non réalisé
(perte nette non
réalisée) sur les
actifs financiers
disponibles à la
vente survenu(e) au
cours de la période
(déduction faite des
impôts de 125 $ pour
les six mois et de
49 $ pour les trois
mois terminés le
1er août 2009; 66 $
pour les six mois et
(4)$ pour les trois
mois terminés le
2 août 2008) 4 322 424 3 875 (12)
Reclassement dans le
bénéfice net des
pertes (gains) sur
les actifs financiers
disponibles à la
vente (déduction
faite des impôts de
8 $ pour les six mois
et (1)$ pour les
trois mois terminés
le 1er août 2009) 53 - (7) -
------------ ----------- ----------- ------------
4 375 424 3 868 (12)
------------ ----------- ----------- ------------
Résultat étendu 38 602 $ 54 245 $ 30 294 $ 35 373 $
------------ ----------- ----------- ------------
------------ ----------- ----------- ------------
Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces
états.
NOTES AFFERENTES AUX ETATS FINANCIERS INTERMEDIAIRES (non vérifié)
(tous les montants sont en milliers, sauf les montants par action)
1. PRESENTATION DE L'INFORMATION
Les présents états financiers intermédiaires non vérifiés (les "états
financiers") ont été préparés conformément aux principes comptables
généralement reconnus du Canada en ce qui concerne l'information financière
intermédiaire et ils comprennent tous les ajustements habituels et récurrents
nécessaires à la juste présentation des états financiers. Par conséquent, ils
ne contiennent pas toutes les informations et les notes exigées selon les
principes comptables généralement reconnus du Canada en matière de
présentation des états financiers annuels. Les présents états financiers
doivent être lus à la lumière des plus récents états financiers annuels pour
la période de 52 semaines terminée le 31 janvier 2009. La société a appliqué
les mêmes conventions comptables dans la préparation des états financiers que
celles mentionnées à la note 4 afférente aux états financiers annuels de la
société dans son rapport annuel de 2009, sauf pour ce qui est décrit
ci-dessous à la note 2 intitulée "Adoption d'une nouvelle norme comptable".
La société a liquidé ses filiales en propriété exclusive éliminant de ce
fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés. Il n'y a eu
aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 2 août 2008 et au 31
janvier 2009 et pour les périodes terminées à ces dates.
Les activités de la société sont de nature saisonnière et, en raison de
l'étendue géographique couverte par les magasins de la société ainsi que de la
diversité des produits qu'elle offre, les résultats d'exploitation de la
société subissent des fluctuations trimestrielles. En raison du caractère
saisonnier des activités, le rendement de la société pour les 26 semaines
terminées le 1er août 2009 n'est pas nécessairement représentatif de son
rendement pour le reste de l'exercice.
Aucun montant dans les notes ci-jointes n'a fait l'objet d'une
vérification, à moins d'indication contraire.
2. ADOPTION D'UNE NOUVELLE NORME COMPTABLE
En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés ("ICCA") a
publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs
incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres
actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des
états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation,
d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts
d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts
d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062.
Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre
2008. La société a conclu que son adoption n'a eu aucune incidence sur ses
états financiers.
3. PRISES DE POSITION RECENTES EN COMPTABILITE
Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises
à but lucratif ayant une obligation publique de rendre des comptes seront
tenues d'utiliser les normes internationales d'information financière
("IFRS"). Les IFRS remplaceront les PCGR du Canada existants pour ces
entreprises. Les nouvelles normes s'appliqueront aux exercices ouverts à
compter du 1er janvier 2011. Les sociétés seront tenues de fournir des
informations correspondantes selon les IFRS pour l'exercice précédent. La
société appliquera cette norme à compter du premier trimestre de l'exercice se
terminant le 28 janvier 2012. La société évalue actuellement l'incidence du
passage aux IFRS et elle continuera d'investir dans la formation et dans les
ressources tout au long de la période de transition, afin de faciliter ce
passage en temps opportun.
4. STOCKS
Le coût des stocks constaté comme une charge et inclus dans le coût des
marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs du
semestre terminé le 1er août 2009 s'est établi à 190 250 $ (164 948 $ au 2
août 2008). Au cours du trimestre, la société a constaté une somme de 3 111 $
(3 170 $ au 2 août 2008) au titre de la dépréciation des stocks du fait que la
valeur nette de réalisation était inférieure au coût, et aucune dépréciation
des stocks constatée au cours des périodes précédentes n'a fait l'objet d'une
reprise.
5. CAPITAL-ACTIONS
La société a autorisé un nombre illimité d'actions de catégorie A sans
droit de vote.
Le tableau qui suit présente un résumé des actions de catégorie A sans
droit de vote émises au cours de chacun des trimestres indiqués :
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les Vérifié au
1er août 2 août 1er août 2 août 31 janvier
2009 2008 2009 2008 2009
Solde au
début de
la période 56 864 57 473 55 813 57 491 57 473
Actions
émises à
l'exercice
d'options
sur actions 108 30 61 12 46
Actions
rachetées
aux termes
d'une offre
publique de
rachat (2 038) (275) (940) (275) (655)
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
Solde à la
fin de la
période 54 934 57 228 54 934 57 228 56 864
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
La société a autorisé un nombre illimité d'actions ordinaires. Au 1er
août 2009, 13 440 actions ordinaires étaient émises (13 440 au 2 août 2008; 13
440 au 31 janvier 2009) et elles comportaient une valeur attribuée de 482 $
(482 $ au 2 août 2008; 482 $ au 31 janvier 2009).
En novembre 2008, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de
Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de
ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 861 de ses
actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de catégorie A
sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008. L'offre a
débuté le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2009.
Pour le semestre terminé le 1er août 2009, 2 038 actions de catégorie A sans
droit de vote, d'une valeur comptable de 814 $, ont été rachetées pour une
contrepartie en espèces totalisant 25 435 $. L'excédent du prix d'achat sur la
valeur comptable des actions, soit 24 621 $, a été imputé aux bénéfices non
répartis.
6. REMUNERATION A BASE D'ACTIONS
La société offre un régime d'options d'achat d'actions qui est décrit à
la note 10 c) afférente aux états financiers paraissant dans le rapport annuel
de 2009. Au cours du trimestre terminé le 1er août 2009, 1 920 options ont été
attribuées et 12 options ont été annulées. Après avoir reçu l'approbation des
actionnaires et de la Bourse de Toronto, en juin 2009, la société a modifié
son régime d'options sur actions de manière à lui permettre, au besoin,
d'émettre jusqu'à concurrence de 10 % de ses actions de catégorie A sans droit
de vote en circulation, par suite de l'exercice d'options attribuées aux
termes du régime.
Le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions
effectuées au cours du trimestre a été calculé en fonction de la juste valeur
à l'aide des hypothèses suivantes :
Durée prévue des options 5,9 années
Taux d'intérêt sans risque 3,12 %
Volatilité prévue du cours des actions 35,09 %
Taux moyen de rendement des actions 4,97 %
Juste valeur moyenne pondérée des options attribuées 3,17 $
7. DETTE A LONG TERME
Vérifié au
1er août 2 août 31 janvier
2009 2008 2009
Emprunt hypothécaire portant intérêt
à un taux de 6,40 %, remboursable
en versements mensuels de capital
et d'intérêts de 172 $, venant à
échéance en novembre 2017 et garanti
par le centre de distribution de la
société 13 351 $ 14 533 $ 13 951 $
Moins la tranche à moins de un an 1 259 1 182 1 220
----------- ----------- ------------
12 092 $ 13 351 $ 12 731 $
----------- ----------- ------------
----------- ----------- ------------
8. BENEFICE PAR ACTION
Le nombre d'actions utilisé dans le calcul du bénéfice par action se
présente comme suit :
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les
1er août 2 août 1er août 2 août
2009 2008 2009 2008
Nombre moyen pondéré
d'actions utilisé pour
calculer le bénéfice de
base par action 69 492 70 871 68 860 70 825
Effet dilutif des
options en cours 89 376 145 353
------------ ----------- ----------- ------------
Nombre moyen pondéré
d'actions utilisé pour
calculer le bénéfice
dilué par action 69 581 71 247 69 005 71 178
------------ ----------- ----------- ------------
------------ ----------- ----------- ------------
Au 1er août 2009, un total de 2 193 options sur actions ont été exclues du
calcul du bénéfice dilué par action, celles-ci étant réputées avoir un effet
antidilutif, du fait que les prix d'exercice étaient supérieurs au cours moyen
des actions durant le trimestre.
9. AUTRES INFORMATIONS
a) Le calcul du bénéfice net de la société pour le trimestre et le
semestre terminés le 1er août 2009 tient compte de pertes de change de
1 141 $ et de 1 366 $, respectivement (gains de 134 $ et de 413 $
pour le trimestre et le semestre terminés le 2 août 2008,
respectivement).
b) Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie :
Vérifié au
1er août 2 août 31 janvier
2009 2008 2009
Soldes bancaires (découverts) 1 350 $ (3 851)$ 1 069 $
Dépôts à court terme portant intérêt
à 0,3 % (3,0 % au 2 août 2008;
1,0 % au 31 janvier 2009) 184 118 204 191 212 985
----------- ----------- ------------
Trésorerie et équivalents de
trésorerie 185 468 $ 200 340 $ 214 054 $
----------- ----------- ------------
----------- ----------- ------------
Titres négociables
Juste valeur 37 648 $ 30 543 $ 32 818 $
Coût 41 982 31 249 41 660
Opérations sans effet sur la
trésorerie
Acquisitions d'immobilisations
comprises dans les créditeurs et
charges à payer 972 $ 1 562 $ 3 289 $
Valeur attribuée créditée au
capital-actions par suite de
l'exercice d'options sur actions 562 44 63
Pour les six mois Pour les trois mois
terminés les terminés les Vérifié au
1er août 2 août 1er août 2 août 31 janvier
2009 2008 2009 2008 2009
Sommes en
espèces
versées au
cours de la
période au
titre de ce
qui suit :
Impôts sur
le bénéfice 20 926 $ 45 584 $ 10 019 $ 15 217 $ 70 886 $
Intérêts 433 475 214 236 975
Revenu de
placement
Actifs
financiers
disponibles
à la vente
Intérêts
créditeurs - $ 22 $ - $ 11 $ 42 $
Dividendes 1 072 823 562 404 1 719
(Perte
réalisée)
gain
réalisé
sur une
cession (61) - 8 - (2 350)
Actifs
financiers
détenus à
des fins de
transaction
Intérêts
créditeurs 396 3 412 110 1 651 5 940
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
1 407 $ 4 257 $ 680 $ 2 066 $ 5 351 $
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
----------- ----------- ----------- ----------- ------------
10. INSTRUMENTS FINANCIERS
a) Présentation de la juste valeur
Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment déterminé,
selon l'information disponible concernant l'instrument financier. Ces
estimations sont de nature subjective et ne peuvent souvent être déterminées
avec précision.
La société a déterminé que la valeur comptable de ses actifs et de ses
passifs financiers à court terme se rapprochait de leur juste valeur aux dates
de fin de période, étant donné l'échéance à court terme de ces instruments. La
juste valeur des titres négociables est fondée sur les cours publiés sur le
marché à la fin de la période.
La juste valeur de la dette à long terme est de 12 258 $ (14 583 $ au 2
août 2008; 12 751 $ au 31 janvier 2009), alors que sa valeur comptable est
chiffrée à 13 351 $ (14 533 $ au 2 août 2008; 13 951 $ au 31 janvier 2009).
La juste valeur de la dette à long terme de la société portant intérêt à
un taux fixe a été calculée selon la valeur actuelle des versements futurs de
capital et d'intérêts, actualisés aux taux d'intérêt en vigueur sur le marché
pour des titres de créance identiques ou semblables comportant une durée
résiduelle identique.
b) Gestion des risques
Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux
risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de marché ont
été divulguées en date du 31 janvier 2009 et aucun changement important n'est
survenu en ce qui a trait à l'exposition aux risques de la société au premier
semestre de l'exercice 2010, sauf en ce qui concerne le risque de change, tel
qu'il est décrit ci-après.
Risque de change
La société achète une quantité importante de marchandises libellées en
dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats
d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le
risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La
durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un
contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une
contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent
dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La
société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement
cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes.
Au 1er août 2009, au 2 août 2008 et au 31 janvier 2009, aucun contrat
d'option sur devises n'était en cours.
La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses
instruments financiers libellés en dollars américains constitués
principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie s'élevant à 14 650
$ et de créditeurs s'élevant à 1 741 $, afin de déterminer dans quelle mesure
une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur
le bénéfice net. Au 1er août 2009, une hausse ou une baisse de 10 % de la
valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres
variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales,
aurait entraîné respectivement une diminution ou une augmentation de 954 $ du
bénéfice net de la société pour le semestre terminé le 1er août 2009.
RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIERE ET LES RESULTATS
D'EXPLOITATION
POUR LES PERIODES TERMINEES LE 1ER AOUT 2009
Le présent rapport de gestion sur la situation financière et les
résultats d'exploitation (le "rapport de gestion") de Reitmans (Canada)
Limitée ("Reitmans" ou la "société") doit être lu à la lumière des états
financiers non vérifiés pour les périodes terminées le 1er août 2009, des
états financiers vérifiés de Reitmans pour l'exercice terminé le 31 janvier
2009 ainsi que des notes y afférentes, lesquels sont disponibles sur le site
www.sedar.com. Le présent rapport de gestion est daté du 3 septembre 2009.
Tous les renseignements financiers contenus dans le présent rapport de
gestion et dans les états financiers de Reitmans ont été dressés conformément
aux principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada, à
l'exception de certains renseignements désignés à titre de mesures financières
non conformes aux PCGR, dont il sera question plus loin. Sauf indication
contraire, tous les montants qui figurent dans le présent rapport sont
libellés en dollars canadiens. Les états financiers et le présent rapport de
gestion ont été examinés par le comité de vérification de Reitmans et ont reçu
l'approbation du conseil d'administration de la société le 3 septembre 2009.
La société a liquidé ses filiales en propriété exclusive éliminant de ce
fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés. Il n'y a eu
aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 2 août 2008 et au 31
janvier 2009 et pour les périodes terminées à ces dates.
Des renseignements supplémentaires sur Reitmans, notamment la notice
annuelle 2009 de la société, sont disponibles sur le site Web de la société, à
l'adresse www.reitmans.ca, ou sur le site de SEDAR, à l'adresse www.sedar.com.
DECLARATIONS PROSPECTIVES
A l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables
indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans le
présent rapport sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après
les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et
incertitudes, connus ou non, un nombre important desquels sont indépendants de
la volonté de la société. Parmi ces risques, citons, sans limitation :
l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de
l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions
météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents
publics de la société. En conséquence, les résultats réels futurs peuvent
s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les
déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une
confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations
traitent seulement de la situation au jour où elles ont été exprimées et la
société n'a aucune obligation et désavoue toute intention de mettre à jour ou
de revoir de telles déclarations à la suite d'un quelconque événement,
circonstance ou autre, sauf dans la mesure où les lois en valeurs mobilières
qui s'appliquent ne l'y obligent.
MESURES FINANCIERES NON CONFORMES AUX PCGR
Le présent rapport de gestion contient des références à certaines mesures
financières non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant
amortissement, le "BAIIA", qui se définit comme le bénéfice avant les
intérêts, les impôts, l'amortissement et le revenu de placement, de même que
le bénéfice net ajusté et le bénéfice par action ajusté, lesquels sont définis
à la rubrique intitulée "Sommaire des résultats trimestriels". La société est
d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son
rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs
sont avisés que de telles mesures financières non conformes aux PCGR n'ont pas
de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être
comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par
conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément.
APERCU DE LA SOCIETE
Reitmans est un détaillant canadien spécialisé dans les vêtements pour
dames. La société détient sept bannières : Reitmans, Smart Set, RW & CO.,
Thyme Maternité, Cassis, Penningtons et Addition Elle. Chaque bannière vise un
créneau précis du marché de détail et possède un programme de marketing qui
lui est propre, de même qu'un site Web distinct. Ainsi, la société peut
continuer d'améliorer ses marques et d'assurer une fidélisation accrue de sa
clientèle. La société a plusieurs concurrents dans chacun de ces divers
créneaux, y compris des chaînes de magasins spécialisées locales, régionales
et nationales, des grands magasins ainsi que des concurrents étrangers. La
société exploite des magasins partout au Canada, dans les galeries marchandes,
les centres commerciaux linéaires et les mégacentres commerciaux de même que
sur les grandes artères commerciales. La société veille au développement
constant de tous ses secteurs d'activité en investissant dans les magasins, la
technologie et son personnel. La société poursuit sa croissance en continuant
d'offrir aux consommateurs canadiens des vêtements et des accessoires de mode
à prix abordables offrant le meilleur rapport qualité-prix.
La société exploite un site Web de commerce électronique de marchandises
pour ses bannières taille plus (Penningtons et Addition Elle). Ce canal de
vente en ligne offre la commodité, la sélection et la facilité d'achat tout en
accroissant la fidélisation de la clientèle et la notoriété des marques.
RESULTATS D'EXPLOITATION DU SEMESTRE TERMINE LE 1ER AOUT 2009 (le
"premier semestre de l'exercice") ET COMPARAISON AVEC LES RESULTATS
D'EXPLOITATION DU SEMESTRE TERMINE LE 2 AOUT 2008 (le "premier semestre
de l'exercice 2009")
Le chiffre d'affaires du premier semestre de l'exercice est demeuré
pratiquement inchangé par rapport à celui du premier semestre de l'exercice
2009, s'établissant à 517 723 000 $ contre 517 820 000 $. Le chiffre
d'affaires des magasins comparables a reculé de 1,6 %. La réduction des
dépenses discrétionnaires des consommateurs a continué d'avoir une incidence
sur les ventes. Dans son Enquête sur la population active de juillet 2009,
Statistique Canada a déclaré qu'entre octobre 2008 et juillet 2009, l'emploi
total s'est replié de 2,4 % et le taux de chômage a augmenté de 2,3 points de
pourcentage pour se chiffrer à 8,6 % à l'échelle du pays, atteignant ainsi son
niveau le plus élevé en 11 ans. Les taux de chômage à la hausse sur certains
marchés clés, notamment le sud de l'Ontario et l'Alberta, ont influé sur le
chiffre d'affaires, puisque les ménages ont réduit leurs dépenses en vêtements
en raison du resserrement du crédit et des contraintes au chapitre des
liquidités personnelles. De plus, Environnement Canada a déclaré que la
température moyenne au pays a été inférieure à la normale au cours du
printemps 2009, ce qui en a fait le dix-huitième printemps le plus frais
depuis que les records ont commencé à être comptabilisés, en 1948. Bien que la
Colombie-Britannique ait enregistré des chaleurs sans précédent, le reste du
Canada a connu des conditions pour le moins défavorables et les consommateurs
ont donc reporté, voire annulé, l'achat de marchandises d'été, ce qui a
d'autant plus comprimé le chiffre d'affaires.
Pour le premier semestre de l'exercice, le BAIIA a diminué de 24 246 000
$, ou 23,5 %, pour s'établir à 79 073 000 $, comparativement à 103 319 000 $
pour le premier semestre de l'exercice 2009. S'élevant à 63,0 % pour le
premier semestre de l'exercice, la marge brute de la société a reculé par
rapport à celle de 68,0 % au premier semestre de l'exercice 2009,
essentiellement en raison de l'incidence des fluctuations de la valeur du
dollar canadien par rapport à celle du dollar américain. Puisque la société
règle la majeure partie de ses achats de marchandises en dollars américains,
une variation importante de la valeur du dollar canadien par rapport à celle
du dollar américain a une incidence sur le bénéfice. Le recul de la marge
brute découle principalement de l'incidence de la hausse des coûts des
marchandises vendues imputable à l'affaiblissement du dollar canadien au cours
du quatrième trimestre de 2009 et au début de l'exercice 2010. Au premier
semestre de l'exercice, le taux de change moyen du dollar américain était de
1,19 $ CA, contre 1,01 $ CA au premier semestre de l'exercice 2009. Les prix
au comptant relativement à 1,00 $ US pour le premier semestre de l'exercice
ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 1,08 $ CA
(respectivement, 1,03 $ et 0,97 $ pour le premier semestre de l'exercice
2009). Les éléments importants des coûts d'exploitation des magasins influant
sur le BAIIA comprennent les loyers et les coûts d'occupation, qui se sont
accrus de 54 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires,
alors que les salaires des magasins sont demeurés inchangés en pourcentage du
chiffre d'affaires.
La charge d'amortissement pour le premier semestre de l'exercice s'est
élevée à 30 159 000 $, contre 28 782 000 $ pour le premier semestre de
l'exercice 2009. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de
construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend
également un montant de 1 090 000 $ au titre de radiations découlant de la
fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un
montant de 2 074 000 $ pour le premier semestre de l'exercice 2009.
Le revenu de placement pour le premier semestre de l'exercice a chuté de
66,9 %, pour s'établir à 1 407 000 $, comparativement à 4 257 000 $ pour le
premier semestre de l'exercice 2009. Au premier semestre de l'exercice, le
revenu de dividendes a atteint 1 072 000 $, par rapport à 823 000 $ pour le
premier semestre de l'exercice 2009. Les pertes nettes en capital se sont
élevées à 61 000 $ pour le premier semestre de l'exercice, alors qu'il n'y
avait eu ni gain net ni perte nette en capital au premier semestre de
l'exercice 2009. Les intérêts créditeurs ont diminué pour le premier semestre
de l'exercice, s'établissant à 396 000 $, contre 3 434 000 $ pour le premier
semestre de l'exercice 2009, en raison de la diminution des soldes de
trésorerie et de la baisse marquée des taux d'intérêt.
Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour
atteindre 433 000 $ pour le premier semestre de l'exercice, comparativement à
469 000 $ au premier semestre de l'exercice 2009. Cette baisse reflète le
remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de
distribution de la société.
La charge d'impôts pour le premier semestre de l'exercice s'est élevée à
15 661 000 $, soit un taux d'imposition effectif de 31,4 %, par rapport à 24
504 000 $ pour le premier semestre de l'exercice 2009, selon un taux
d'imposition effectif de 31,3 %.
Pour le premier semestre de l'exercice, le bénéfice net a reculé de 36,4
% pour se chiffrer à 34 227 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,49 $),
comparativement à 53 821 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,76 $) pour le
premier semestre de l'exercice 2009. Cette diminution est principalement
imputable à l'incidence du coût plus élevé des marchandises vendues découlant
du fléchissement du dollar canadien au cours du quatrième trimestre de 2009 et
depuis le début de l'exercice 2010.
Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des
engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante
de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance.
Pour le premier semestre de l'exercice, ces achats, qui sont réglés en dollars
américains, ont excédé 104 000 000 $ US (103 000 000 $ US pour le semestre
terminé le 2 août 2008). La valeur du dollar canadien a continué à fluctuer
par rapport à celle du dollar américain au premier semestre de l'exercice. La
société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements
à long terme en dollars américains, y compris des contrats d'option sur
devises assortis d'échéances d'au plus trois mois.
Au cours du premier semestre de l'exercice, la société a ouvert 9
magasins, soit 2 Reitmans, 3 RW & CO., 1 Thyme Maternité, 1 Cassis et 2
Penningtons, et elle en a fermé 11. Par conséquent, au 1er août 2009, la
société comptait 971 magasins en exploitation, soit 368 Reitmans, 164 Smart
Set, 62 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 16 Cassis, 162 Penningtons et 123
Addition Elle, comparativement à un total de 970 magasins au 2 août 2008.
Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la
viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et
évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas,
lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans
le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de
fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la
même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités.
RESULTATS D'EXPLOITATION DU TRIMESTRE TERMINE LE 1ER AOUT 2009 (le
"deuxième trimestre de l'exercice") ET COMPARAISON AVEC LES RESULTATS
D'EXPLOITATION DU TRIMESTRE TERMINE LE 2 AOUT 2008 (le "deuxième
trimestre de l'exercice 2009")
Le chiffre d'affaires du deuxième trimestre de l'exercice s'est replié de
1,2 % pour atteindre 286 071 000 $, comparativement à 289 502 000 $ pour le
deuxième trimestre de l'exercice 2009. Le chiffre d'affaires des magasins
comparables a reculé de 2,2 %. Au cours du deuxième trimestre de l'exercice,
la société a continué d'observer une baisse du chiffre d'affaires, puisque les
consommateurs ont réduit leurs dépenses discrétionnaires. Les taux de chômage
à la hausse sur certains marchés clés, notamment le sud de l'Ontario et
l'Alberta, ont influé sur le chiffre d'affaires, puisque les ménages ont
réduit leurs dépenses en vêtements en raison du resserrement du crédit et des
contraintes au chapitre des liquidités personnelles.
Le BAIIA du deuxième trimestre de l'exercice a diminué de 10 369 000 $,
ou 16,2 %, pour s'établir à 53 613 000 $, comparativement à 63 982 000 $ pour
le deuxième trimestre de l'exercice 2009. S'élevant à 63,0 % pour le deuxième
trimestre de l'exercice, la marge brute de la société a diminué par rapport à
celle de 66,0 % au deuxième trimestre de l'exercice 2009, essentiellement en
raison des fluctuations de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du
dollar américain. Puisque la société règle la majeure partie de ses achats de
marchandises en dollars américains, une variation importante de la valeur du
dollar canadien par rapport à celle du dollar américain a une incidence sur le
bénéfice. Au deuxième trimestre de l'exercice, le taux de change moyen du
dollar américain était de 1,13 $ CA, contre 1,01 $ CA au deuxième trimestre de
l'exercice 2009. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour le
deuxième trimestre de l'exercice ont varié entre un plafond de 1,18 $ CA et un
plancher de 1,08 $ CA (respectivement, 1,03 $ et 0,98 $ pour le deuxième
trimestre de l'exercice 2009). Les éléments importants des coûts
d'exploitation des magasins influant sur le BAIIA comprennent les loyers et
les coûts d'occupation, qui se sont accrus de 61 points de base exprimés en
pourcentage du chiffre d'affaires, alors que les salaires des magasins sont
demeurés inchangés en pourcentage du chiffre d'affaires.
La charge d'amortissement pour le deuxième trimestre de l'exercice s'est
élevée à 15 513 000 $, contre 14 817 000 $ pour le deuxième trimestre de
l'exercice 2009. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de
construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend
également un montant de 936 000 $ au titre de radiations découlant de la
fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un
montant de 1 278 000 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice 2009.
Le revenu de placement pour le deuxième trimestre de l'exercice a chuté
de 67,1 %, pour s'établir à 680 000 $, comparativement à 2 066 000 $ pour le
deuxième trimestre de l'exercice 2009. Au deuxième trimestre de l'exercice, le
revenu de dividendes a atteint 562 000 $, par rapport à 404 000 $ pour le
deuxième trimestre de l'exercice 2009. Les gains nets en capital se sont
élevés à 8 000 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice, alors qu'il n'y
avait eu ni gain net ni perte nette en capital au deuxième trimestre de
l'exercice 2009. Les intérêts créditeurs ont diminué pour le deuxième
trimestre de l'exercice, s'établissant à 110 000 $, contre 1 662 000 $ pour le
deuxième trimestre de 2009, en raison de la diminution des soldes de
trésorerie et de la baisse marquée des taux d'intérêt.
Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour
atteindre 214 000 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice, comparativement
à 232 000 $ au deuxième trimestre de l'exercice 2009. Cette baisse reflète le
remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de
distribution de la société.
La charge d'impôts pour le deuxième trimestre de l'exercice s'est élevée
à 12 140 000 $, soit un taux d'imposition effectif de 31,5 %, par rapport à 15
614 000 $ pour le deuxième trimestre de l'exercice 2009, selon un taux
d'imposition effectif de 30,6 %.
Pour le deuxième trimestre de l'exercice, le bénéfice net a reculé de
25,3 % pour se chiffrer à 26 426 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,38 $),
comparativement à 35 385 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,50 $) pour le
deuxième trimestre de l'exercice 2009. Cette diminution est principalement
imputable à l'incidence du coût plus élevé des marchandises vendues découlant
du fléchissement du dollar canadien au cours du premier semestre de
l'exercice.
Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des
engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante
de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance.
Pour le deuxième trimestre de l'exercice, ces achats, qui sont réglés en
dollars américains, ont excédé 42 000 000 $ US (44 000 000 $ US pour le
trimestre terminé le 2 août 2008). La valeur du dollar canadien a continué à
fluctuer par rapport à celle du dollar américain au deuxième trimestre de
l'exercice. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de
ses engagements à long terme en dollars américains, y compris des contrats
d'option sur devises assortis d'échéances d'au plus trois mois.
Au cours du deuxième trimestre de l'exercice, la société a ouvert 2
magasins, soit 1 RW & CO. et 1 Thyme Maternité, et elle en a fermé 5.
SOMMAIRE DES RESULTATS TRIMESTRIELS
Le tableau qui suit présente les principales données financières pour les
huit trimestres les plus récents. Ces renseignements trimestriels non vérifiés
ont été préparés sur la même base que l'ont été les états financiers annuels.
Les résultats d'exploitation pour un trimestre donné ne sont pas
nécessairement représentatifs des résultats prévus pour une période
ultérieure.
Pour mesurer le rendement de la société d'une période à l'autre, compte
non tenu des variations découlant de l'incidence des avis de nouvelles
cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec pour
l'exercice terminé le 2 février 2008, la société utilise le bénéfice net
ajusté et le bénéfice par action ajusté (de base et dilué), lesquels sont
calculés comme le bénéfice net et le bénéfice par action (de base et dilué), à
l'exclusion de cet élément. Bien que les PCGR du Canada exigent l'inclusion de
cet élément, la société est d'avis que son exclusion permet une meilleure
comparabilité de ses résultats financiers et une meilleure compréhension des
tendances du rendement de ses activités.
-------------------------------------------------------------------------
(en milliers,
sauf les
montants Bénéfice par
par action) Bénéfice par action ("BPA")
action ("BPA") ajusté
Bénéfice
Chiffre Bénéfice De net De
d'affaires net base Dilué ajusté base Dilué
-----------------------------------------------------------------
1er août
2009 286 071 $ 26 426 $ 0,38 $ 0,38 $ 26 426 $ 0,38 $ 0,38 $
2 mai
2009 231 652 7 801 0,11 0,11 7 801 0,11 0,11
31 janvier
2009 261 801 8 981 0,13 0,13 8 981 0,13 0,13
1er
novembre
2008 271 240 23 004 0,33 0,32 23 004 0,33 0,32
2 août
2008 289 502 35 385 0,50 0,50 35 385 0,50 0,50
3 mai
2008 228 318 18 436 0,26 0,26 18 436 0,26 0,26
2 février
2008 269 618 37 047 0,52 0,52 28 506 0,40 0,40
3
novembre
2007 265 465 27 394 0,39 0,38 27 869 0,40 0,39
-------------------------------------------------------------------------
Le commerce de détail est saisonnier et les résultats d'exploitation
d'une période intermédiaire ne sont pas nécessairement indicatifs des
résultats de l'exercice complet.
BILAN
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 185 468
000 $, en baisse de 7,4 % par rapport à ceux de 200 340 000 $ un an
auparavant. Les titres négociables que détient la société sont constitués
principalement d'actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Au 1er
août 2009, les titres négociables (présentés à la juste valeur) s'élevaient à
37 648 000 $, contre 30 543 000 $ un an auparavant, en hausse de 7 105 000 $.
Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des
marchés boursiers. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant donné
que sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie sont placés, sur une base à
court terme, dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans
des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes et dans du
papier commercial assorti d'une cote d'au moins R1.
Les débiteurs se sont établis à 2 742 000 $, en baisse de 794 000 $ par
rapport à ceux de l'an dernier. Les débiteurs de la société se composent
essentiellement des ventes par carte de crédit effectuées au cours des
quelques derniers jours du trimestre. Les impôts sur le bénéfice à recouvrer
se sont chiffrés à 7 647 000 $, comparativement à 45 000 $ pour l'an dernier,
principalement parce que les acomptes provisionnels payés ont été supérieurs
aux impôts exigibles estimatifs. Les stocks de marchandises se sont élevés à
76 822 000 $, soit 3 310 000 $ de plus que l'an dernier, en raison de
l'incidence de la dépréciation du dollar canadien par rapport au dollar
américain sur les marchandises achetées qui étaient encore dans les stocks à
la fin du trimestre. Les charges payées d'avance ont diminué de 13 353 000 $
par rapport à celles de l'an dernier, principalement en raison du moment du
paiement des loyers du mois d'août 2009.
La société a investi 16 698 000 $ en acquisitions d'immobilisations au
cours du premier semestre de l'exercice, contre 26 883 000 $ l'an dernier. Son
investissement consiste en 15 817 000 $ dans des coûts de construction et de
rénovation de magasins (23 520 000 $ au 2 août 2008) et en 881 000 $ pour le
bureau de la rue Sauvé et le centre de distribution du boulevard
Henri-Bourassa (3 363 000 $ au 2 août 2008). La société prévoit que ses
dépenses en immobilisations à l'égard des nouveaux magasins et des rénovations
s'établiront à environ 30 000 000 $ pour l'exercice se terminant le 30 janvier
2010.
Les créditeurs et charges à payer se sont établis à 62 771 000 $, en
baisse de 1 077 000 $ par rapport à ceux de l'an dernier. Les créditeurs de la
société se composent, dans une large mesure, de comptes fournisseurs et de
passifs au titre des cartes cadeaux non utilisées.
La société offre un régime de retraite à prestations déterminées (le
"régime"). Une évaluation actuarielle en a été faite en date du 31 décembre
2007 et mise à jour au 31 janvier 2009 en vue de déterminer le passif
estimatif que la société a engagé relativement aux provisions du régime. La
société est aussi le promoteur d'un régime complémentaire de retraite pour
certains cadres dirigeants (le "RCRCD"). Le RCRCD n'est pas capitalisé, et
lorsqu'une obligation survient relativement aux paiements à effectuer aux
termes du RCRCD (par exemple, lorsqu'un participant admissible prend sa
retraite et commence à toucher des prestations aux termes du RCRCD), les
paiements sont portés en diminution du montant accumulé, à mesure que les
paiements sont effectués. Pour le premier semestre de l'exercice, un montant
de 900 000 $ (820 000 $ pour le semestre terminé le 2 août 2008) a été passé
en charges au titre des deux régimes.
SITUATION FINANCIERE AU 1ER AOUT 2009 ET COMPARAISON AVEC LA SITUATION
FINANCIERE AU 31 JANVIER 2009
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 185 468
000 $, en baisse de 13,4 % par rapport à ceux de 214 054 000 $ inscrits au 31
janvier 2009. La diminution de 28 586 000 $ de la trésorerie s'explique
surtout par le montant en espèces de 25 435 000 $ qui a été affecté au rachat
d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation au cours du
premier semestre de l'exercice 2010. Les titres négociables que détient la
société sont constitués principalement d'actions privilégiées de sociétés
ouvertes canadiennes. Au 1er août 2009, les titres négociables (présentés à la
juste valeur) s'élevaient à 37 648 000 $, contre 32 818 000 $ au 31 janvier
2009. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité
des marchés boursiers. Toutefois, grâce à l'amélioration du marché observée
depuis le 31 janvier 2009, le portefeuille de placements de la société s'est
rétabli d'environ 14 %. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant
donné que sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie sont placés, sur une
base à court terme, dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et
dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes et dans
du papier commercial assorti d'une cote d'au moins R1. Les débiteurs se sont
établis à 2 742 000 $, en hausse de 53 000 $ par rapport à ceux comptabilisés
au 31 janvier 2009. Les débiteurs de la société se composent essentiellement
des ventes par carte de crédit effectuées au cours des quelques derniers jours
du trimestre. Les impôts sur le bénéfice à recouvrer se sont chiffrés à 7 647
000 $, comparativement à 3 826 000 $ au 31 janvier 2009, principalement parce
que les acomptes provisionnels payés ont été supérieurs aux impôts exigibles
estimatifs. Les stocks de marchandises se sont élevés à 76 822 000 $, soit 12
761 000 $ de plus qu'au 31 janvier 2009. Cette hausse est attribuable à
l'augmentation des stocks au deuxième trimestre en vue de la saison de
l'automne, jumelée à la hausse des coûts au titre des achats de marchandises
découlant de l'affaiblissement du dollar canadien.
Les créditeurs et charges à payer se sont établis à 62 771 000 $, en
baisse de 7 861 000 $ par rapport à ceux inscrits au 31 janvier 2009. Les
créditeurs de la société se composent, dans une large mesure, de comptes
fournisseurs et de passifs au titre des cartes cadeaux non utilisées.
GESTION DES RISQUES D'EXPLOITATION
Conjoncture économique
La récession économique prolongée continue d'avoir une incidence
défavorable sur le secteur du commerce de détail. Les taux de chômage à la
hausse et les inquiétudes des consommateurs à l'égard de l'éventuelle érosion
de leurs économies en raison du recul des marchés boursiers et de la baisse du
prix des maisons sont autant de facteurs qui ont eu une incidence sur les
dépenses discrétionnaires des consommateurs, particulièrement les vêtements.
L'accès restreint au crédit, les taux d'intérêt, les niveaux d'endettement
personnel et les taux de chômage sont autant de facteurs qui influent sur les
dépenses des consommateurs et qui, ultimement, ont une incidence financière
sur la société. La société suit de près les conditions économiques afin de
réagir aux habitudes de dépenses de consommation et aux contraintes connexes
lorsqu'elle prend ses décisions au chapitre de l'exploitation à court terme et
à long terme. En outre, la situation financière de la société est solide et,
contrairement à bien des entreprises qui ressentent l'effet de l'accès
désormais limité au crédit, elle dispose de beaucoup de liquidités et de
suffisamment de sources de crédit disponible pour répondre à ses besoins.
Concurrence
Le secteur canadien du vêtement est très concurrentiel et compte parmi
ses joueurs des grands magasins, des chaînes de magasins spécialisées et des
détaillants indépendants. Il n'existe pas de barrière efficace pour empêcher
l'entrée sur le marché de détail canadien du vêtement d'un concurrent
éventuel, qu'il soit étranger ou canadien. En fait, la société a constaté au
cours des dernières années l'arrivée d'un certain nombre de concurrents
étrangers qui exercent maintenant des activités dans pratiquement tous les
créneaux du commerce de détail canadien au sein desquels la société est
présente. La société estime qu'elle est bien placée pour concurrencer les
autres détaillants. La société exploite sept bannières différentes, et les
marchandises qu'elle offre sont diversifiées, puisque chaque bannière cible un
créneau particulier du marché du vêtement pour dames au Canada. Les magasins
de la société proposent aux consommateurs des vêtements mode à prix abordables
d'un océan à l'autre. De même, les Canadiennes ont accès à de nombreux sites
de magasinage en ligne à l'échelle internationale.
Saisonnalité
La vente de vêtements pour dames constitue la principale activité de la
société, activité qu'elle exerce à partir de 971 points de vente loués et
exploités sous sept bannières dans l'ensemble du Canada. Les activités de la
société sont de nature saisonnière et elles sont assujetties à divers facteurs
qui ont une incidence directe sur les ventes au détail de vêtements, facteurs
sur lesquels la société n'a aucun contrôle, à savoir les conditions
météorologiques, le degré de confiance des consommateurs, les changements dans
les habitudes d'achat et la possibilité de changements rapides dans les
tendances de la mode.
Distribution et chaîne d'approvisionnement
La société est tributaire de l'efficacité de l'exploitation de son seul
et unique centre de distribution. Ainsi, toute perturbation majeure de
l'exploitation du centre de distribution (par exemple, catastrophe naturelle,
panne des systèmes et destruction ou dommages majeurs causés par un incendie)
risque de retarder de façon importante ou d'empêcher le ravitaillement de ses
magasins en temps opportun, ce qui pourrait entraîner des pertes de ventes
futures qui risqueraient de diminuer considérablement les résultats
d'exploitation de la société.
Technologie de l'information
La société est tributaire de ses systèmes informatiques pour gérer son
exploitation, lesquels sont composés d'une gamme complète de systèmes
financiers, de ventes de détail, de marchandisage, de contrôle des stocks, de
planification, de prévision, de préparation de rapports et de distribution. La
société investit régulièrement dans la mise à niveau, l'amélioration,
l'entretien et le remplacement de ces systèmes. Toute perturbation majeure de
la performance de ces systèmes pourrait entraîner d'importantes répercussions
négatives sur l'exploitation et les résultats financiers de la société.
Réglementation gouvernementale
La direction estime que la société est dotée d'une structure des plus
efficaces pour exercer ses activités dans toutes les provinces et dans tous
les territoires canadiens. De ce fait, elle est assujettie à tous changements
importants et négatifs susceptibles de survenir dans une ou dans plusieurs de
ces compétences territoriales, changements qui risqueraient d'avoir une
incidence sur le bénéfice et le chiffre d'affaires, les taux d'imposition, les
droits de douanes, les quotas imposés ou rétablis et toutes autres questions
légiférées ou réglementées par l'Etat.
Sources d'approvisionnement en marchandises
La quasi-totalité de la marchandise de la société est vendue sous sa
marque maison. Pour le premier semestre de l'exercice, aucun fournisseur n'a
représenté plus de 11 % des achats de la société (en dollars et/ou en unités),
et il existe une panoplie de sources (tant au pays qu'à l'étranger) pour
presque toute la marchandise offerte. La société entretient de bonnes
relations avec ses fournisseurs et elle n'a aucune raison de croire qu'elle
est exposée à des risques importants qui l'empêcheraient de faire
l'acquisition, la distribution et/ou la vente de marchandises, et ce, sur une
base permanente.
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux
risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation
du cours des actions, ont été fournies au 31 janvier 2009 et aucune
modification importante des risques de la société n'a été constatée au cours
des six mois terminés le 1er août 2009, sauf en ce qui concerne le risque de
change tel qu'il est décrit ci-après.
Risque de change
La société achète une quantité importante de marchandises libellées en
dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats
d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le
risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La
durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un
contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une
contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent
dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La
société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement
cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes.
Pour le deuxième trimestre de 2010, la société a satisfait à ses exigences en
matière de dollars américains au moyen d'achats au prix au comptant.
Au 1er août 2009, au 2 août 2008 et au 31 janvier 2009, aucun contrat
d'option sur devises n'était en cours.
La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses
instruments financiers libellés en dollars américains constitués
principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 14
650 000 $ et de créditeurs s'élevant à 1 741 000 $, afin de déterminer dans
quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une
incidence sur le bénéfice net. Au 1er août 2009, une hausse ou une baisse de
10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes
les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par
ailleurs égales, aurait entraîné, respectivement, une diminution ou une
augmentation de 954 000 $ du bénéfice net de la société pour le semestre
terminé le 1er août 2009.
LIQUIDITES, FLUX DE TRESORERIE ET RESSOURCES EN CAPITAL
Au cours du premier semestre de l'exercice, un total de 2 037 400 actions
de catégorie A sans droit de vote ont été rachetées sur le marché aux termes
d'une offre publique de rachat dans le cours normal des activités contre 25
435 000 $ et des dividendes de 24 857 000 $ ont été versés, ce qui a donné
lieu à une réduction des capitaux propres. Au 1er août 2009, les capitaux
propres s'élevaient à 512 000 000 $, ou 7,49 $ par action, contre 527 078 000
$, ou 7,46 $ par action, l'an dernier (522 539 000 $, ou 7,43 $ par action, au
31 janvier 2009). Malgré l'incidence de la récession sur les marchés boursiers
canadiens, qui a entraîné à sa suite une importante chute de l'indice composé
de la Bourse de Toronto, la société, du fait des avoirs importants qu'elle
détient sous forme de trésorerie et d'équivalents de trésorerie, n'a subi que
de minimes pertes de valeur sur le plan de ses actifs liquides. La société
continue à jouir d'une solide situation financière. Les principales sources de
liquidités de la société sont constituées de la trésorerie et des équivalents
de trésorerie ainsi que des placements dans des titres négociables (présentés
à la juste valeur) totalisant 223 116 000 $, contre 230 883 000 $ l'an dernier
(246 872 000 $ au 31 janvier 2009). La trésorerie est investie de façon
prudente, sur une base à court terme, dans des billets de dépôt au porteur
auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte
canadiennes, de même que dans du papier commercial assorti d'une cote d'au
moins R1. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses
placements de fonds liquides à court terme. La société dispose de facilités de
crédit d'emprunt et de fonds de roulement (non garantis) de 125 000 000 $. Au
1er août 2009, une tranche de 55 742 000 $ (62 018 000 $ au 2 août 2008 et 61
759 000 $ au 31 janvier 2009) de la ligne de crédit d'exploitation était
engagée pour des lettres de crédit documentaires et des lettres de crédit de
soutien. Ces facilités de crédit sont utilisées principalement pour des
lettres de crédit en dollars américains, émises à l'intention de tiers
vendeurs étrangers qui exigent un tel aval avant de confirmer les commandes
d'achat passées par la société. Cette dernière utilise rarement ces facilités
de crédit à d'autres fins.
La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien émises
par des établissements financiers hautement cotés afin d'indemniser ces tiers
dans le cas où la société n'honorerait pas ses obligations contractuelles. Au
1er août 2009, le montant maximal du passif éventuel aux termes de ces lettres
de crédit de soutien était de 7 809 000 $. Ces lettres arrivent à échéance à
diverses dates au cours de l'exercice 2010. La société n'a inscrit aucun
passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement
pour ces éléments.
La société est auto-assurée sur une base limitée relativement à certains
risques portant sur les biens, et elle souscrit de l'assurance de risques
successifs auprès de sociétés d'assurances qui sont stables financièrement. La
société maintient des programmes exhaustifs de sécurité interne et de
prévention des sinistres afin d'atténuer l'incidence financière des risques
opérationnels.
La société a continué à rembourser sa dette à long terme relativement à
l'emprunt hypothécaire contracté sur le centre de distribution, versant à cet
égard 600 000 $ au premier semestre de l'exercice. La société a versé des
dividendes s'élevant à 24 857 000 $ au premier semestre de l'exercice,
comparativement à 25 485 000 $ au premier semestre de l'exercice 2009.
Pour le premier semestre de l'exercice, la société a investi 16 698 000 $
dans de nouveaux magasins et des magasins rénovés, dans le bureau de la rue
Sauvé et dans le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa. La
société prévoit faire près de 30 000 000 $ de dépenses en immobilisations au
cours de l'exercice se terminant le 30 janvier 2010 relativement à la
construction et à la rénovation de magasins. Ces dépenses, en plus du
versement de dividendes en espèces et des remboursements liés aux facilités de
crédit bancaire et aux obligations à l'égard de la dette à long terme,
devraient être financées à l'aide des ressources financières existantes de la
société et des fonds provenant de son exploitation.
ENGAGEMENTS FINANCIERS
Le tableau suivant présente les engagements financiers de la société en
date du 1er août 2009 :
Paiements à effectuer par période
------------------------------------------------------------
Obligations
contractu- Dans deux à Dans cinq ans
elles Total D'ici un an quatre ans et plus
------------------------------------------------------------
Contrats de
location-
exploita-
tion(1) 445 640 000 $ 97 174 000 $ 206 513 000 $ 141 953 000 $
Dette à long
terme 13 351 000 1 259 000 4 291 000 7 801 000
Intérêts sur
la dette à
long terme 3 849 000 807 000 1 908 000 1 134 000
Autres 18 407 000 4 341 000 9 176 000 4 890 000
------------------------------------------------------------
Total des
obligations
contractu-
elles 481 247 000 $ 103 581 000 $ 221 888 000 $ 155 778 000 $
------------------------------------------------------------
------------------------------------------------------------
(1) Représente les montants minimaux des loyers à payer aux termes de
baux à long terme pour les magasins et les bureaux en date du 1er
août 2009.
ARRANGEMENTS HORS BILAN
Instruments financiers dérivés
Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des
engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante
de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance.
La majeure partie de ces achats doit être réglée en dollars américains. La
société a recours à diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur
devises, pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars
américains. Au cours du premier semestre de l'exercice, la société a satisfait
à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix
au comptant.
Un contrat d'option sur devises constitue une option d'acheter une devise
auprès d'une contrepartie à une date et selon un montant prédéterminés. Les
risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à
ses engagements. La société réduit ce risque en ne faisant affaire qu'avec des
contreparties hautement cotées, habituellement des banques à charte
canadiennes.
La société n'a pas recours à des instruments financiers dérivés à des
fins de spéculation. Les contrats d'option sur devises qui sont conclus ont
une échéance qui ne dépasse pas trois mois. Au 1er août 2009, au 2 août 2008
et au 31 janvier 2009, la société n'avait en cours aucun contrat d'option sur
devises.
Le bénéfice net de la société pour le trimestre et le semestre terminés
le 1er août 2009 comprend des pertes de change de 1 141 000 $ et de 1 366 000
$, respectivement (gains de 134 000 $ et de 413 000 $ pour le trimestre et le
semestre terminés le 2 août 2008, respectivement).
OPERATIONS ENTRE APPARENTES
La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté.
Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales
semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des
établissements semblables. Pour le premier semestre de l'exercice, la charge
locative aux termes de ces baux a totalisé environ 95 000 $ (95 000 $ pour le
semestre terminé le 2 août 2008).
La société a engagé des honoraires de 232 000 $ au premier semestre de
l'exercice (162 000 $ pour le semestre terminé le 2 août 2008) auprès d'un
cabinet d'avocats dont deux administrateurs externes de la société sont des
associés. La société est d'avis que cette rémunération est fondée sur des
modalités normales pour des opérations entre non apparentés.
Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée
conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés.
INSTRUMENTS FINANCIERS
Les principaux instruments financiers de la société se composent de la
trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que de titres négociables.
La société a recours à ses liquidités pour financer la construction et les
rénovations continues de magasins de même que ses besoins en fonds de
roulement. Les instruments financiers qui sont exposés à des concentrations de
risque de crédit consistent essentiellement en des éléments de trésorerie et
des équivalents de trésorerie. La société réduit ses risques de crédit en
investissant son encaisse disponible dans des billets de dépôt au porteur
auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte
canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses
placements de fonds liquides à court terme. Les titres négociables consistent
surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Le
portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des
marchés boursiers, et les reculs généralisés des marchés boursiers découlant
de l'actuelle récession économique ont fait baisser le cours de ces titres sur
le marché. Toutefois, grâce à l'amélioration du marché observée depuis le 31
janvier 2009, le portefeuille de placements de la société s'est rétabli
d'environ 14 %. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, étant donné
que sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie sont placés, sur une base à
court terme, dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans
des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes et dans du
papier commercial assorti d'une cote d'au moins R1.
Comme la volatilité du dollar canadien se répercute sur les bénéfices et
même si la société a recours à diverses stratégies, dont des contrats d'option
sur devises pour fixer le coût de ses obligations continues libellées en
dollars américains, cette imprévisibilité peut l'exposer à des risques.
ESTIMATIONS COMPTABLES CRITIQUES
Valeur des stocks
La société a recours à la méthode de l'inventaire au prix de détail pour
déterminer le prix coûtant des marchandises. Les stocks de marchandises sont
évalués au prix coûtant ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins
élevé des deux. Les stocks excédentaires ou à rotation lente sont recensés et
une provision est constituée à partir des meilleures estimations de la
direction. De plus, une provision est également comptabilisée pour la freinte
des stocks et les retours sur ventes, selon les taux historiques de la
société. Etant donné que les stocks et le coût des marchandises vendues
constituent des éléments importants des états financiers, toute variation des
hypothèses et des estimations pourrait avoir une incidence significative sur
la situation financière et les résultats d'exploitation de la société.
Rémunération à base d'actions
La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base
d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Les options sur
actions attribuées sont passées en charges sur la période d'acquisition en
fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui
est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black
et Scholes. Pour calculer le coût de rémunération lié aux attributions
d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice en fonction de la
juste valeur, diverses hypothèses sont utilisées pour établir la durée prévue
des options, le taux d'intérêt sans risque, la volatilité prévue du cours des
actions et le taux moyen de rendement des actions. Le recours à d'autres
estimations pourrait faire en sorte que la charge de rémunération à base
d'actions soit différente de celle que la société a constatée.
Régimes de retraite
La société offre un régime de retraite contributif à prestations
déterminées et parraine aussi un RCRCD. Le coût de ces régimes est établi
périodiquement par des actuaires indépendants. La charge de retraite est prise
en compte dans les résultats. Les hypothèses utilisées dans le calcul de la
charge nette de retraite et des obligations au titre des prestations projetées
comprennent le taux d'actualisation, le taux d'augmentation des salaires et le
taux de rendement prévu à long terme des actifs des régimes. Etant donné le
rendement récent des marchés boursiers nord-américains, la société a abaissé
sa prévision du taux de rendement à long terme des actifs des régimes de 7,5 %
à 7,0 %. Le recours à d'autres hypothèses pourrait faire en sorte que la
charge de retraite diffère de celle que la société a comptabilisée. Le régime
de retraite à prestations déterminées est entièrement capitalisé et solvable
alors que le RCRCD est un régime de retraite sans capitalisation.
Ecarts d'acquisition
Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais ils font l'objet d'un
test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou
des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi
une baisse de valeur. Si la société détermine dans l'avenir qu'il y a eu
baisse de valeur, elle doit radier la tranche dépréciée des écarts
d'acquisition.
Cartes cadeaux
Les cartes cadeaux vendues sont inscrites à titre de passif et les
produits sont constatés lorsque ces dernières sont utilisées. Pour chaque
période, la société examine les passifs au titre des cartes cadeaux pour en
évaluer la pertinence. Dans le cadre de son examen, la société fait une
estimation de l'utilisation prévue et elle évalue les tendances particulières
qui pourraient résulter en un ajustement au passif au titre des cartes cadeaux
non utilisées.
ADOPTION D'UNE NOUVELLE NORME COMPTABLE
En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés ("ICCA") a
publié le chapitre 3064 du Manuel, "Ecarts d'acquisition et actifs
incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Ecarts d'acquisition et autres
actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des
états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation,
d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts
d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts
d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062.
Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre
2008. La société a examiné ce nouveau chapitre et a conclu que son adoption
n'a aucune incidence sur ses états financiers.
CONVERGENCE AVEC LES NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIERE
En février 2008, le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé
que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes
devront adopter les normes internationales d'information financière (les
"IFRS") pour les périodes et les exercices ouverts à compter du 1er janvier
2011. Par conséquent, la société devra commencer à présenter son information
financière selon les IFRS au trimestre se terminant le 30 avril 2011. Elle
devra alors dresser un bilan d'ouverture et fournir des données établies selon
les IFRS pour les périodes comparatives présentées.
En 2008, la société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada
actuels aux IFRS en établissant un plan d'exécution et en mettant sur pied une
équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants de son
service des finances, lesquels assurent la gouvernance, la gestion et le
soutien du projet dans son ensemble. Des représentants de divers secteurs de
l'organisation, au besoin, et des conseillers externes mandatés pour le
passage aux IFRS font également partie de cette équipe, qui rend des comptes
au Comité de vérification de la société sur une base trimestrielle.
Le plan d'exécution du projet comporte trois étapes, soit l'évaluation
préliminaire, l'évaluation détaillée et la conception ainsi que la mise en
oeuvre. La société a mené à bien l'étape d'évaluation préliminaire, dans le
cadre de laquelle les différences majeures entre les PCGR du Canada actuels et
les IFRS ont été étudiées attentivement et les dispenses prévues à l'IFRS 1
relativement au passage aux IFRS ont fait l'objet d'une première évaluation.
Toujours dans le cadre de cette évaluation préliminaire, les membres de
l'équipe responsable du projet de transition ont suivi des formations et se
sont entretenus avec les vérificateurs et conseillers externes de la société.
La société a amorcé l'étape d'évaluation détaillée et de conception, qui
prévoit une analyse complète de l'incidence des différences entre les deux
référentiels de normes relevées lors de l'évaluation préliminaire. La
conception de solutions pour aplanir les différences attribuables aux IFRS
progresse conformément au plan. Les conventions comptables qui feront
principalement l'objet de modifications selon les prévisions actuelles sont
les suivantes :
- Présentation des états financiers (IAS 1)
- Impôts sur le résultat (IAS 12)
- Immobilisations corporelles (IAS 16)
- Dépréciation d'actifs (IAS 36)
Lors de l'étape de mise en oeuvre, la société apportera les modifications
qu'elle aura jugées nécessaires à ses processus d'affaires, à ses systèmes
financiers, à ses conventions comptables, à ses contrôles de communication de
l'information et à son contrôle interne à l'égard de l'information financière.
La société continue d'évaluer l'incidence du passage aux IFRS sur la
communication de son information financière. Pour l'heure, l'incidence de
cette transition sur la situation financière future et sur les résultats
d'exploitation futurs de la société ne peut être déterminée ni estimée de
manière raisonnable.
RENSEIGNEMENTS SUR LES ACTIONS EN CIRCULATION
En date du 3 septembre 2009, 13 440 000 actions ordinaires et 54 934 256
actions de catégorie A sans droit de vote de la société étaient émises et en
circulation. Chaque action ordinaire donne à son porteur une voix aux
assemblées des actionnaires de la société. Après avoir reçu l'approbation des
actionnaires et de la Bourse de Toronto, en juin 2009, la société a modifié
son régime d'options sur actions de manière à lui permettre, au besoin,
d'émettre jusqu'à concurrence de 10 % de ses actions de catégorie A sans droit
de vote en circulation, par suite de l'exercice d'options attribuées aux
termes du régime. Le nombre des options en cours de la société s'établissait à
3 376 250 et leur prix d'exercice moyen était de 13,95 $. Chaque option sur
actions donne à son porteur le droit d'acheter une action de catégorie A sans
droit de vote de la société à un prix d'exercice établi en fonction du cours
des actions à la date à laquelle l'option a été attribuée.
En novembre 2008, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de
Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de
ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 861 390 de
ses actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de
catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 1er novembre 2008.
Le volume quotidien moyen des opérations en bourse sur le titre s'est établi à
111 325 actions au cours de la période de six mois précédant le 1er novembre
2008. Conformément aux exigences de la Bourse de Toronto et jusqu'au 31 mars
2009, la société pouvait racheter quotidiennement jusqu'à 50 % de cette
moyenne, soit 55 662 actions. Depuis cette date, le taux maximal de rachat
pouvant être effectué quotidiennement est de 25 % de cette moyenne, soit 27
831 actions. L'offre a débuté le 28 novembre 2008 et peut se poursuivre
jusqu'au 27 novembre 2009. Les actions seront rachetées à la Bourse de Toronto
au nom de la société par l'entremise d'un courtier inscrit. Le prix payé pour
les actions correspondra au cours du marché en vigueur au moment des rachats.
Le nombre d'actions rachetées et le moment choisi pour effectuer les rachats
seront déterminés par la direction de la société. Toutes les actions rachetées
par la société seront annulées. Au premier semestre de l'exercice, la société
a racheté, aux fins d'annulation, 2 037 400 actions de catégorie A sans droit
de vote dont la valeur comptable s'élevait à 814 000 $, pour une contrepartie
en espèces totalisant 25 435 000 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur
comptable des actions, soit 24 621 000 $, a été imputé aux bénéfices non
répartis.
CONTROLES INTERNES A L'EGARD DE L'INFORMATION FINANCIERE
La société a conçu des contrôles et des procédures de communication de
l'information afin de fournir l'assurance raisonnable que les renseignements
importants relatifs à la société sont compris dans les documents annuels et
trimestriels. En outre, la société a évalué l'efficacité de ses contrôles et
procédures de communication de l'information au 31 janvier 2009 et elle a
conclu qu'ils étaient efficaces.
La société, sous la supervision du chef de la direction et du chef des
finances, a conçu le contrôle interne à l'égard de l'information financière
aux termes du Règlement 52-109 de manière à fournir l'assurance raisonnable
que l'information financière produite est fiable et que l'établissement des
états financiers à des fins externes est conforme aux principes comptables
généralement reconnus. La société a évalué l'efficacité du contrôle interne à
l'égard de l'information financière au 31 janvier 2009 et elle a conclu qu'il
était efficace.
Aucune modification n'a été apportée au contrôle interne à l'égard de
l'information financière de la société au cours du semestre terminé le 1er
août 2009 qui a eu, ou qui pourrait vraisemblablement avoir, une incidence
importante sur le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la
société.
PERSPECTIVES
La récession économique qui se prolonge continue d'avoir une incidence
défavorable sur le secteur du commerce au détail. Les taux de chômage à la
hausse et les inquiétudes des consommateurs à l'égard de l'éventuelle érosion
de leurs économies en raison du recul des marchés boursiers et de la baisse du
prix des maisons sont autant de facteurs qui ont eu une incidence sur les
dépenses discrétionnaires des consommateurs. La société est d'avis qu'elle est
bien placée pour faire face à l'avenir en dépit de la conjoncture actuelle,
étant donné qu'elle offre une vaste gamme de marchandises de qualité à bon
prix. Selon les projections actuelles de la Banque du Canada, la croissance
économique devrait devenir positive au cours du troisième trimestre de l'année
civile 2009. Toutefois, la société estime que la demande des consommateurs
demeurera faible pendant la plus grande partie du reste de l'exercice 2010 de
la société, avec une diminution des dépenses des ménages en raison de la
conjoncture du marché du travail et de la réduction du revenu disponible. Ces
attentes guident la direction dans sa gestion de toutes les facettes de
l'entreprise. Sur une note positive, la direction est d'avis que la société
demeure en mesure d'améliorer sa position sur les marchés et ce, dans tous les
créneaux de marché qu'elle occupe. La société n'a pratiquement aucune dette et
dispose de réserves de trésorerie qui lui permettent d'agir lorsque des
occasions se présentent à tous les égards, notamment en ce qui concerne le
marchandisage, l'acquisition ou la construction de magasins, le remplacement
ou la mise à niveau de systèmes ou, encore, l'expansion par voie
d'acquisitions.
Le bureau de Hong Kong continue d'être bénéfique à la société, comptant
plus de 110 salariés à plein temps spécialisés dans la recherche de vêtements
à la mode, de haute qualité et à prix abordables pour toutes les bannières.
Sur une base annuelle, la société importe directement environ 80 % de sa
marchandise, principalement de la Chine.
La direction de la société est d'avis que, de manière générale, les
consommateurs continueront à percevoir d'un bon oeil la marchandise offerte,
même en ces temps difficiles. La société jouit d'un excellent bilan, ainsi que
de liquidités et d'une capacité d'emprunt de premier ordre. Ses systèmes,
notamment pour l'approvisionnement en marchandises, le contrôle des stocks, la
planification, l'attribution et la distribution, la gestion du centre de
distribution, les points de vente, la gestion financière et la technologie de
l'information sont entièrement intégrés. La société s'est engagée à continuer
d'investir dans la formation de ses salariés à tous les niveaux.
%SEDAR: 00002316EF c9182
Renseignements: Jeremy H. Reitman, Président, (514) 385-2630; Site Web de la société: www.reitmans.ca |