<< [Retour aux communiqués de presse] Reitmans (Canada) Limitée annonce ses résultats de fin d'exercice29 mars 2010 MONTRÉAL, le 29 mars /CNW Telbec/ - Le chiffre d'affaires pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010 a augmenté de 0,5 %, pour se chiffrer à 1 056 527 000 $, contre 1 050 861 000 $ pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 1,0 %. Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (BAIIA(1)) s'est contracté de 12,4 % pour s'inscrire à 158 488 000 $, contre 180 931 000 $ un an auparavant. Le bénéfice net et le bénéfice dilué par action (BPA) ont fléchi pour s'établir à 67 236 000 $, ou 0,98 $ par action, comparativement à 85 806 000 $, ou 1,21 $ par action, à l'exercice précédent. La société avait 977 magasins en exploitation, contre 973 l'an dernier. Le chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre terminé le 30 janvier 2010 a augmenté de 2,4 %, pour se chiffrer à 268 120 000 $ contre 261 801 000 $ pour le quatrième trimestre terminé le 31 janvier 2009. Le chiffre d'affaires des magasins comparables pour les treize semaines a augmenté de 1,5 % au cours de la période. Le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement (BAIIA(1)) du trimestre s'est accru de 25,5 % pour s'élever à 37 317 000 $, comparativement à 29 739 000 $ l'an dernier. Le bénéfice net du trimestre a augmenté de 56,9 % pour s'établir à 14 088 000 $, et le BPA dilué a atteint 0,21 $ par action, en regard de 8 981 000 $ et d'un BPA dilué de 0,13 $ par action au cours de la période correspondante un an plus tôt. Pendant l'exercice, la société a ouvert 24 nouveaux magasins et elle en a fermé 20. Par conséquent, à la fin de l'exercice, elle comptait 977 magasins en exploitation, soit 369 Reitmans, 164 Smart Set, 66 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 17 Cassis, 162 Penningtons et 123 Addition Elle. À la réunion du conseil d'administration tenue le 29 mars 2010, un dividende trimestriel en espèces (constituant les dividendes admissibles) de 0,18 $ par action a été déclaré pour la totalité des actions de catégorie A sans droit de vote et des actions ordinaires en circulation de la société; ce dividende est payable le 29 avril 2010 aux actionnaires inscrits aux registres le 16 avril 2010. Les états financiers sont joints aux présentes. Pour obtenir les commentaires de la direction sur les résultats financiers de l'exercice complet et du quatrième trimestre, il y a lieu de se reporter au rapport de gestion ci-joint qui porte sur la situation financière et les résultats d'exploitation de l'exercice terminé le 30 janvier 2010.
Montréal, le 29 mars 2010 Jeremy H. Reitman, Président Téléphone : (514) 385-2630 Site Web de la société : www.reitmans.ca
À l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date du présent communiqué, toutes les déclarations contenues dans ce communiqué sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, dont un nombre important sont indépendantes de la volonté de la société. Parmi les risques connus, mentionnons, entre autres, les répercussions de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques présentés dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations décrivent seulement la situation au jour où elles ont été exprimées, et la société nie toute intention ou obligation de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite de quelque événement ou circonstance que ce soit, sauf dans la mesure exigée par les lois applicables.
(1) Le présent communiqué de presse contient des références à certaines mesures non conformes aux PCGR, notamment le bénéfice d'exploitation avant l'amortissement et le BAIIA, qui se définissent comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et les revenus de placement. La société est d'avis que ces mesures fournissent des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés que de telles mesures non conformes aux PCGR n'ont pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peuvent ne pas être comparables à des mesures semblables présentées par d'autres sociétés. Par conséquent, elles ne devraient pas être considérées isolément. ÉTATS DES RÉSULTATS (non vérifié) (en milliers, sauf les montants par action) Pour les Pour les douze mois terminés les trois mois terminés les 30 janvier 31 janvier 30 janvier 31 janvier 2010 2009 2010 2009 Chiffre d'affaires 1 056 527 $ 1 050 861 $ 268 120 $ 261 801 $ Coût des marchan- dises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs (note 5) 898 039 869 930 230 803 232 062 ----------- ----------- ----------- ----------- 158 488 180 931 37 317 29 739 Amortissement 60 619 58 184 15 438 14 887 ----------- ----------- ----------- ----------- Bénéfice d'exploitation avant les éléments ci-dessous 97 869 122 747 21 879 14 852 Revenu de placement (note 16) 1 992 5 351 (28) (528) Intérêts sur la dette à long terme 846 921 204 224 ----------- ----------- ----------- ----------- Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice 99 015 127 177 21 647 14 100 Impôts sur le bénéfice (note 10) Exigibles 34 705 46 519 8 062 7 950 Futurs (2 926) (5 148) (503) (2 831) ----------- ----------- ----------- ----------- 31 779 41 371 7 559 5 119 ----------- ----------- ----------- ----------- Bénéfice net 67 236 $ 85 806 $ 14 088 $ 8 981 $ ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- Bénéfice par action (note 12) De base 0,98 $ 1,21 $ 0,21 $ 0,13 $ Dilué 0,98 1,21 0,21 0,13 Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ÉTATS DES FLUX DE TRÉSORERIE (non vérifié) (en milliers) Pour les Pour les douze mois terminés les trois mois terminés les 30 janvier 31 janvier 30 janvier 31 janvier 2010 2009 2010 2009 FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'EXPLOITATION Bénéfice net 67 236 $ 85 806 $ 14 088 $ 8 981 $ Ajustements au titre de ce qui suit : Amortissement 60 619 58 184 15 438 14 887 Impôts futurs (2 926) (5 148) (503) (2 831) Rémunération à base d'actions 1 281 600 471 81 Amortissement des crédits reportés au titre des contrats de location (5 254) (5 200) (1 384) (1 270) Crédits reportés au titre des contrats de location 3 738 5 859 426 572 Cotisations à un régime de retraite (612) (1 428) (158) (148) Charge de retraite 2 137 2 825 787 678 Perte sur la vente de titres négociables 794 2 350 733 2 350 Perte (gain) de change 1 382 (1 371) 660 (81) Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement liés aux activités d'exploitation 17 744 (13 482) 33 779 23 613 ----------- ----------- ----------- ----------- 146 139 128 995 64 337 46 832 FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D'INVESTISSEMENT Achats de titres négociables (12 951) (17 403) (11 108) (17 403) Produit de la vente de titres négociables 4 694 4 642 3 304 4 642 Acquisition d'immobili- sations et d'actifs incorporels (33 185) (58 152) (5 374) (12 645) ----------- ----------- ----------- ----------- (41 442) (70 913) (13 178) (25 406) FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT Dividendes versés (49 351) (50 885) (12 250) (12 680) Rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote aux fins d'annulation (40 835) (7 915) (8 350) (3 842) Remboursements sur la dette à long terme (1 220) (1 146) (313) (294) Produit tiré de l'émission de capital-actions 2 614 246 710 68 ----------- ----------- ----------- ----------- (88 792) (59 700) (20 203) (16 748) (PERTE) GAIN DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE DÉTENUE EN DEVISES (1 382) 1 371 (660) 81 ----------- ----------- ----------- ----------- AUGMENTATION (DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE 14 523 (247) 30 296 4 759 TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE AU DÉBUT DE LA PÉRIODE 214 054 214 301 198 281 209 295 ----------- ----------- ----------- ----------- TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA FIN DE LA PÉRIODE 228 577 $ 214 054 $ 228 577 $ 214 054 $ ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie (note 16) Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ÉTATS DE LA VARIATION DES CAPITAUX PROPRES (non vérifié) (en milliers) Pour les Pour les douze mois terminés les trois mois terminés les 30 janvier 31 janvier 30 janvier 31 janvier 2010 2009 2010 2009 CAPITAL-ACTIONS Solde au début de la période 23 830 $ 23 777 $ 25 370 $ 23 892 $ Contrepartie en espèces à l'exercice d'options sur actions 2 614 246 710 68 Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions 655 63 22 19 Annulation d'actions aux termes du programme de rachat d'actions (note 11) (1 211) (256) (214) (149) ----------- ----------- ----------- ----------- Solde à la fin de la période 25 888 23 830 25 888 23 830 ----------- ----------- ----------- ----------- SURPLUS D'APPORT Solde au début de la période 4 538 4 001 4 715 4 476 Coûts de rémunération liés aux options sur actions 1 281 600 471 81 Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions (655) (63) (22) (19) ----------- ----------- ----------- ----------- Solde à la fin de la période 5 164 4 538 5 164 4 538 ----------- ----------- ----------- ----------- BÉNÉFICES NON RÉPARTIS Solde au début de la période 502 361 468 374 486 920 509 753 Ajustement apporté au solde d'ouverture en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable applicable aux stocks (déduction faite des impôts de 3 121 $) - 6 725 - - Bénéfice net 67 236 85 806 14 088 8 981 Dividendes (49 351) (50 885) (12 250) (12 680) Prime au rachat d'actions de catégorie A sans droit de vote (note 11) (39 624) (7 659) (8 136) (3 693) ----------- ----------- ----------- ----------- Solde à la fin de la période 480 622 502 361 480 622 502 361 ----------- ----------- ----------- ----------- CUMUL DES AUTRES ÉLÉMENTS DU RÉSULTAT ÉTENDU Solde au début de la période (8 190) (1 033) (4 703) (4 140) Gain net (perte nette) non réalisé(e) sur les actifs financiers disponibles à la vente survenu(e) au cours de la période (déduction faite des impôts de 960 $ pour l'exercice et de 411 $ pour les trois mois terminés le 30 janvier 2010; déduction faite des impôts de 811 $ pour l'exercice et de 122 $ pour les trois mois terminés le 31 janvier 2009) 5 991 (9 185) 2 557 (6 078) Reclassement dans le bénéfice net des pertes réalisées sur les actifs financiers disponibles à la vente (déduction faite des impôts de 103 $ pour l'exercice et de 95 $ pour les trois mois terminés le 30 janvier 2010; déduction faite des impôts de 322 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 31 janvier 2009) 691 2 028 638 2 028 ----------- ----------- ----------- ----------- Solde à la fin de la période (1) (1 508) (8 190) (1 508) (8 190) ----------- ----------- ----------- ----------- Total des capitaux propres 510 166 $ 522 539 $ 510 166 $ 522 539 $ ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- (1) Les placements financiers disponibles à la vente constituent le seul élément ayant une incidence sur le cumul des autres éléments du résultat étendu. Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. ÉTATS DU RÉSULTAT ÉTENDU (non vérifié) (en milliers) Pour les Pour les douze mois terminés les trois mois terminés les 30 janvier 31 janvier 30 janvier 31 janvier 2010 2009 2010 2009 Bénéfice net 67 236 $ 85 806 $ 14 088 $ 8 981 $ Autres éléments du résultat étendu Gains net (perte nette) non réalisé(e) sur les actifs financiers disponibles à la vente survenu(e) au cours de la période (déduction faite des impôts de 960 $ pour l'exercice et de 411 $ pour les trois mois terminés le 30 janvier 2010; déduction faite des impôts de 811 $ pour l'exercice et de 122 $ pour les trois mois terminés le 31 janvier 2009) 5 991 (9 185) 2 557 (6 078) Reclassement dans le bénéfice net des pertes réalisées sur les actifs financiers disponibles à la vente(déduction faite des impôts de 103 $ pour l'exercice et de 95 $ pour les trois mois terminés le 30 janvier 2010; déduction faite des impôts de 322 $, respectivement, pour l'exercice et les trois mois terminés le 31 janvier 2009) 691 2 028 638 2 028 ----------- ----------- ----------- ----------- 6 682 (7 157) 3 195 (4 050) ----------- ----------- ----------- ----------- Résultat étendu 73 918 $ 78 649 $ 17 283 $ 4 931 $ ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- ----------- Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. BILANS (non vérifié) (en milliers) 2010 2009 ACTIF ACTIF À COURT TERME Trésorerie et équivalents de trésorerie (note 16) 228 577 $ 214 054 $ Titres négociables (note 16) 48 026 32 818 Débiteurs 2 926 2 689 Impôts sur le bénéfice à recouvrer - 3 826 Stocks de marchandises (note 5) 63 127 64 061 Charges payées d'avance 11 873 11 402 Impôts futurs (note 10) 2 395 3 598 ----------- ----------- Total de l'actif à court terme 356 924 332 448 IMMOBILISATIONS Immobilisations corporelles (note 6) 210 612 237 314 Actifs incorporels (note 7) 9 964 12 577 ----------- ----------- Total des immobilisations 220 576 249 891 ÉCARTS D'ACQUISITION 42 426 42 426 IMPÔTS FUTURS (note 10) 11 466 8 400 ----------- ----------- 631 392 $ 633 165 $ ----------- ----------- ----------- ----------- PASSIF ET CAPITAUX PROPRES PASSIF À COURT TERME Créditeurs et charges à payer 77 766 $ 70 632 $ Impôts sur le bénéfice exigibles 4 677 - Tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an (note 9) 1 300 1 220 ----------- ----------- Total du passif à court terme 83 743 71 852 CRÉDITS REPORTÉS AU TITRE DES CONTRATS DE LOCATION 20 609 22 125 DETTE À LONG TERME (note 9) 11 431 12 731 PASSIF AU TITRE DES PRESTATIONS CONSTITUÉES (note 8) 5 443 3 918 CAPITAUX PROPRES Capital-actions (note 11) 25 888 23 830 Surplus d'apport 5 164 4 538 Bénéfices non répartis 480 622 502 361 Cumul des autres éléments du résultat étendu (1 508) (8 190) ----------- ----------- 479 114 494 171 ----------- ----------- Total des capitaux propres 510 166 522 539 ----------- ----------- Engagements (note 13) 631 392 $ 633 165 $ ----------- ----------- ----------- ----------- Les notes afférentes aux états financiers font partie intégrante de ces états. REITMANS (CANADA) LIMITÉE NOTES AFFÉRENTES AUX ÉTATS FINANCIERS Pour les exercices terminés le 30 janvier 2010 et le 31 janvier 2009 (Tous les montants sont en milliers, sauf les montants par action)
Reitmans (Canada) Limitée (la "société") a été constituée en vertu de la Loi canadienne sur les sociétés par actions et sa principale activité est la vente au détail de vêtements pour dames.
1. RÈGLES DE PRÉSENTATION
L'exercice de la société se termine le samedi le plus rapproché de la fin du mois de janvier. Toute référence à 2010 et à 2009 représente respectivement l'exercice terminé le 30 janvier 2010 et l'exercice terminé le 31 janvier 2009. Au début de l'exercice, la société a liquidé ses filiales en propriété exclusive, éliminant de ce fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés pour l'exercice 2010. Il n'y a eu aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 31 janvier 2009 et pour l'exercice terminé à cette date.
2. ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES
a) Écart d'acquisition et actifs incorporels
En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'"ICCA") a publié le chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Écarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et a modifié le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. L'adoption de cette norme a entraîné le reclassement, dans les actifs incorporels au bilan, de la valeur comptable nette des logiciels de 9 964 $ au 30 janvier 2010 (12 577 $ en 2009), somme qui était auparavant classée dans les immobilisations corporelles. L'adoption de cette nouvelle norme n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers de la société.
b) Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers
En janvier 2009, le Comité des problèmes nouveaux (le "CPN") de l'ICCA a publié l'Abrégé des délibérations no 173 (l'"Abrégé 173 du CPN"), "Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers". L'Abrégé 173 du CPN exige qu'une société tienne compte à la fois de son propre risque de crédit et du risque de crédit de sa contrepartie dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers. Le traitement comptable préconisé dans cet abrégé doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à leur juste valeur dans les états financiers intermédiaires et annuels des périodes se terminant le 20 janvier 2009 ou après cette date. L'adoption de ces nouvelles recommandations n'a eu aucune incidence importante sur les résultats financiers de la société.
c) Instruments financiers - informations à fournir
En juin 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3862 du Manuel de l'ICCA, "Instruments financiers - informations à fournir", afin de rehausser les exigences en matière d'information à fournir au sujet de l'évaluation à la juste valeur et du risque de liquidité des instruments financiers. Cette modification s'applique aux états financiers annuels pour les exercices se terminant après le 30 septembre 2009 et a pour objet de faciliter la convergence vers les IFRS. Les instruments financiers constatés à la juste valeur au bilan doivent être classés selon une hiérarchie qui se compose de trois niveaux : Niveau 1 - évaluation fondée sur des prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des passifs ou des actifs identiques; Niveau 2 - techniques d'évaluation fondées sur des données, autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif, directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des dérivés de prix); Niveau 3 - techniques d'évaluation fondées sur des données non observables du marché (utilisation d'hypothèses et d'estimations de la direction quant au prix qu'attribueraient les intervenants du marché aux actifs ou aux passifs). Le chapitre modifié porte uniquement sur les informations à fournir et n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers de la société. Au 30 janvier 2010, la société ne détenait pas une quantité importante d'actifs ou de passifs devant être évalués à la juste valeur, à l'exception de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des titres négociables, qui ont tous été évalués au moyen de données de niveau 1 de la hiérarchie d'évaluation à la juste valeur.
d) Dépréciation des actifs financiers - comptabilisation et évaluation
En août 2009, l'ICCA a publié diverses modifications au chapitre 3855 du Manuel de l'ICCA, "Instruments financiers - comptabilisation et évaluation", et au chapitre 3025, "Prêts douteux", afin d'apporter des changements aux catégories dans lesquelles certains placements par emprunt doivent ou peuvent être classés et d'exiger que des moins- values constatées précédemment à l'égard d'actifs financiers disponibles à la vente fassent l'objet d'une reprise dans certaines circonstances. Ces modifications n'ont eu aucune incidence importante sur les résultats financiers courants de la société, ni sur sa situation financière actuelle.
3. PRISES DE POSITION RÉCENTES EN COMPTABILITÉ
Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises à but lucratif ayant une obligation publique de rendre des comptes seront tenues d'utiliser les normes internationales d'information financière (les "IFRS", pour International Financial Reporting Standards). Pour ces entreprises, les IFRS remplaceront les PCGR du Canada existants. Les nouvelles normes s'appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Les sociétés seront tenues de fournir des informations correspondantes selon les IFRS pour l'exercice précédent. La société appliquera cette norme à compter du premier trimestre de l'exercice se terminant le 28 janvier 2012. La société évalue actuellement l'incidence du passage aux IFRS et elle continuera d'investir dans la formation et dans les ressources tout au long de la période de transition, afin de faciliter ce passage en temps opportun.
4. PRINCIPALES CONVENTIONS COMPTABLES
a) Constatation du revenu
Les ventes sont comptabilisées lorsque le client achète et prend livraison du produit. Les ventes sont constatées déduction faite des retours et de la provision estimative pour retours et excluent les taxes de vente. Les cartes-cadeaux vendues sont constatées comme passif, et le revenu est constaté lorsque les cartes-cadeaux sont encaissées. La société produit une estimation à l'égard des cartes cadeaux pour lesquelles elle a des raisons de croire qu'elles ne seront pas encaissées en se fondant sur les modalités des cartes- cadeaux et les tendances d'encaissement passées.
b) Trésorerie et équivalents de trésorerie
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se composent de la trésorerie et des dépôts à court terme dont l'échéance initiale est d'au plus trois mois.
c) Titres négociables
Les titres négociables consistent surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes.
d) Stocks
Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant, déterminé d'après une moyenne établie selon la méthode de l'inventaire au prix de détail, ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. Le prix coûtant comprend le coût d'acquisition, les coûts de transport directement engagés pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent et certains coûts du centre de distribution liés aux stocks. La société estime la valeur nette de réalisation comme étant le montant auquel les stocks devraient être vendus compte tenu des variations des prix de détail attribuables au caractère saisonnier. Les stocks sont dépréciés à la valeur nette de réalisation lorsqu'il n'est pas prévu que le coût des stocks sera recouvré en raison de la baisse des prix de vente.
e) Immobilisations
Les immobilisations sont comptabilisées au prix coûtant et amorties selon la méthode linéaire aux taux annuels suivants appliqués à leur prix coûtant, à compter de l'année d'acquisition :
Bâtiments et améliorations de 4 % à 15 % Agencements et matériel de 10 % à 33 1/3 % Logiciels de 20 % à 33 1/3 %
Les améliorations locatives sont amorties sur la durée de vie utile estimative de l'actif ou la durée du contrat de location, selon la moindre des deux. Les incitatifs à la location pour locataires sont constatés à titre de crédits reportés au titre des contrats de location et amortis comme une réduction des frais de location sur la durée des contrats de location connexes. Les dépenses relatives à l'ouverture de nouveaux magasins, autres que pour les agencements, le matériel et les améliorations locatives, sont passées en charges à mesure qu'elles sont engagées. La société exerce ses activités dans des locaux loués aux termes de contrats de location comportant des modalités diverses, qui sont comptabilisés comme contrats de location exploitation. La charge d'amortissement comprend la radiation des actifs associés aux fermetures de magasins et aux rénovations. Les actifs à long terme, y compris les actifs incorporels, sont soumis à un test de recouvrabilité lorsque des événements indiquent qu'il pourrait y avoir une baisse de valeur. La perte de valeur se calcule comme étant le montant par lequel la valeur comptable d'un actif ou d'un groupe d'actifs excède sa juste valeur. Si l'actif ou le groupe d'actifs en question est considéré comme ayant subi une baisse de valeur, une perte de valeur est constatée et la valeur comptable de l'actif à long terme fait l'objet d'un ajustement.
f) Écarts d'acquisition
Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis, mais ils font l'objet d'un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi une baisse de valeur. Le test de dépréciation s'effectue en deux étapes. À la première étape, la valeur comptable de l'unité d'exploitation est comparée à sa juste valeur. Lorsque la juste valeur excède la valeur comptable, les écarts d'acquisition de l'unité d'exploitation sont considérés comme n'ayant pas subi de baisse de valeur et, dans ce cas, la deuxième étape du test de dépréciation n'est pas effectuée. Cette deuxième étape s'impose lorsque la valeur comptable d'une unité d'exploitation excède sa juste valeur. Dans ce cas, la juste valeur implicite des écarts d'acquisition liés à l'unité d'exploitation est comparée à sa valeur comptable afin de mesurer la baisse de valeur, le cas échéant.
g) Impôts sur le bénéfice
La société a recours à la méthode axée sur le bilan pour comptabiliser ses impôts sur le bénéfice. Selon cette méthode, des impôts futurs sont constatés pour tenir compte des incidences fiscales futures des écarts entre les valeurs comptables des actifs et passifs présentés aux états financiers et leurs valeurs fiscales respectives (écarts temporaires). Les actifs et passifs d'impôts futurs sont calculés selon les taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur qui devraient s'appliquer au bénéfice imposable des exercices au cours desquels il est prévu que les écarts temporaires se résorberont ou seront réglés. L'incidence d'une modification des taux d'imposition sur les actifs et passifs d'impôts futurs est prise en compte dans les résultats de la période au cours de laquelle la modification entre en vigueur. Les actifs d'impôts futurs sont évalués, et une provision pour moins-value est constituée si leur réalisation n'est pas considérée comme étant plus probable qu'improbable. La provision pour les impôts de la société est établie en fonction de règles et de règlements fiscaux qui peuvent donner lieu à des interprétations et nécessiter la formulation d'estimations et d'hypothèses qui pourraient être remises en question par les autorités fiscales. Les estimations de la société relativement aux actifs et aux passifs d'impôts sont réévaluées de façon périodique et ajustées lorsque les circonstances l'exigent, notamment lors de changements aux lois fiscales et aux directives administratives et de la résorption d'incertitudes par suite de la conclusion de vérifications fiscales ou de l'expiration des délais de prescription applicables selon les lois en vigueur. L'issue définitive des vérifications fiscales gouvernementales et d'autres événements peut s'écarter considérablement des estimations et hypothèses sur lesquelles la direction se fonde pour établir la provision pour les impôts et évaluer les actifs et les passifs d'impôts.
h) Régimes de retraite
La société offre un régime de retraite contributif à prestations déterminées qui prévoit le versement de prestations de retraite en fonction du nombre d'années de service et des gains moyens des cinq années consécutives les plus favorables. La société offre également un régime complémentaire de retraite pour cadres dirigeants (le "RCRCD"), lequel n'est ni enregistré ni préalablement capitalisé. Le coût de ces régimes de retraite est établi périodiquement par des actuaires indépendants. La charge ou le revenu de retraite est pris en compte tous les ans dans les résultats.
La société inscrit le coût de ses prestations de retraite d'après les conventions suivantes :
- Le coût des prestations de retraite est calculé sur une base actuarielle selon la méthode de répartition des prestations au prorata des services. - Aux fins du calcul du rendement prévu des actifs des régimes, l'évaluation de ces actifs est fondée sur des valeurs marchandes cotées. - Les coûts des services passés découlant des modifications apportées aux régimes sont amortis selon la méthode linéaire sur la durée résiduelle moyenne de service des salariés actifs à la date des modifications. - Les écarts entre résultats et prévisions découlant des obligations au titre des prestations constituées et des actifs des régimes sont constatés dans la période au cours de laquelle ils surviennent.
La différence entre les montants cumulatifs passés en charges et les cotisations nécessaires à la capitalisation des régimes est constatée au bilan comme un actif ou un passif au titre des prestations constituées, selon le cas.
i) Rémunération à base d'actions
La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Le coût de rémunération est évalué à la juste valeur à la date d'attribution et il est passé en charges sur la période d'acquisition des droits, qui est généralement de cinq ans. La société constate les droits déchus au fur et à mesure qu'ils surviennent.
j) Bénéfice par action
Le bénéfice de base par action est calculé selon le nombre moyen pondéré d'actions de catégorie A sans droit de vote et d'actions ordinaires en circulation au cours de l'exercice. La méthode du rachat d'actions est utilisée pour calculer le bénéfice dilué par action. Aux fins du calcul du bénéfice dilué par action, le nombre moyen pondéré d'actions en circulation est majoré pour tenir compte du nombre d'actions supplémentaires émises découlant de l'exercice présumé des options, si elles ont un effet dilutif. Le nombre d'actions supplémentaires est calculé en présumant que le produit découlant de l'exercice des options ainsi que le montant de la rémunération à base d'actions non constatée servent à acheter des actions de catégorie A sans droit de vote au cours moyen de l'action pendant l'exercice.
k) Conversion des devises
Les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis en dollars canadiens au taux de change en vigueur à la fin de l'exercice. Les autres éléments du bilan libellés en devises sont convertis en dollars canadiens selon le taux de change en vigueur à la date à laquelle les diverses opérations ont lieu. Les produits et les charges libellés en devises sont convertis en dollars canadiens au taux moyen de l'exercice. Les gains ou pertes de change sont pris en compte dans le calcul du bénéfice net.
l) Instruments financiers
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont classés comme "actifs financiers détenus à des fins de transaction"et ils sont évalués à la juste valeur. Ces actifs financiers sont évalués à la valeur de marché dans le bénéfice net et constatés comme revenu de placement à chaque fin de période. Les débiteurs sont classés comme "prêts et créances"et ils sont constatés au prix coûtant, qui au moment de l'évaluation initiale correspond à la juste valeur. Après l'évaluation initiale à la juste valeur, ils sont évalués au prix coûtant après amortissement selon la méthode du taux d'intérêt effectif. Les titres négociables sont classés comme étant "disponibles à la vente". Ces actifs financiers sont évalués à la valeur de marché dans le résultat étendu à chaque fin de période. Les créditeurs et charges à payer et la dette à long terme sont classés comme "autres passifs financiers". Ils sont initialement évalués à la juste valeur et les réévaluations subséquentes sont constatées au prix coûtant après amortissement selon la méthode du taux d'intérêt effectif. La société a recours à des contrats d'option sur devises pour gérer le risque auquel l'expose le dollar américain. Ces instruments financiers dérivés ne sont pas utilisés à des fins de négociation ni de spéculation, et ils sont constatés pour refléter leur évaluation à la valeur de marché. Les gains et les pertes connexes sont pris en compte dans le calcul du bénéfice net. La société ne comptabilise pas séparément les instruments dérivés de change en dollars américains incorporés dans les contrats d'achat de marchandises qu'elle conclut avec des fournisseurs en Chine étant donné que le dollar américain est couramment utilisé dans l'environnement économique de ce pays.
m) Recours à des estimations
L'établissement des états financiers de la société exige que la direction fasse des estimations et pose des hypothèses qui influent sur la valeur comptable des actifs et des passifs, sur les informations relatives aux actifs et aux passifs éventuels à la date des états financiers ainsi que sur la valeur comptable des produits et des charges de l'exercice visé. Les résultats financiers établis à partir d'événements réels peuvent différer de ces estimations. Les domaines significatifs visés par les estimations et les hypothèses de la direction comprennent les hypothèses clés servant à la détermination de la durée de vie utile et de la recouvrabilité des immobilisations, des coûts de rémunération à base d'actions, des actifs et des passifs d'impôts futurs, de l'évaluation des stocks, de la provision pour retours sur ventes et du passif au titre des cartes- cadeaux.
5. STOCKS
Le coût des stocks constaté comme une charge et inclus dans le coût des marchandises vendues, frais de vente et frais généraux et administratifs de l'exercice terminé le 30 janvier 2010 s'est établi à 378 292 $ (363 523 $ en 2009). Au cours de l'exercice, la société a constaté une somme de 1 873 $ (2 275 $ en 2009) au titre de la dépréciation des stocks du fait que la valeur nette de réalisation était inférieure au prix coûtant, et aucune dépréciation des stocks constatée au cours des périodes précédentes n'a fait l'objet d'une reprise.
6. IMMOBILISATIONS CORPORELLES 2010 2009 --------------------------------- -------------------------------- Amortis- Valeur Amortis- Valeur Prix sement comptable Prix sement comptable coûtant cumulé nette coûtant cumulé nette --------------------------------- -------------------------------- Ter- rains 5 935 - $ 5 935 $ 5 860 $ - $ 5 860 $ Bâti- ments et améli- ora- tions 52 336 19 499 32 837 52 153 15 517 36 636 Agence- ments et maté- riel 177 874 97 398 80 476 181 524 87 728 93 796 Améli- ora- tions loca- tives 194 782 103 418 91 364 192 281 91 259 101 022 --------------------------------- -------------------------------- 430 927 $ 220 315 $ 210 612 $ 431 818 $ 194 504 $ 237 314 $ --------------------------------- -------------------------------- --------------------------------- --------------------------------
Au cours de l'exercice, en raison de diverses fermetures de magasins et de rénovations, la société a radié des actifs dont la valeur comptable nette s'est établie à 1 670 $ (2 577 $ en 2009). Ces radiations sont comprises dans la charge d'amortissement.
7. ACTIFS INCORPORELS 2010 2009 --------------------------------- -------------------------------- Amortis- Valeur Amortis- Valeur Prix sement comptable Prix sement comptable coûtant cumulé nette coûtant cumulé nette --------------------------------- -------------------------------- Logi- ciels 17 072 $ 7 108 $ 9 964 $ 17 468 $ 4 891 $ 12 577 $ --------------------------------- -------------------------------- --------------------------------- --------------------------------
L'adoption rétroactive du chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, "Écarts d'acquisition et actifs incorporels" a entraîné le reclassement, au 30 janvier 2010, de 9 964 $ (12 577 $ en 2009) au titre de la valeur comptable nette de logiciels qui ne sont pas directement liés à l'exploitation des immobilisations corporelles.
8. RÉGIMES DE RETRAITE
Le régime de retraite contributif à prestations déterminées de la société (le " régime ") a fait l'objet d'une évaluation actuarielle en date du 31 décembre 2007, et les obligations au titre des prestations constituées projetées ont été déterminées jusqu'au 30 janvier 2010. Élaborées à partir des données disponibles au 31 décembre 2009, les hypothèses actuarielles utilisées dans le calcul de l'obligation de la société au titre des prestations constituées et du coût net du régime de retraite pour la société sont les suivantes :
2010 2009 ----------- ----------- Obligation au titre des prestations constituées Taux d'actualisation 5,80 % 6,30 % Taux d'augmentation des salaires 3,00 % 3,00 % Coût net du régime de retraite Taux d'actualisation 6,30 % 5,17 % Taux de rendement prévu à long terme des actifs du régime 7,00 % 7,50 % Taux d'augmentation des salaires 3,00 % 3,00 %
En outre, la société parraine un régime de retraite complémentaire pour cadres dirigeants (le " RCRCD ") couvrant certains membres du régime de retraite. Ce régime spécial fait l'objet des mêmes hypothèses et méthodes actuarielles que le régime. Les tableaux suivants présentent des rapprochements des obligations au titre des prestations, des actifs des régimes et de la situation de capitalisation des régimes de retraite :
2010 2009 ------------------------------- ------------------------------- Obliga- tions au titre des presta- tions consti- tuées Régime RCRCD Total Régime RCRCD Total ------------------------------- ------------------------------- Obliga- tions au titre des presta- tions consti- tuées au début de l'exer- cice 9 676 $ 9 635 $ 19 311 $ 11 180 $ 10 114 $ 21 294 $ Cotisa- tions sala- riales 135 - 135 140 - 140 Coût des services rendus au cours de l'exer- cice 380 223 603 521 284 805 Intérêts débi- teurs 624 618 1 242 594 537 1 131 Presta- tions versées (576) (102) (678) (1 920) (44) (1 964) Pertes actua- rielles (gains actua- riels) 701 401 1 102 (839) (1 256) (2 095) --------- --------- --------- --------- --------- --------- Obliga- tions au titre des presta- tions consti- tuées à la fin de l'exer- cice 10 940 $ 10 775 $ 21 715 $ 9 676 $ 9 635 $ 19 311 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- Actifs des régimes Juste valeur des actifs des régimes au début de l'exer- cice 8 976 $ - $ 8 976 $ 11 683 $ - $ 11 683 $ Cotisa- tions patron- ales 510 102 612 1 384 44 1 428 Cotisa- tions sala- riales 135 - 135 140 - 140 Rende- ment réel des actifs des régimes 1 484 - 1 484 (2 311) - (2 311) Presta- tions versées (576) (102) (678) (1 920) (44) (1 964) --------- --------- --------- --------- --------- --------- Juste valeur des actifs des régimes à la fin de l'exer- cice 10 529 $ - $ 10 529 $ 8 976 $ - $ 8 976 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- Situa- tion de capita- lisa- tion Obliga- tion au titre des presta- tions consti- tuées 10 940 $ 10 775 $ 21 715 $ 9 676 $ 9 635 $ 19 311 $ Juste valeur des actifs des régimes 10 529 - 10 529 8 976 - 8 976 --------- --------- --------- --------- --------- --------- Situa- tion de capitali- sation (411) (10 775) (11 186) (700) (9 635) (10 335) Coût des servi- ces passés non amorti - 5 743 5 743 - 6 417 6 417 --------- --------- --------- --------- --------- --------- Passif au titre des presta- tions consti- tuées (411)$ (5 032)$ (5 443)$ (700)$ (3 218)$ (3 918)$ --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- ---------
La charge nette annuelle de retraite de la société se compose des éléments suivants :
2010 2009 ------------------------------- ------------------------------- Régime RCRCD Total Régime RCRCD Total ------------------------------- ------------------------------- Charge de retraite Coût des services rendus au cours de l'exer- cice 380 $ 223 $ 603 $ 521 $ 284 $ 805 $ Intérêts débi- teurs 624 618 1 242 594 537 1 131 Rendement réel des actifs des régimes (1 484) - (1 484) 2 311 - 2 311 Pertes actua- rielles (gains actua- riels) 701 401 1 102 (839) (1 256) (2 095) --------- --------- --------- --------- --------- --------- Éléments du coût des avan- tages sociaux futurs avant les ajuste- ments effec- tués pour tenir compte de la nature à long terme du coût des avan- tages sociaux futurs 221 1 242 1 463 2 587 (435) 2 152 Écart entre le rende- ment prévu et le ren- dement réel des actifs des régimes au cours de l'exer- cice 856 - 856 (3 189) - (3 189) Écart entre les (gains actua- riels constatés) pertes actua- rielles consta- tées au cours de l'exer- cice et les (gains actua- riels réels réalisés) pertes actua- rielles réelles réalisées sur l'obli- gation au titre des presta- tions consti- tuées au cours de l'exer- cice (856) - (856) 3 189 - 3 189 Écart entre l'amor- tissement du coût des ser- vices passés et le coût réel des modifi- cations appor- tées aux régimes au cours de l'exer- cice - 674 674 - 673 673 --------- --------- --------- --------- --------- --------- Coûts nets consta- tés du régime de re- traite 221 $ 1 916 $ 2 137 $ 2 587 $ 238 $ 2 825 $ --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- --------- ---------
La répartition d'actifs des principales catégories d'actifs pour chacun des exercices indiqués s'établit comme suit :
2010 2009 ---------- ---------- Titres de participation 61 % 60 % Titres d'emprunt 37 % 37 % Trésorerie et équivalents de trésorerie 2 % 3 % ---------- ---------- 100 % 100 % ---------- ---------- ---------- ----------
9. DETTE À LONG TERME
2010 2009 ---------- ---------- Emprunt hypothécaire portant intérêt à un taux de 6,40 %, remboursable en versements mensuels de capital et d'intérêts de 172 $, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société 12 731 $ 13 951 $ Moins la tranche échéant à moins de un an 1 300 1 220 ---------- ---------- 11 431 $ 12 731 $ ---------- ---------- ---------- ----------
Les remboursements de capital sur la dette à long terme s'établissent comme suit :
Exercice se terminant en 2011 1 300 $ 2012 1 384 2013 1 474 2014 1 570 2015 1 672 Exercices subséquents 5 331 ---------- 12 731 $ ---------- ----------
10. IMPÔTS SUR LE BÉNÉFICE
a) Les impôts futurs tiennent compte de l'incidence nette des écarts temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs aux fins de la présentation de l'information financière et les valeurs utilisées à des fins fiscales. Les principales composantes de l'actif (du passif) d'impôts futurs de la société sont les suivantes :
2010 2009 ------------ ------------- Actif à court terme Titres négociables 142 $ 1 205 $ Stocks - 280 Charges à payer 3 313 2 667 ------------ ------------- 3 455 4 152 Provision pour moins-value (21) (554) ------------ ------------- 3 434 $ 3 598 $ ------------ ------------- ------------ ------------- Actif à long terme Immobilisations 10 043 $ 7 351 $ Passif des régimes 1 411 1 068 Autres 50 55 ------------ ------------- 11 504 $ 8 474 $ ------------ ------------- ------------ ------------- Passif à court terme Stocks (1 039)$ - $ ------------ ------------- (1 039)$ - $ ------------ ------------- ------------ ------------- Passif à long terme Titres négociables (38)$ (33)$ Immobilisations - (41) ------------ ------------- (38)$ (74)$ ------------ ------------- ------------ ------------- Ces données sont présentées comme suit au bilan : 2010 2009 ------------ ------------- Actif à court terme 2 395 $ 3 598 $ Actif à long terme 11 466 8 400
b) La provision pour les impôts sur le bénéfice de la société se compose des éléments suivants :
2010 2009 ------------ ------------- Provision pour les impôts sur le bénéfice selon le taux combiné prévu par la loi de 31,72 % (32,22 % en 2009) 31 408 $ 40 976 $ Changements dans la provision résultant de ce qui suit : Écarts entre les taux d'imposition des filiales - (621) Recouvrement d'impôts découlant du report en arrière de la perte nette en capital 134 402 Revenu de placement exempt d'impôt (589) (412) Écarts permanents et autres 565 496 Ajustement des impôts des exercices précédents (145) 337 Rémunération à base d'actions 406 193 ------------ ------------- Impôts sur le bénéfice 31 779 $ 41 371 $ ------------ ------------- ------------ ------------- Constitués de ce qui suit : Impôts exigibles 34 705 $ 46 519 $ Impôts futurs (2 926) (5 148) ------------ ------------- 31 779 $ 41 371 $ ------------ ------------- ------------ -------------
11. CAPITAL-ACTIONS
a) Les actions de catégorie A sans droit de vote et les actions ordinaires de la société ont égalité de rang quant au droit qu'elles confèrent de recevoir des dividendes ou de participer à la distribution d'actifs de la société. Toutefois, dans le cas d'un dividende en actions, les porteurs d'actions de catégorie A sans droit de vote auront le droit de recevoir des actions de catégorie A sans droit de vote et les porteurs d'actions ordinaires auront le droit de recevoir des actions ordinaires. b) La société a autorisé un nombre illimité d'actions de catégorie A sans droit de vote. Le tableau qui suit présente un résumé des actions de catégorie A sans droit de vote émises pour chacun des exercices indiqués :
Nombre Valeur d'actions comptable ------------ ------------- Solde au 2 février 2008 57 473 23 295 $ Actions émises à l'exercice d'options sur actions 46 309 Actions rachetées aux termes d'une offre publique de rachat (655) (256) ------------ ------------- Solde au 31 janvier 2009 56 864 23 348 Actions émises à l'exercice d'options sur actions 277 3 269 Actions rachetées aux termes d'une offre publique de rachat (2 981) (1 211) ------------ ------------- Solde au 30 janvier 2010 54 160 25 406 $ ------------ ------------- ------------ -------------
Les montants crédités au capital-actions à l'exercice d'options sur actions comprennent une contrepartie en espèces de 2 614 $ (246 $ en 2009) ainsi qu'une valeur attribuée de 655 $ (63 $ en 2009) du surplus d'apport. La société a autorisé un nombre illimité d'actions ordinaires. Au 30 janvier 2010, 13 440 actions ordinaires étaient émises (13 440 en 2009) et elles comportaient une valeur comptable de 482 $ (482 $ en 2009).
c) Le régime d'options sur actions de la société lui permet, au besoin, d'émettre l'équivalent d'au plus 10 % de ses actions de catégorie A sans droit de vote en circulation, par suite de l'exercice d'options attribuées aux termes du régime. L'attribution des options et le délai d'acquisition des droits liés à ces options sont à la discrétion du conseil d'administration, la durée maximale des options étant de 10 ans. Le prix d'exercice à payer pour chaque action de catégorie A sans droit de vote visée par une option sur actions est déterminé par le conseil d'administration à la date d'attribution, mais ce prix ne peut être inférieur au cours de clôture de l'action de la société le jour de bourse précédant immédiatement la date de prise d'effet de l'attribution. La société a attribué 1 920 options sur actions en 2010 (50 options sur actions en 2009), dont le coût sera passé en charges sur la période d'acquisition des droits en fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black et Scholes; d'autre part, 30 options sur actions (27 options sur actions en 2009) ont été annulées. Le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice a été calculé en fonction de la juste valeur à l'aide des hypothèses suivantes :
Durée prévue des options 5,9 années Taux d'intérêt sans risque 3,12 % Volatilité prévue du cours des actions 35,09 % Taux moyen de rendement des actions 4,97 % Juste valeur moyenne pondérée des options attribuées 3,17 $
La variation des options sur actions en cours se présente comme suit :
2010 2009 ----------------------------------------------------- Prix Prix d'exercice d'exercice moyen moyen Options pondéré Options pondéré ----------------------------------------------------- En cours au début de l'exercice 1 594 12,84 $ 1 617 12,49 $ Attribuées 1 920 14,50 50 17,14 Exercées (277) 9,43 (46) 5,41 Frappées d'extinction (30) 12,23 (27) 12,23 ----------------------------------------------------- En cours à la fin de l'exercice 3 207 14,14 $ 1 594 12,84 $ ----------------------------------------------------- ----------------------------------------------------- Options pouvant être exercées à la fin de l'exercice 1 171 13,13 $ 1 145 12,17 $ ----------------------------------------------------- -----------------------------------------------------
Le tableau suivant résume l'information relative aux options sur actions en cours au 30 janvier 2010 :
Options pouvant être Options en cours exercées ------------------------------------------------------------ Durée contrac- tuelle moyenne Prix Nombre d' Prix pondérée d'exer- options d'exer- Fourchette Nombre qui cice pouvant cice des prix d'options reste à moyen être moyen d'exercice en cours courir pondéré exercées pondéré ------------------------------------------------------------------------- 12,23 $ - 5,27 14,50 $ 2 934 années 13,71 $ 1 014 12,23 $ 15,90 $ - 18,26 $ 100 4,00 16,52 40 16,52 19,23 $ - 22,02 $ 173 2,61 19,92 117 19,85 ------------------------------------------------------------ 5,09 3 207 années 14,14 $ 1 171 13,13 $ ------------------------------------------------------------ ------------------------------------------------------------
Pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010, la société a constaté un coût de rémunération de 1 281 $ (600 $ en 2009) et un crédit compensatoire au surplus d'apport.
d) La société a racheté, dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités de l'exercice précédent, 2 481 actions de catégorie A sans droit de vote comportant une valeur comptable de 997 $, aux termes de son programme de rachat d'actions, et ce, pour une contrepartie totale en espèces de 32 485 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 31 488 $, a été imputé aux bénéfices non répartis. En novembre 2009, la société a reçu l'approbation de la Bourse de Toronto lui permettant d'effectuer une offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Aux termes de cette offre publique de rachat, la société peut racheter jusqu'à 2 729 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, ce qui représente 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 23 novembre 2009. Cette offre de rachat a commencé le 28 novembre 2009 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2010. À ce jour, 500 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élevait à 214 $ ont été rachetées en contrepartie d'une somme en espèces totalisant 8 350 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 8 136 $, a été comptabilisé dans les bénéfices non répartis.
12. BÉNÉFICE PAR ACTION
Le nombre d'actions utilisé dans le calcul du bénéfice par action se présente comme suit :
2010 2009 ------------ ------------- Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice de base par action 68 780 70 731 Effet dilutif des options en cours 183 273 ------------ ------------- Nombre moyen pondéré d'actions utilisé pour calculer le bénéfice dilué par action 68 963 71 004 ------------ ------------- ------------ -------------
Au 30 janvier 2010, 2 193 options sur actions (1 495 options sur actions en 2009) ont été exclues du calcul du bénéfice dilué par action, celles-ci étant réputées avoir un effet antidilutif.
13. ENGAGEMENTS
Les montants minimaux des loyers à payer aux termes des contrats de location-exploitation pour les magasins, les bureaux, les automobiles et le matériel, à l'exclusion des montants supplémentaires établis d'après le chiffre d'affaires, les taxes et autres frais, se chiffrent comme suit :
Exercice se terminant en 2011 102 211 $ 2012 88 218 2013 73 544 2014 60 605 2015 49 239 Exercices subséquents 105 000 ------------- 478 817 $ ------------- -------------
14. FACILITÉ DE CRÉDIT
Au 30 janvier 2010, la société disposait de marges de crédit d'exploitation non garanties consenties par des banques à charte canadiennes, d'un montant pouvant aller jusqu'à 125 000 $ ou son équivalent en dollars américains. Au 30 janvier 2010, une tranche de 53 624 $ (61 759 $ en 2009) de ces marges de crédit d'exploitation était affectée aux fins de lettres de crédit de soutien et de lettres de crédit documentaires.
15. GARANTIES
La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien irrévocables obtenues auprès d'institutions financières hautement cotées afin d'indemniser ces tiers advenant que la société manque à ses obligations contractuelles. Au 30 janvier 2010, l'obligation éventuelle maximale aux termes de ces garanties s'élevait à 5 139 $ et elles viennent à échéance à diverses dates au cours de l'exercice 2011. La société n'a inscrit aucun passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement pour ces éléments. La direction est d'avis que la juste valeur des obligations non conditionnelles dont elle devrait s'acquitter aux termes des garanties advenant des événements ou des conditions spécifiques déclenchant leur réalisation se rapproche des coûts engagés pour obtenir les lettres de crédit de soutien.
16. AUTRES INFORMATIONS
a) L'établissement du bénéfice net de la société tient compte d'une perte de change de 231 $ (gain de 1 998 $ en 2009). b) Informations supplémentaires sur les flux de trésorerie : 2010 2009 ------------ ------------- Soldes bancaires 4 677 $ 1 069 $ Dépôts à court terme portant intérêt à 0,29 % (1,0 % au 31 janvier 2009) 223 900 212 985 ------------ ------------- Trésorerie et équivalents de trésorerie 228 577 $ 214 054 $ ------------ ------------- ------------ ------------- Titres négociables Juste valeur 48 026 $ 32 818 $ Coût 49 123 41 660 Opérations sans effet sur la trésorerie Acquisitions d'immobilisations comprises dans les créditeurs et charges à payer 1 408 $ 3 289 $ Valeur attribuée créditée au capital-actions par suite de l'exercice d'options sur actions 655 63 Sommes en espèces versées au cours de l'exercice au titre de ce qui suit : Impôts sur le bénéfice 31 164 $ 70 886 $ Intérêts 850 975 Revenu de placement Actifs financiers disponibles à la vente Intérêts créditeurs - $ 42 $ Dividendes 2 109 1 719 Perte réalisée sur une cession (794) (2 350) Actifs financiers détenus à des fins de transaction Intérêts créditeurs 677 5 940 ------------ ------------- 1 992 $ 5 351 $ ------------ ------------- ------------ -------------
17. OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté. Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des établissements semblables. Le loyer annuel payable aux termes de ces baux totalise environ 197 $ (184 $ en 2009). La société a engagé des frais de 474 $ au cours de l'exercice 2010 (395 $ en 2009) à l'égard d'une entreprise liée à des administrateurs externes de la société relativement à des conseils juridiques généraux. La société est d'avis que cette rémunération équivaut à celle qui serait versée dans des conditions normales pour des opérations ayant lieu entre des parties non apparentées. Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés.
18. INSTRUMENTS FINANCIERS
a) Présentation de la juste valeur
Les estimations de la juste valeur sont faites à un moment déterminé, selon l'information disponible concernant l'instrument financier. Ces estimations sont de nature subjective et ne peuvent souvent être déterminées avec précision. La société a déterminé que la valeur comptable de ses actifs et de ses passifs financiers à court terme se rapprochait de leur juste valeur aux dates de fin d'exercice, étant donné l'échéance à court terme de ces instruments. La juste valeur des titres négociables est fondée sur les cours publiés sur le marché à la fin de l'exercice, lesquels sont considérés comme étant des données de niveau 1 dans la hiérarchie d'évaluation de la juste valeur. La juste valeur de la dette à long terme est de 13 045 $, alors que sa valeur comptable est chiffrée à 12 731 $. La juste valeur de la dette à long terme de la société portant intérêt à un taux fixe a été calculée selon la valeur actuelle des versements futurs de capital et d'intérêts, actualisés aux taux d'intérêt en vigueur sur le marché pour des titres de créances identiques ou semblables comportant une durée résiduelle identique.
b) Gestion des risques
Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation du cours des actions, sont fournies ci-après.
Risque de crédit
Le risque de crédit s'entend du risque lié à toute perte inattendue attribuable au défaut d'un client ou d'une contrepartie à un instrument financier de respecter ses obligations contractuelles. Les instruments financiers de la société qui l'exposent à des concentrations du risque de crédit sont essentiellement constitués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des titres négociables, des débiteurs et des contrats d'options sur devises. La société atténue son exposition au risque de crédit à l'égard de la trésorerie et des équivalents de trésorerie en investissant ses liquidités disponibles dans des dépôts à court terme auprès d'institutions financières canadiennes et dans du papier commercial dont la cote n'est pas inférieure à R1. Les titres négociables de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes hautement cotées. Les débiteurs de la société consistent essentiellement en des créances sur cartes de crédit contractées au cours des derniers jours de l'exercice et réglées au cours des premiers jours de l'exercice suivant. Au 30 janvier 2010, l'exposition maximale de la société au risque de crédit à l'égard de ces instruments financiers s'établissait comme suit :
Trésorerie et équivalents de trésorerie 228 577 $ Titres négociables 48 026 Débiteurs 2 926 ------------- 279 529 $ ------------- -------------
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est lié à la possibilité que la société ne soit pas en mesure de respecter ses obligations financières à leur échéance. Pour gérer le risque de liquidité, la société s'assure, dans la mesure du possible, qu'elle disposera toujours des liquidités nécessaires pour respecter ses obligations à leur échéance. L'échéance contractuelle de la plupart des créditeurs est d'au plus six mois. Au 30 janvier 2010, la société disposait de liquidités importantes, soit d'un montant de 276 603 $ sous forme de trésorerie, d'équivalents de trésorerie et de titres négociables. En outre, la société dispose de facilités de crédit non garanties de 125 000 $ assujetties à des révisions annuelles. La société a financé les coûts associés à l'addition de magasins au moyen de fonds autogénérés et ses facilités de crédit non garanties servent à financer ses besoins en fonds de roulement saisonniers liés à l'achat de marchandise en dollars américains. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire portant intérêt au taux de 6,40 %, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société.
Risque de change
La société achète en dollars américains une quantité importante de marchandises. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Au 30 janvier 2010 et au 31 janvier 2009, aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains, constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 2 884 $ et de créditeurs s'élevant à 2 123 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 30 janvier 2010, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, n'aurait pas eu d'incidence importante sur les états financiers.
Risque de taux d'intérêt
L'exposition de la société aux fluctuations des taux d'intérêt est essentiellement liée à tout découvert libellé en dollars canadiens ou en dollars américains sur ses comptes bancaires et aux intérêts gagnés sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement non garanties d'au plus 125 000 $ qu'elle utilise pour les lettres de crédit de soutien et lettres de crédit documentaires, et elle finance les montants tirés sur ces facilités à mesure que les paiements sont exigibles. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de taux d'intérêt au 30 janvier 2010 afin de déterminer l'incidence d'une variation des taux d'intérêt sur les capitaux propres et le bénéfice net. Au cours de l'exercice 2010, la société a gagné des intérêts créditeurs de 677 $ sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. Une augmentation ou une diminution de 25 points de base du taux d'intérêt moyen de l'exercice aurait donné lieu à une hausse des capitaux propres et du bénéfice net de 318 $ ou à une baisse de 293 $ des capitaux propres et du bénéfice net. Cette analyse prend pour hypothèse que toutes les autres variables, plus particulièrement les taux de change, demeurent constantes.
Risque de variation du cours des actions
Le risque de variation du cours des actions est lié aux titres de capitaux propres disponibles à la vente. La société gère la composition de son portefeuille de placements en titres de capitaux propres selon les attentes à l'égard du marché. Les placements importants au sein du portefeuille sont gérés de façon individuelle et toutes les décisions de vente ou d'achat sont approuvées par le chef de la direction. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de variation du cours des actions au 30 janvier 2010 afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours des titres négociables de la société aurait une incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu. Les placements en titres de capitaux propres de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. La société croit que la variation des taux d'intérêt a une incidence sur le cours du marché de ces titres. Une hausse ou une baisse de 5 % du cours du marché de ces titres au 30 janvier 2010 se serait traduite par une augmentation ou une diminution de 2 015 $ des capitaux propres et des autres éléments du résultat étendu. Les titres de capitaux propres de la société sont assujettis au risque de marché et, par conséquent, l'incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu pourrait être, en définitive, plus importante que ce qui est indiqué ci-dessus.
19. INFORMATIONS À FOURNIR CONCERNANT LE CAPITAL
En matière de gestion du capital, les objectifs de la société sont les suivants :
- s'assurer de disposer des liquidités nécessaires au financement interne des projets d'immobilisations de manière à faciliter son essor; - maintenir un solide capital de manière à conserver la confiance des investisseurs, des créanciers et du marché; - offrir un rendement adéquat aux actionnaires.
Le capital de la société se compose de la dette à long terme, y compris la tranche échéant à moins de un an et les capitaux propres. La société affecte principalement son capital au financement des hausses des éléments hors trésorerie du fonds de roulement de même qu'aux dépenses en immobilisations liées à l'ajout de nouveaux magasins, aux projets de rénovation des magasins existants ainsi qu'aux améliorations apportées aux bureaux et au centre de distribution. La société comble actuellement ces besoins de financement au moyen des fonds autogénérés. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire à l'égard du centre de distribution. La société dispose d'une marge de crédit d'exploitation non garantie qu'elle utilise pour remplir ses engagements à l'égard des achats de marchandises faits en dollars américains. La société n'a aucune dette à long terme, hormis l'emprunt hypothécaire lié au centre de distribution, ce qui fait que le bénéfice net tiré de l'exploitation est disponible à des fins de réinvestissement dans la société ou de distribution à ses actionnaires. Le conseil d'administration ne fixe pas de critères quantitatifs quant au rendement du capital investi à l'intention de la direction, mais il favorise une croissance durable et rentable d'un exercice à l'autre. Trimestriellement, le conseil d'administration revoit aussi le montant des dividendes versés aux actionnaires de la société et surveille les activités du programme de rachat d'actions. La société ne dispose pas d'un régime de rachat d'actions établi et les décisions de vente et d'achat sont prises individuellement pour chaque opération en fonction des cours du marché et des restrictions prévues dans la réglementation. La société n'est pas soumise, aux termes de règles extérieures, à des exigences concernant son capital.
20. CHIFFRES CORRESPONDANTS
Certains chiffres correspondants ont été reclassés afin qu'ils soient conformes à la présentation des états financiers de l'exercice à l'étude.
RAPPORT DE GESTION SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS D'EXPLOITATION POUR L'EXERCICE TERMINÉ LE 30 JANVIER 2010
Le présent rapport de gestion sur la situation financière et les résultats d'exploitation (le "rapport de gestion") de Reitmans (Canada) Limitée ("Reitmans" ou la "société") doit être lu à la lumière des états financiers vérifiés de Reitmans et des notes y afférentes pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010, lesquels sont disponibles sur le site www.sedar.com. Le présent rapport de gestion est daté du 29 mars 2010. Tous les renseignements financiers contenus dans le présent rapport de gestion et dans les états financiers de Reitmans ont été dressés conformément aux principes comptables généralement reconnus (les "PCGR") du Canada, à l'exception de certains renseignements désignés à titre de mesures financières non conformes aux PCGR, dont il sera question plus loin. Sauf indication contraire, tous les montants qui figurent dans le présent rapport sont libellés en dollars canadiens. Les états financiers et le présent rapport de gestion ont été examinés par le comité de vérification de Reitmans et ont reçu l'approbation du conseil d'administration de la société le 29 mars 2010. Au début de l'exercice, la société a liquidé ses filiales en propriété exclusive, éliminant de ce fait la nécessité de dresser des états financiers consolidés pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010. Il n'y a eu aucune incidence sur les états financiers comparatifs au 31 janvier 2009 et pour l'exercice terminé à cette date.
DÉCLARATIONS PROSPECTIVES
À l'exception des déclarations de fait, lesquelles sont vérifiables indépendamment à la date ci-contre, toutes les déclarations contenues dans le présent rapport sont prospectives. Toutes les déclarations, formulées d'après les attentes actuelles de la direction, comportent de nombreux risques et incertitudes, connus ou non, un nombre important desquels sont indépendants de la volonté de la société. Parmi ces risques, citons, sans limitation : l'impact de la conjoncture économique en général, la conjoncture générale de l'industrie de vente au détail, la saisonnalité, les conditions météorologiques et les autres risques qui sont inclus dans les documents publics de la société. En conséquence, les résultats réels futurs peuvent s'avérer considérablement différents des résultats prévus contenus dans les déclarations prospectives. Les lecteurs sont avisés de ne pas accorder une confiance exagérée aux déclarations prospectives ci-incluses. Ces déclarations traitent seulement de la situation au jour où elles ont été exprimées et la société n'a aucune obligation et désavoue toute intention de mettre à jour ou de revoir de telles déclarations à la suite d'un quelconque événement, circonstance ou autre, sauf dans la mesure où les lois en valeurs mobilières qui s'appliquent ne l'y obligent.
MESURES FINANCIÈRES NON CONFORMES AUX PCGR
Le présent rapport de gestion contient des références à une mesure financière non conforme aux PCGR, nommément le bénéfice d'exploitation avant amortissement, le "BAIIA", qui se définit comme le bénéfice avant les intérêts, les impôts, l'amortissement et le revenu de placement. La société est d'avis que cette mesure fournit des renseignements importants sur son rendement ainsi que sur ses résultats d'exploitation. Toutefois, les lecteurs sont avisés qu'une telle mesure financière non conforme aux PCGR n'a pas de définition normalisée aux termes des PCGR et peut ne pas être comparable à une mesure semblable présentée par d'autres sociétés. Par conséquent, cette mesure financière ne devrait pas être considérée isolément.
APERÇU DE LA SOCIÉTÉ
Reitmans est un détaillant canadien spécialisé dans les vêtements pour dames. La société détient sept bannières : Reitmans, Smart Set, RW & CO., Thyme Maternité, Cassis, Penningtons et Addition Elle. Chaque bannière vise un créneau précis du marché de détail et possède un programme de marketing qui lui est propre, de même qu'un site Web distinct. Ainsi, la société peut continuer d'améliorer ses marques et d'assurer une fidélisation accrue de sa clientèle. La société a plusieurs concurrents dans chacun de ces divers créneaux, y compris des chaînes de magasins spécialisées locales, régionales et nationales, des grands magasins ainsi que des concurrents étrangers. La société exploite des magasins partout au Canada, dans les galeries marchandes, les centres commerciaux linéaires et les mégacentres commerciaux de même que sur les grandes artères commerciales. La société veille au développement constant de tous ses secteurs d'activité en investissant dans les magasins, la technologie et son personnel. La société poursuit sa croissance en continuant d'offrir aux consommateurs canadiens des vêtements et des accessoires de mode à prix abordables offrant le meilleur rapport qualité-prix. La société exploite un site Web de commerce électronique de marchandises pour ses bannières taille plus (Penningtons et Addition Elle). Ce canal de vente en ligne offre la commodité, la sélection et la facilité d'achat tout en accroissant la fidélisation de la clientèle et la notoriété des marques.
PRINCIPAUX RENSEIGNEMENTS FINANCIERS (en milliers, sauf les montants par action) Exercices terminés les 30 janvier 31 janvier 2 février 2010 2009 2008 Chiffre d'affaires 1 056 527 $ 1 050 861 $ 1 057 720 $ Bénéfice avant les impôts sur le bénéfice 99 015 127 177 159 216 Bénéfice net 67 236 85 806 114 902(1) Bénéfice par action ("BPA") De base 0,98 1,21 1,61(1) Dilué 0,98 1,21 1,60(1) Total de l'actif 631 392 633 165 620 960 Dette à long terme(2) 11 431 12 731 13 951 Dividendes par action 0,72 0,72 0,66 (1) Compte non tenu de l'incidence des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif du gouvernement du Québec, le bénéfice net de l'exercice se serait établi à 107 753 $, le BPA de base à 1,53 $ et le BPA dilué à 1,50 $. (2) Compte non tenu de la tranche de la dette à long terme échéant à moins de un an, des crédits reportés au titre des contrats de location et du passif au titre des prestations constituées.
RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINÉ LE 30 JANVIER 2010 (L'"EXERCICE 2010") ET COMPARAISON AUX RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINÉ LE 31 JANVIER 2009 (L'"EXERCICE 2009")
Le chiffre d'affaires de 2010 s'est accru de 0,5 % pour atteindre 1 056 527 000 $, contre 1 050 861 000 $ pour l'exercice 2009. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 1,0 %, baisse qui s'explique notamment par une réduction des dépenses à la consommation, les ménages ayant ressenti les effets de la récession pendant la plus grande partie de l'exercice 2010. De modestes hausses du chiffre d'affaires se sont néanmoins matérialisées au quatrième trimestre, lorsque la conjoncture économique s'est améliorée et que les consommateurs semblaient reprendre confiance dans un contexte de reprise. D'autres données sont venues étayer cette interprétation lorsque le chiffre d'affaires ajusté en fonction de la saisonnalité dans le secteur du vêtement a affiché une hausse de 1,2 % entre novembre et décembre 2009 et de 1,5 % entre décembre 2008 et décembre 2009, selon les chiffres de Statistique Canada. À l'échelle régionale, le chiffre d'affaires a été le plus durement touché dans l'Ouest, le rythme de la reprise demeurant plus faible en Alberta que dans le reste du Canada. Le chiffre d'affaires peut être fortement influencé par les conditions climatiques, qui ont été tempérées à l'échelle du Canada, la plupart des provinces enregistrant des températures près des normales pendant la plus grande partie de 2009, malgré un printemps frais dans l'ensemble du pays. Le niveau des précipitations s'est situé à plus de 20 % au-dessous des normales dans l'Ouest canadien, tandis que l'Est a enregistré un niveau de 20 % supérieur à la normale. Étant donné la forte concentration des magasins en Ontario et au Québec, ces conditions expliquent en partie la baisse relative du chiffre d'affaires pendant l'été. Le BAIIA de l'exercice 2010 a diminué de 22 443 000 $, ou 12,4 %, pour s'établir à 158 488 000 $, comparativement à 180 931 000 $ pour l'exercice 2009. Par rapport à celle de 65,4 % de l'exercice 2009, la marge brute de la société pour l'exercice 2010 a diminué de 8 973 000 $ pour s'établir à 64,2 %. Bien que le chiffre d'affaires soit demeuré presque inchangé par rapport à l'exercice précédent, cette réduction de la marge brute s'explique principalement par l'incidence défavorable des fluctuations du dollar canadien par rapport au dollar américain. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,13 $ CA à l'exercice 2010, contre 1,08 $ CA à l'exercice 2009. Le dollar canadien est demeuré faible par rapport au dollar américain tout au long du premier trimestre de l'exercice 2010, puis il a repris de la vigueur pendant tout le reste de 2010. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour l'exercice 2010 ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 1,03 $ CA (respectivement 1,30 $ et 0,97 $ pour l'exercice 2009). À l'exercice 2010, la fluctuation du dollar américain a eu une incidence défavorable d'environ 10 000 000 $ sur la marge brute par rapport à son niveau de 2009. Les éléments importants des coûts d'exploitation expliquant la baisse du BAIIA comprennent une hausse de 10 000 000 $ des charges liées au régime incitatif de primes de la société et une augmentation d'environ 4 000 000 $ des loyers et des coûts d'occupation. La charge d'amortissement pour l'exercice 2010 s'est élevée à 60 619 000 $, contre 58 184 000 $ pour l'exercice précédent. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 1 670 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et de la rénovation de magasins, comparativement à un montant de 2 577 000 $ pour l'exercice précédent. Le revenu de placement pour l'exercice 2010 a diminué de 62,8 %, pour s'établir à 1 992 000 $, comparativement à 5 351 000 $ pour l'exercice précédent. Les intérêts créditeurs ont diminué pour l'exercice 2010, s'établissant à 677 000 $, contre 5 982 000 $ pour l'exercice 2009, en raison de montants plus faibles investis à des taux d'intérêt beaucoup moins élevés. Le revenu de dividendes de 2010 s'est élevé à 2 109 000 $, contre 1 719 000 $ pour l'exercice 2009. La cession de titres négociables au quatrième trimestre de l'exercice 2010 a entraîné un montant net de pertes en capital de 794 000 $ pour l'exercice 2010, lesquelles ont été reportées en arrière à des fins fiscales afin de permettre à la société de recouvrer les impôts d'exercices antérieurs, comparativement à des pertes en capital d'un montant net totalisant 2 350 000 $ pour l'exercice 2009. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour atteindre 846 000 $ pour l'exercice 2010, en regard de 921 000 $ pour l'exercice 2009. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts de l'exercice 2010 s'est élevée à 31 779 000 $, soit un taux d'imposition effectif de 32,1 %, par rapport à 41 371 000 $ pour l'exercice 2009, selon un taux d'imposition effectif de 32,5 %. Cette réduction du taux d'imposition effectif résulte de modifications apportées aux taux d'imposition pratiquement en vigueur dans les divers territoires fiscaux. Pour l'exercice 2010, le bénéfice net a reculé de 21,6 % pour se chiffrer à 67 236 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,98 $), comparativement à 85 806 000 $ (bénéfice dilué par action de 1,21 $) pour l'exercice 2009. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Pour l'exercice 2010, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, se sont élevés à environ 200 000 000 $ US. La société envisage diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur devises, pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains. En raison du raffermissement du dollar canadien au cours de la plus grande partie de l'exercice 2010, la société a satisfait à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix au comptant. Pour l'exercice 2010, la société a ouvert 24 magasins, soit 7 Reitmans, 3 Smart Set, 7 RW & CO., 1 Thyme Maternité, 2 Cassis, 3 Penningtons et 1 Addition Elle, et elle en a fermé 20. Par conséquent, au 30 janvier 2010, la société comptait 977 magasins en exploitation, soit 369 Reitmans, 164 Smart Set, 66 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 17 Cassis, 162 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 973 magasins l'an dernier. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités, et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités.
RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINÉ LE 31 JANVIER 2009 (L'"EXERCICE 2009") ET COMPARAISON AUX RÉSULTATS D'EXPLOITATION DE L'EXERCICE COMPORTANT 52 SEMAINES TERMINÉ LE 2 FÉVRIER 2008 (L'"EXERCICE 2008")
Le chiffre d'affaires pour l'exercice 2009 a reculé de 0,6 %, pour se chiffrer à 1 050 861 000 $ contre 1 057 720 000 $ pour l'exercice 2008. Le chiffre d'affaires des magasins comparables a diminué de 4,0 %. Aux premier et deuxième trimestres de l'exercice 2009, la faiblesse continue de l'économie américaine et les hausses marquées du prix de certains produits de base au Canada, notamment le pétrole et le gaz, ont eu des répercussions sur la confiance des consommateurs et ont donné lieu à une baisse généralisée de l'affluence, les consommateurs ayant réduit leurs dépenses en vêtements. Plus particulièrement, les conditions météorologiques défavorables, atteignant presque des records historiques de chute de neige jusqu'au printemps dans le centre et l'est du Canada, ont contribué à un ralentissement de la demande de marchandises printanières puisque les consommateurs ont reporté leurs achats. Les conditions météorologiques défavorables se sont maintenues à l'échelle du Canada en mai, en juin et en juillet; les précipitations ont été plus élevées que la moyenne, et les températures, sous les normales. Ces conditions ont eu des répercussions sur les habitudes d'achat des consommateurs; ceux-ci ont en effet reporté leurs achats, situation qui a fait en sorte que la société a dû intensifier ses activités promotionnelles afin de gérer les niveaux de stocks. Au troisième trimestre de l'exercice 2009, la conjoncture économique mondiale s'est considérablement détériorée. En dépit de perspectives relativement plus favorables au Canada, la confiance des consommateurs a continué de se ressentir des préoccupations à l'égard des marchés financiers et de la crainte d'une récession. Cette situation a exercé des pressions à la baisse sur les prix au détail pour les vêtements, pendant que s'accentuaient parallèlement les inquiétudes à l'égard des niveaux de stocks. Au quatrième trimestre de l'exercice 2009, les conditions économiques se sont aggravées, l'incidence de la crise financière sévissant aux États-Unis se faisant désormais sentir de ce côté-ci de la frontière et les habitudes de dépenses de consommation reflétant une inquiétude grandissante face à la récession. Selon Statistique Canada, les ventes constatées dans le secteur de la vente de vêtements et d'accessoires ont diminué de 3,7 % en décembre 2008, après plusieurs mois de repli. Préoccupés par la hausse du chômage, les consommateurs, dont la confiance continue de s'effriter, ont limité leurs dépenses, toutes catégories confondues, mais particulièrement en matière de vêtements. Le BAIIA de l'exercice 2009 a diminué de 18 245 000 $, ou 9,2 %, pour s'établir à 180 931 000 $, comparativement à 199 176 000 $ pour l'exercice 2008. S'élevant à 65,4 % pour l'exercice 2009, la marge brute de la société demeure inchangée par rapport à celle de l'exercice 2008, compte tenu d'un ajustement pour inclure les frais de transport et certains frais du centre de distribution, lesquels étaient exclus du calcul de la marge brute à l'exercice 2008, mais inclus dans le calcul de celle de l'exercice 2009 en raison de l'adoption d'une nouvelle norme comptable. Le recul de 6 859 000 $ du chiffre d'affaires à l'exercice 2009 en regard de celui de l'exercice 2008 a entraîné un repli à hauteur de près de 4 500 000 $ de la marge brute (et du BAIIA). Puisque la société règle la majeure partie de ses achats de marchandises en dollars américains, une variation importante de la valeur du dollar canadien par rapport à celle du dollar américain pourrait avoir une incidence sur le bénéfice. L'affaiblissement du dollar canadien face à la devise américaine entre les exercices 2008 et 2009 n'a pas eu d'incidence notable sur le BAIIA, principalement en raison d'un taux de change moyen en dollars américains relativement comparable en 2008 et en 2009. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,08 $ CA à l'exercice 2009, contre 1,06 $ CA à l'exercice 2008. Le dollar canadien était presque à parité avec le dollar américain pendant les six premiers mois de l'exercice 2009, alors qu'il s'est affaibli au troisième trimestre et qu'il s'est déprécié encore davantage au dernier trimestre. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour l'exercice 2009 ont varié entre un plafond de 1,30 $ CA et un plancher de 0,97 $ CA (respectivement, 1,19 $ et 0,91 $ pour l'exercice 2008). Se trouvent parmi les éléments importants des coûts d'exploitation des magasins ayant eu un effet défavorable sur le BAIIA, les salaires, en hausse de 48 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires, ainsi que les loyers et les coûts d'occupation, lesquels se sont accrus de 97 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires. L'accroissement combiné de 145 points de base exprimés en pourcentage du chiffre d'affaires de ces coûts a eu une incidence négative sur le BAIIA, se traduisant par une diminution d'environ 15 000 000 $ de ce dernier, laquelle a été contrebalancée par de légères améliorations au niveau des autres charges des magasins. La charge d'amortissement pour l'exercice 2009 s'est élevée à 58 184 000 $, contre 50 098 000 $ pour l'exercice précédent. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 2 577 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et des activités de rénovation de magasins, comparativement à un montant de 1 793 000 $ pour l'exercice précédent. Le revenu de placement pour l'exercice 2009 a chuté de 51,9 %, pour s'établir à 5 351 000 $, comparativement à 11 128 000 $ pour l'exercice précédent. La cession de titres négociables au quatrième trimestre de l'exercice 2008 a contribué à la réduction du revenu de dividendes pour l'exercice 2009, qui s'est élevé à 1 719 000 $, comparativement à 2 398 000 $ pour l'exercice 2008. La cession de titres négociables au quatrième trimestre de l'exercice 2009 a entraîné un montant net de pertes en capital de 2 350 000 $ pour l'exercice 2009, lesquelles ont été reportées en arrière à des fins fiscales afin de permettre à la société de recouvrer des impôts d'exercices antérieurs, comparativement à des gains en capital d'un montant net totalisant 474 000 $ pour l'exercice 2008. Les intérêts créditeurs ont diminué pour l'exercice 2009, s'établissant à 5 982 000 $, contre 8 256 000 $ pour l'exercice 2008, en raison de la baisse marquée des taux d'intérêt. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour atteindre 921 000 $ pour l'exercice 2009, alors qu'ils se sont établis à 990 000 $ pour l'exercice 2008. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts pour l'exercice 2009 s'est élevée à 41 371 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 32,5 %. La charge d'impôts pour l'exercice 2008 s'est élevée à 44 314 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 27,8 % (32,3 % compte non tenu d'un recouvrement d'impôts aux termes d'un avis de nouvelles cotisations d'impôts du Québec). L'écart entre les taux d'imposition effectifs est principalement attribuable à une diminution de la charge d'impôts de la société à hauteur de 7 149 000 $ pour l'exercice 2008 en raison du règlement des avis de nouvelles cotisations d'impôts avec effet rétroactif émis en rapport avec le projet de loi 15 adopté par l'Assemblée nationale du Québec. Pour l'exercice 2009, le bénéfice net a reculé de 25,3 % pour se chiffrer à 85 806 000 $ (bénéfice dilué par action de 1,21 $), comparativement à 114 902 000 $ (bénéfice dilué par action de 1,60 $) pour l'exercice 2008. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Pour l'exercice 2009, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, ont excédé 200 000 000 $ US. Le dollar canadien est resté vigoureux jusqu'en septembre 2008. En raison de l'affermissement du dollar canadien au cours de la quasi-totalité de l'exercice 2009, la société a satisfait à son obligation grâce à des achats au prix au comptant. La société a recours à diverses stratégies pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains, dont des contrats d'option sur devises assortis d'échéances d'au plus trois mois. Pour l'exercice 2009, la société a ouvert 47 magasins, soit 17 Reitmans, 5 Smart Set, 7 RW & CO., 4 Thyme Maternité, 2 Cassis, 4 Penningtons et 8 Addition Elle, et elle en a fermé 32. En conséquence, au 31 janvier 2009, la société comptait 973 magasins en exploitation, soit 372 Reitmans, 166 Smart Set, 59 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 16 Cassis, 161 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 958 magasins un an auparavant. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités.
RÉSULTATS DU QUATRIÈME TRIMESTRE COMPORTANT 13 SEMAINES TERMINÉ LE 30 JANVIER 2010 ET COMPARAISON AUX RÉSULTATS DE LA PÉRIODE DE 13 SEMAINES TERMINÉE LE 31 JANVIER 2009
Le chiffre d'affaires pour le quatrième trimestre de l'exercice 2010 a augmenté de 2,4 %, pour se chiffrer à 268 120 000 $ contre 261 801 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009. Le chiffre d'affaires des magasins comparables pour la période de 13 semaines a augmenté de 1,5 % par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. De modestes hausses du chiffre d'affaires se sont matérialisées au quatrième trimestre, lorsque la conjoncture économique s'est améliorée et que les consommateurs semblaient reprendre confiance dans un contexte de reprise. D'autres données sont venues étayer cette interprétation lorsque le chiffre d'affaires ajusté en fonction de la saisonnalité dans le secteur du vêtement a affiché une hausse de 1,2 % entre novembre et décembre 2009 et de 1,5 % entre décembre 2008 et décembre 2009, selon les chiffres de Statistique Canada. Au quatrième trimestre de l'exercice 2010, le BAIIA a progressé de 7 578 000 $, ou 25,5 %, pour s'établir à 37 317 000 $, comparativement à 29 739 000 $ au trimestre correspondant de l'exercice précédent. Par rapport à celle de 60,8 % au quatrième trimestre de l'exercice 2009, la marge brute de la société pour le quatrième trimestre de l'exercice 2010 a augmenté de 15 103 000 $ pour s'établir à 65,0 %. La hausse importante de la marge brute tient principalement à la vigueur du dollar canadien au quatrième trimestre de l'exercice 2010. Le taux de change moyen pour un dollar américain était de 1,05 $ CA au quatrième trimestre de l'exercice 2010, contre 1,23 $ CA au trimestre correspondant en 2009. Les prix au comptant relativement à 1,00 $ US pour le dernier trimestre de l'exercice 2010 ont varié entre un plafond de 1,07 $ CA et un plancher de 1,03 $ CA (respectivement 1,30 $ et 1,15 $ pour le dernier trimestre de l'exercice 2009). Au quatrième trimestre de l'exercice 2010, la fluctuation du dollar américain a eu une incidence favorable d'environ 7 000 000 $ sur la marge brute par rapport à son niveau au quatrième trimestre de l'exercice 2009. Les éléments importants des coûts d'exploitation expliquant la baisse du BAIIA comprennent une hausse de 7 000 000 $ des charges liées au régime incitatif de primes de la société. La charge d'amortissement du quatrième trimestre s'est élevée à 15 438 000 $, comparativement à 14 887 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009. Cette hausse reflète l'accroissement des activités de construction et de rénovation de magasins menées par la société. Elle comprend également un montant de 473 000 $ de radiations à la suite de la fermeture et de la rénovation de magasins, comparativement à un montant de 191 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2009. Au quatrième trimestre, une perte de placement totalisant 28 000 $ a été constatée, comparativement à une perte de 528 000 $ à l'exercice 2009. Les intérêts créditeurs ont diminué pour le quatrième trimestre de l'exercice, s'établissant à 158 000 $, contre 1 327 000 $ pour le quatrième trimestre de 2009, en raison de la diminution des montants investis à des taux d'intérêt considérablement moindres. Le revenu de dividendes pour le quatrième trimestre de l'exercice 2010 s'est établi à 547 000 $, comparativement à 495 000 $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009. Le montant net des pertes en capital au quatrième trimestre s'est élevé à 733 000 $, comparativement à 2 350 000 $ à la période correspondante de l'exercice 2009. Les intérêts débiteurs sur la dette à long terme ont diminué pour s'établir à 204 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2010, contre 224 000 $ au quatrième trimestre de l'exercice 2009. Cette baisse reflète le remboursement continu de l'emprunt hypothécaire visant le centre de distribution de la société. La charge d'impôts au quatrième trimestre de l'exercice 2010 s'est chiffrée à 7 559 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 34,9 %. Au quatrième trimestre de 2009, la charge d'impôts s'est élevée à 5 119 000 $, pour un taux d'imposition effectif de 36,3 %. Au quatrième trimestre de l'exercice 2010, le bénéfice net a augmenté de 56,9 % pour se chiffrer à 14 088 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,21 $), comparativement à 8 981 000 $ (bénéfice dilué par action de 0,13 $) au quatrième trimestre de l'exercice 2009. Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. Au quatrième trimestre, ces achats, qui sont réglés en dollars américains, se sont chiffrés à environ 36 000 000 $ US. La société envisage diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur devises, pour fixer le coût de ses engagements en dollars américains. En raison du raffermissement du dollar canadien au quatrième trimestre, la société a satisfait à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix au comptant. La société n'a conclu aucun contrat d'option sur devises au quatrième trimestre. Au quatrième trimestre, la société a ouvert 3 magasins, soit 2 Reitmans et 1 RW & CO., et elle en a fermé 7. Par conséquent, au 30 janvier 2010, la société comptait 977 magasins en exploitation, soit 369 Reitmans, 164 Smart Set, 66 RW & CO., 76 Thyme Maternité, 17 Cassis, 162 Penningtons et 123 Addition Elle, comparativement à un total de 973 magasins l'an dernier. Diverses raisons motivent la fermeture de magasins étant donné que la viabilité de chacun d'eux et leur emplacement sont constamment surveillés et évalués pour assurer une rentabilité soutenue. Dans la plupart des cas, lorsqu'un magasin est fermé, les marchandises de ce magasin sont vendues dans le cours normal des activités, et les marchandises invendues à la date de fermeture sont habituellement transférées à d'autres magasins exploitant la même bannière en vue de les vendre dans le cours normal des activités.
SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS
Le tableau qui suit présente les principales données financières pour les huit trimestres les plus récents. Ces renseignements trimestriels non vérifiés ont été préparés sur la même base que l'ont été les états financiers annuels. Les résultats d'exploitation pour un trimestre donné ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats prévus pour une période ultérieure.
------------------------------------------------------------------------- (en milliers, sauf les montants par action) Bénéfice par action ("BPA") Chiffre Bénéfice d'affaires net De base Dilué ----------------------------------------------------- 31 janvier 2010 268 120 $ 14 088 $ 0,21 $ 0,21 $ 31 octobre 2009 270 684 18 921 0,28 0,28 1er août 2009 286 071 26 426 0,38 0,38 2 mai 2009 231 652 7 801 0,11 0,11 31 janvier 2009 261 801 8 981 0,13 0,13 1er novembre 2008 271 240 23 004 0,33 0,32 2 août 2008 289 502 35 385 0,50 0,50 3 mai 2008 228 318 18 436 0,26 0,26 -------------------------------------------------------------------------
Le commerce de détail est saisonnier et les résultats d'exploitation d'une période intermédiaire ne sont pas nécessairement indicatifs des résultats de l'exercice complet.
BILAN
La trésorerie et les équivalents de trésorerie se sont chiffrés à 228 577 000 $, en hausse de 6,8 % par rapport à ceux de 214 054 000 $ un an auparavant. Les titres négociables que détient la société sont constitués principalement d'actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. Au 30 janvier 2010, les titres négociables (présentés à la juste valeur) s'élevaient à 48 026 000 $, contre 32 818 000 $ pour l'exercice précédent, en hausse de 15 208 000 $. Des achats effectués au cours de l'exercice ont contribué à hauteur de 12 951 000 $ à cette augmentation. Le portefeuille de placements de la société est exposé à la volatilité des marchés boursiers. La récession s'est traduite par des reculs sur les bourses, entraînant à leur tour la chute du cours des titres négociables de la société. L'amélioration récente de la conjoncture du marché a donné lieu à un accroissement de plus de 20 % de la valeur marchande des titres négociables par rapport à ce qu'elle était un an auparavant. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, vu que plus de 80 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme de courte échéance dans de grandes banques à charte canadiennes. Les débiteurs se sont établis à 2 926 000 $, soit en hausse de 237 000 $ par rapport à ceux de l'exercice précédent. Les débiteurs de la société se composent essentiellement des ventes par carte de crédit effectuées au cours des quelques derniers jours du trimestre. Pour l'exercice à l'étude, les stocks de marchandises se sont établis à 63 127 000 $, soit 934 000 $ de moins qu'à l'exercice précédent, malgré une augmentation du nombre de magasins, ce qui reflète la plus grande importance accordée aux niveaux des stocks. Les charges payées d'avance ont totalisé 11 873 000 $, soit 471 000 $ de plus que celles de l'exercice précédent. Les impôts futurs découlent de l'écart entre la valeur comptable de l'actif et du passif et leurs assiettes d'imposition respectives, et ils sont constatés aux taux d'imposition en vigueur ou pratiquement en vigueur applicables afin de tenir compte de leurs incidences fiscales futures. La société a investi 33 185 000 $ en acquisitions d'immobilisations et d'actifs incorporels pour l'exercice 2010, contre 58 152 000 $ à l'exercice précédent. Cet investissement consiste en 31 642 000 $ (52 430 000 $ en 2009) dans des coûts de construction et de rénovation de magasins et en 1 543 000 $ (5 722 000 $ en 2009) pour le bureau de la rue Sauvé et le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa. Les dépenses en immobilisations prévues de la société à l'égard de la construction et de la rénovation de magasins au cours de l'exercice 2011 devraient avoisiner les 30 000 000 $. Les créditeurs et charges à payer se sont élevés à 77 766 000 $, en hausse de 7 134 000 $ par rapport à ceux de l'exercice précédent, essentiellement en raison de l'accroissement du coût au titre des primes incitatives aux employés. Les créditeurs de la société se composent, dans une large mesure, de comptes fournisseurs et de passifs au titre des cartes-cadeaux non utilisées. En raison d'acomptes provisionnels moins élevés en 2010, les impôts sur le bénéfice exigibles ont atteint 4 677 000 $, contre des impôts sur le bénéfice à recouvrer de 3 826 000 $ un an auparavant. La société offre un régime de retraite à prestations déterminées (le "régime"). Une évaluation actuarielle en a été faite en date du 31 décembre 2007 en vue de déterminer le passif estimatif que la société a engagé relativement aux provisions du régime. La prochaine évaluation actuarielle du régime de la société est prévue pour le 31 décembre 2010. La société est aussi le promoteur d'un régime complémentaire de retraite pour certains cadres dirigeants (le "RCRCD"). Le RCRCD n'est pas capitalisé, et lorsqu'une obligation survient relativement aux paiements à effectuer aux termes du RCRCD (par exemple, lorsqu'un participant admissible prend sa retraite et commence à toucher des prestations aux termes du RCRCD), les paiements sont portés en diminution du montant accumulé, à mesure que les paiements sont effectués. Pour l'exercice 2010, un montant de 2 137 000 $ (2 825 000 $ en 2009) a été passé en charges au titre des deux régimes. La situation de capitalisation du régime suit les aléas de la conjoncture du marché, ce qui a une incidence sur les besoins de capitalisation. La dernière évaluation actuarielle du régime, menée au 31 décembre 2007, avait conclu que sa capitalisation était déficitaire. La société a comblé ce déficit au cours de l'exercice terminé le 31 janvier 2009. Pour l'exercice 2011, les cotisations patronales de la société au régime devraient s'élever à environ 493 000 $, compte tenu de la situation de capitalisation actuelle. Pour l'exercice 2010, la société a contribué au régime à hauteur de 510 000 $ (1 384 000 $ en 2009). La société continuera de contribuer au régime au moins à la hauteur des exigences minimales prévues par la réglementation sur les régimes de retraite. Tout changement négatif aux hypothèses prises en compte, telles que le taux d'actualisation et le taux prévu de rendement à long terme des actifs du régime, pourrait jouer sur la situation de capitalisation du régime et, par conséquent, pourrait avoir une incidence considérable sur les besoins de capitalisation en espèces du régime. Pour déterminer le taux de rendement à long terme prévu servant au calcul du coût net des prestations de la période applicable à la juste valeur des actifs, la société tient à la fois compte de son expérience passée et d'estimations futures du rendement des placements à long terme, de même que de la composition prévue des actifs de ses régimes et des taux de rendement à long terme prévus du marché à l'avenir. En ce qui concerne l'exercice 2010, la société a fait passer de 7,5 % à 7,0 % le taux de rendement à long terme supposé sur la juste valeur des actifs du régime pour calculer le coût net des prestations de la période.
GESTION DES RISQUES D'EXPLOITATION
Conjoncture économique
Les ventes au détail au Canada ont battu de l'aile pendant la majeure partie de l'exercice 2010, bien que de légers signes d'amélioration aient été observés au quatrième trimestre. La situation financière de la société est solide et, contrairement à bien des entreprises qui ressentent l'effet de l'accès désormais limité au crédit, elle dispose de beaucoup de liquidités et de suffisamment de sources de crédit disponible pour répondre à ses besoins.
Concurrence
Le secteur canadien du vêtement est très concurrentiel et compte parmi ses joueurs des grands magasins, des chaînes de magasins spécialisées et des détaillants indépendants. Il n'existe pas de barrière efficace pour empêcher l'entrée sur le marché de détail canadien du vêtement d'un concurrent éventuel, qu'il soit étranger ou canadien. En fait, la société a constaté au cours des dernières années l'arrivée d'un certain nombre de concurrents étrangers qui exercent maintenant des activités dans pratiquement tous les créneaux du commerce de détail canadien au sein desquels la société est présente. La société estime qu'elle est bien placée pour concurrencer les autres détaillants. La société exploite sept bannières différentes, et les marchandises qu'elle offre sont diversifiées, puisque chaque bannière cible un créneau particulier du marché du vêtement pour dames au Canada. Les magasins de la société proposent aux consommateurs des vêtements mode à prix abordables d'un océan à l'autre. De même, les Canadiennes ont accès à de nombreux sites de magasinage en ligne à l'échelle internationale.
Saisonnalité
La vente de vêtements pour dames constitue la principale activité de la société, activité qu'elle exerce à partir de 977 points de vente loués et exploités sous sept bannières dans l'ensemble du Canada. Les activités de la société sont de nature saisonnière et elles sont assujetties à divers facteurs qui ont une incidence directe sur les ventes au détail de vêtements, facteurs sur lesquels la société n'a aucun contrôle, à savoir les conditions météorologiques, le degré de confiance des consommateurs, les changements dans les habitudes d'achat et la possibilité de changements rapides dans les tendances de la mode.
Distribution et chaîne d'approvisionnement
La société est tributaire de l'efficacité de l'exploitation de son seul et unique centre de distribution. Ainsi, toute perturbation majeure de l'exploitation du centre de distribution (par exemple, catastrophe naturelle, panne des systèmes et destruction ou dommages majeurs causés par un incendie) risque de retarder de façon importante ou d'empêcher le ravitaillement de ses magasins en temps opportun, ce qui pourrait entraîner des pertes de ventes futures qui risqueraient de diminuer considérablement les résultats d'exploitation de la société.
Technologie de l'information
La société est tributaire de ses systèmes informatiques pour gérer son exploitation, lesquels sont composés d'une gamme complète de systèmes financiers, de ventes de détail, de marchandisage, de contrôle des stocks, de planification, de prévision, de préparation de rapports et de distribution. La société investit régulièrement dans la mise à niveau, l'amélioration, l'entretien et le remplacement de ces systèmes. Toute perturbation majeure de la performance de ces systèmes pourrait entraîner d'importantes répercussions négatives sur l'exploitation et les résultats financiers de la société.
Réglementation gouvernementale
La direction estime que la société est dotée d'une structure des plus efficaces pour exercer ses activités dans toutes les provinces et dans tous les territoires canadiens. De ce fait, elle est assujettie à tous changements importants et négatifs susceptibles de survenir dans une ou dans plusieurs de ces compétences territoriales, changements qui risqueraient d'avoir une incidence sur le bénéfice et le chiffre d'affaires, les taux d'imposition, les droits de douane, les quotas imposés ou rétablis et toutes autres questions légiférées ou réglementées par l'État.
Sources d'approvisionnement en marchandise
La quasi-totalité de la marchandise de la société est vendue sous sa marque maison. Pour l'exercice 2010, aucun fournisseur n'a représenté à lui seul plus de 10 % des achats de la société (en dollars et/ou en unités), et il existe une panoplie de sources (tant au pays qu'à l'étranger) pour presque toute la marchandise offerte. La société entretient de bonnes relations avec ses fournisseurs et elle n'a aucune raison de croire qu'elle est exposée à des risques importants qui l'empêcheraient de faire l'acquisition, la distribution et/ou la vente de marchandises, et ce, sur une base permanente.
GESTION DES RISQUES FINANCIERS
Les informations relatives à l'exposition aux risques, en particulier aux risques de crédit, de liquidité, de change, de taux d'intérêt et de variation du cours des actions, sont fournies ci-après.
Risque de crédit
Le risque de crédit s'entend du risque lié à toute perte inattendue attribuable au défaut d'un client ou d'une contrepartie à un instrument financier de respecter ses obligations contractuelles. Les instruments financiers de la société qui l'exposent à des concentrations du risque de crédit sont essentiellement constitués de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des titres négociables, des débiteurs et des contrats d'options sur devises. La société atténue son exposition au risque de crédit à l'égard de la trésorerie et des équivalents de trésorerie en investissant ses liquidités disponibles dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme auprès d'institutions financières canadiennes dont la cote n'est pas inférieure à R1. Les titres négociables de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes hautement cotées. Les débiteurs de la société consistent essentiellement en des créances sur cartes de crédit contractées au cours des derniers jours de l'exercice et réglées au cours des premiers jours de l'exercice suivant. Au 30 janvier 2010, l'exposition maximale de la société au risque de crédit à l'égard de ces instruments financiers s'établissait comme suit :
Trésorerie et équivalents de trésorerie 228 577 000 $ Titres négociables 48 026 000 Débiteurs 2 926 000 ------------- 279 529 000 $ ------------- -------------
Risque de liquidité
Le risque de liquidité est lié à la possibilité que la société ne soit pas en mesure de respecter ses obligations financières à leur échéance. Pour gérer le risque de liquidité, la société s'assure, dans la mesure du possible, qu'elle disposera toujours des liquidités nécessaires pour respecter ses obligations à leur échéance. L'échéance contractuelle de la plupart des créditeurs est d'au plus six mois. Au 30 janvier 2010, la société disposait de liquidités importantes, soit d'un montant de 276 603 000 $ sous forme de trésorerie, d'équivalents de trésorerie et de titres négociables. En outre, la société dispose de facilités de crédit non garanties de 125 000 000 $ assujetties à des révisions annuelles. La société a financé les travaux d'agrandissement de ses magasins au moyen de flux de trésorerie autogénérés et ses facilités de crédit non garanties servent à financer ses besoins en fonds de roulement saisonniers liés à l'achat de marchandise en dollars américains. La dette à long terme de la société consiste en un emprunt hypothécaire portant intérêt au taux de 6,40 %, venant à échéance en novembre 2017 et garanti par le centre de distribution de la société.
Risque de change
La société achète une quantité importante de marchandises libellées en dollars américains. La société a recours à une combinaison de contrats d'option sur devises et à des achats sur le marché au comptant pour gérer le risque de change sur les flux de trésorerie se rapportant à ces achats. La durée de ces contrats d'option ne dépasse généralement pas trois mois. Un contrat d'option sur devises représente l'option d'acheter des devises d'une contrepartie afin de respecter ses obligations. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société atténue ce risque en ne traitant qu'avec des contreparties hautement cotées, soit ordinairement de grandes institutions financières canadiennes. Au 30 janvier 2010 et au 31 janvier 2009, aucun contrat d'option sur devises n'était en cours. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard de ses instruments financiers libellés en dollars américains constitués principalement de trésorerie et d'équivalents de trésorerie d'un montant de 2 884 000 $ et de créditeurs s'élevant à 2 123 000 $, afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours du change du dollar américain aurait une incidence sur le bénéfice net. Au 30 janvier 2010, une hausse ou une baisse de 10 % de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, toutes les autres variables, en particulier les taux d'intérêt, demeurant par ailleurs égales, n'aurait pas eu d'incidence importante sur les états financiers.
Risque de taux d'intérêt
L'exposition de la société aux fluctuations des taux d'intérêt est essentiellement liée à tout découvert libellé en dollars canadiens ou en dollars américains sur ses comptes bancaires et aux intérêts gagnés sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement non garanties d'au plus 125 000 000 $ qu'elle utilise pour les lettres de crédit de soutien et lettres de crédit documentaires, et elle finance les montants tirés sur ces facilités à mesure que les paiements sont exigibles. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de taux d'intérêt au 30 janvier 2010 afin de déterminer l'incidence d'une variation des taux d'intérêt sur les capitaux propres et le bénéfice net. Au cours de l'exercice 2010, la société a gagné des intérêts créditeurs de 677 000 $ sur sa trésorerie et ses équivalents de trésorerie. Une augmentation ou une diminution de 25 points de base du taux d'intérêt moyen de l'exercice aurait donné lieu à une hausse de 318 000 $ des capitaux propres et du bénéfice net ou à une baisse de 293 000 $ des capitaux propres et du bénéfice net. Cette analyse prend pour hypothèse que toutes les autres variables, plus particulièrement les taux de change, demeurent constantes.
Risque de variation du cours des actions
Le risque de variation du cours des actions est lié aux titres de capitaux propres disponibles à la vente. La société gère la composition de son portefeuille de placements en titres de capitaux propres selon les attentes à l'égard du marché. Les placements importants au sein du portefeuille sont gérés de façon individuelle et toutes les décisions de vente ou d'achat sont approuvées par le chef de la direction. La société a effectué une analyse de sensibilité à l'égard du risque de variation du cours des actions au 30 janvier 2010 afin de déterminer dans quelle mesure une variation du cours des titres négociables de la société aurait une incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu. Les placements en titres de capitaux propres de la société consistent essentiellement en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. La société croit que la variation des taux d'intérêt a une incidence sur le cours du marché de ces titres. Une hausse ou une baisse de 5 % du cours du marché de ces titres au 30 janvier 2010 se traduirait par une augmentation ou une diminution de 2 015 000 $ des capitaux propres et des autres éléments du résultat étendu. Les titres de capitaux propres de la société sont assujettis au risque de marché et, par conséquent, l'incidence sur les capitaux propres et les autres éléments du résultat étendu pourrait être, en définitive, plus importante que ce qui est indiqué ci-dessus.
LIQUIDITÉS, FLUX DE TRÉSORERIE ET RESSOURCES EN CAPITAL
Au 30 janvier 2010, les capitaux propres totalisaient 510 166 000 $, ou 7,55 $ par action, contre 522 539 000 $, ou 7,43 $ par action, un an auparavant. En dépit de la récession qui a entraîné une importante chute de l'indice composé de la Bourse de Toronto, la société, du fait des avoirs importants qu'elle détient sous forme de trésorerie et d'équivalents de trésorerie, n'a subi que de minimes pertes de valeur sur le plan de ses actifs liquides. La société continue de jouir d'une solide situation financière. Les principales sources de liquidités de la société sont constituées de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des placements dans des titres négociables (présentés à la juste valeur) totalisant 276 603 000 $, contre 246 872 000 $ à l'exercice précédent. L'encaisse à court terme est investie de façon prudente dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme et ne détient aucun papier commercial adossé à des actifs. La société dispose de facilités de crédit d'emprunt et de fonds de roulement (non garanties) de 125 000 000 $. Au 30 janvier 2010, une tranche de 53 624 000 $ (61 759 000 $ au 31 janvier 2009) de la ligne de crédit d'exploitation était engagée pour des lettres de crédit documentaires et des lettres de crédit de soutien. Ces facilités de crédit sont utilisées principalement pour des lettres de crédit en dollars américains, émises à l'intention de tiers vendeurs étrangers qui exigent un tel aval avant de confirmer les commandes d'achat passées par la société. Cette dernière utilise rarement ces facilités de crédit à d'autres fins. La société a octroyé à des tiers des lettres de crédit de soutien émises par des établissements financiers hautement cotés afin d'indemniser ces tiers dans le cas où la société n'honorerait pas ses obligations contractuelles. Au 30 janvier 2010, le montant maximal du passif éventuel aux termes de ces lettres de crédit de soutien était de 5 139 000 $. Ces lettres arrivent à échéance à diverses dates au cours de l'exercice 2011. La société n'a inscrit aucun passif à l'égard de ces garanties, car elle ne prévoit pas faire de paiement pour ces éléments. La société est auto-assurée sur une base limitée relativement à certains risques portant sur les biens, et elle souscrit de l'assurance de risques successifs auprès de sociétés d'assurances qui sont stables financièrement. La société maintient des programmes exhaustifs de prévention des sinistres afin d'atténuer l'incidence financière des risques opérationnels. La société a continué de rembourser sa dette à long terme relativement à l'emprunt hypothécaire contracté sur le centre de distribution, versant à cet égard 1 220 000 $ au cours de l'exercice 2010. Tant en 2010 qu'en 2009, la société a versé des dividendes correspondant à 0,72 $ par action, pour un total de 49 351 000 $ pour l'exercice 2010, contre un total de 50 885 000 $ pour l'exercice 2009. Cette réduction s'explique par le nombre moins élevé d'actions en circulation d'un exercice à l'autre en raison des rachats effectués dans le cadre de l'offre publique de rachat dans le cours normal des activités. Pour l'exercice 2010, la société a investi 33 185 000 $ dans de nouveaux magasins et des magasins rénovés, dans le bureau de la rue Sauvé et dans le centre de distribution du boulevard Henri-Bourassa. La société prévoit faire près de 30 000 000 $ de dépenses en immobilisations au cours de l'exercice se terminant le 29 janvier 2011 relativement à la construction et à la rénovation de magasins. Ces dépenses, en plus des projets en cours de construction et de rénovation de magasins, du versement de dividendes en espèces, de la capitalisation des régimes de retraite et des remboursements liés aux facilités de crédit bancaire et aux obligations à l'égard de la dette à long terme, devraient être financées à l'aide des ressources financières existantes de la société et des fonds provenant de son exploitation.
ENGAGEMENTS FINANCIERS
Le tableau suivant présente les engagements financiers de la société, exclusion faite des débiteurs et des charges à payer, en date du 30 janvier 2010, dont le détail a été présenté précédemment.
----------------------------------------------------------- Obligations Dans deux Dans cinq ans contractuelles Total D'ici un an à quatre ans et plus ----------------------------------------------------------- Contrats de location- exploitation des magasins et des bureaux(1) 462 710 000 $ 98 574 000 $ 213 805 000 $ 150 331 000 $ Autres contrats de location- exploi- tation(2) 16 107 000 3 637 000 8 562 000 3 908 000 Dette à long terme 12 731 000 1 300 000 4 428 000 7 003 000 Intérêts sur la dette à long terme 3 435 000 766 000 1 771 000 898 000 ----------------------------------------------------------- Total des obligations con- tractuelles 494 983 000 $ 104 277 000 $ 228 566 000 $ 162 140 000 $ ----------------------------------------------------------- ----------------------------------------------------------- (1) Représente les paiements minimaux exigibles aux termes de baux à long terme pour les magasins et les bureaux en date du 30 janvier 2010. (2) Comprend les paiements au titre de la location du matériel informatique, des automobiles et du matériel de bureau.
ARRANGEMENTS HORS BILAN
Instruments financiers dérivés
Dans le cours normal de ses activités, la société doit prendre des engagements longtemps d'avance pour l'approvisionnement d'une part importante de ses achats de marchandises, dans certains cas jusqu'à huit mois d'avance. La majeure partie de ces achats doit être réglée en dollars américains. La société étudie diverses stratégies, notamment des contrats d'option sur devises, pour fixer le coût de ses engagements à long terme en dollars américains. En raison de l'affermissement du dollar canadien au cours de la quasi-totalité de l'exercice 2010, la société a satisfait à son obligation en matière de dollars américains grâce à des achats au prix au comptant. Un contrat d'option sur devises constitue une option d'acheter une devise auprès d'une contrepartie à une date et selon un montant prédéterminé. Les risques de crédit existent dans l'éventualité où une contrepartie manquerait à ses engagements. La société réduit ce risque en ne faisant affaire qu'avec des contreparties hautement cotées, habituellement des banques à charte canadiennes. La société n'a pas recours à des instruments financiers dérivés à des fins de spéculation. Les contrats d'option sur devises qui sont conclus ont une échéance qui ne dépasse habituellement pas trois mois. Au 30 janvier 2010, la société n'avait en cours aucun contrat d'option sur devises. Le bénéfice net de la société pour l'exercice 2010 comprend une perte de change de 231 000 $ (gain de change de 1 998 000 $ en 2009).
OPÉRATIONS ENTRE APPARENTÉS
La société loue deux magasins de détail qui appartiennent à un apparenté. Les baux de ces locaux ont été conclus selon des modalités commerciales semblables à celles des baux qui ont été conclus avec des tiers pour des établissements semblables. La charge locative annuelle aux termes de ces baux totalise environ 197 000 $ (184 000 $ en 2009). La société a engagé des honoraires de 474 000 $ pour l'exercice 2010 (395 000 $ pour l'exercice 2009) auprès d'un cabinet d'avocats dont deux administrateurs externes de la société sont des associés. La société est d'avis que cette rémunération est fondée sur des modalités normales pour des opérations entre non-apparentés. Ces opérations sont inscrites au montant de la contrepartie versée conformément à ce qui a été établi et convenu par les apparentés.
INSTRUMENTS FINANCIERS
Les principaux instruments financiers de la société se composent de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que de titres négociables. La société a recours à ses liquidités pour financer la construction et les rénovations continues de magasins de même que ses besoins en fonds de roulement. Les instruments financiers qui sont exposés à des concentrations de risque de crédit consistent essentiellement en des éléments de trésorerie et des équivalents de trésorerie. La société réduit ses risques de crédit en investissant son encaisse disponible dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. La société surveille de près le risque auquel l'exposent ses placements de fonds liquides à court terme. Les titres négociables consistent surtout en des actions privilégiées de sociétés ouvertes canadiennes. La récession s'est traduite par des reculs sur les bourses, entraînant à leur tour la chute du cours des titres négociables de la société. L'amélioration récente de la conjoncture du marché a donné lieu à un accroissement de plus de 20 % de la valeur marchande des titres négociables par rapport à ce qu'elle était un an auparavant. La société jouit d'un haut niveau de liquidité, vu que plus de 80 % de sa trésorerie, de ses équivalents de trésorerie et de ses titres négociables sont placés dans des billets de dépôt au porteur auprès de banques et dans des dépôts à terme dans de grandes banques à charte canadiennes. Comme la volatilité du dollar canadien se répercute sur les bénéfices et même si la société a recours à diverses stratégies, dont des contrats d'option sur devises pour fixer le coût de ses obligations continues libellées en dollars américains, cette imprévisibilité peut l'exposer à des risques.
ESTIMATIONS COMPTABLES CRITIQUES
Valeur des stocks
La société a recours à la méthode de l'inventaire au prix de détail pour déterminer le prix coûtant des marchandises. Les stocks de marchandises sont évalués au prix coûtant ou à la valeur de réalisation nette, selon le moins élevé des deux. Les stocks excédentaires ou à rotation lente sont recensés et une provision est constituée à partir des meilleures estimations de la direction. De plus, une provision est également comptabilisée pour la freinte des stocks et les retours sur ventes, selon les taux historiques de la société. Étant donné que les stocks et le coût des marchandises vendues constituent des éléments importants des états financiers, toute variation des hypothèses et des estimations pourrait avoir une incidence significative sur la situation financière et les résultats d'exploitation de la société.
Rémunération à base d'actions
La société comptabilise la rémunération et les autres paiements à base d'actions à l'aide de la méthode fondée sur la juste valeur. Les options sur actions attribuées sont passées en charges sur la période d'acquisition en fonction de leur juste valeur estimative à la date d'attribution, valeur qui est déterminée à l'aide du modèle d'établissement du prix des options de Black et Scholes. Pour calculer le coût de rémunération lié aux attributions d'options sur actions effectuées au cours de l'exercice en fonction de la juste valeur, diverses hypothèses sont utilisées pour établir la durée prévue des options, le taux d'intérêt sans risque, la volatilité prévue du cours des actions et le taux moyen de rendement des actions. Le recours à d'autres estimations pourrait faire en sorte que la charge de rémunération à base d'actions soit différente de celle que la société a constatée.
Régimes de retraite
La société offre un régime de retraite contributif à prestations déterminées et parraine aussi un RCRCD. Le coût de ces régimes est établi périodiquement par des actuaires indépendants. La charge de retraite est prise en compte tous les ans dans les résultats. Les hypothèses utilisées dans le calcul de la charge nette de retraite et des obligations au titre des prestations projetées comprennent le taux d'actualisation, le taux d'augmentation des salaires et le taux de rendement prévu à long terme des actifs du régime. Le taux de rendement à long terme prévu des actifs du régime de la société témoigne de l'opinion de la direction quant au rendement des placements à long terme, et une variation de 1 % dans ce rendement entraînerait une variation d'environ 90 000 $ du coût net des prestations de la période. L'hypothèse de la direction quant au rendement à long terme prévu est exposée à des risques et des incertitudes en raison desquels le taux de rendement réel pourrait différer considérablement de l'hypothèse de la direction. Rien ne garantit que les actifs du régime permettent d'obtenir le taux de rendement à long terme prévu des actifs des régimes. Les charges du régime de retraite tiennent compte annuellement des conséquences du rendement réel des actifs du régime, comparativement au rendement prévu des actifs du régime. L'hypothèse relative aux taux d'actualisation de la société, qui est établie annuellement à la fin de chaque exercice, sert à déterminer l'obligation prévue en matière de prestations à la fin de l'exercice et les coûts nets des prestations de la période pour l'exercice suivant. Le taux d'actualisation sert à mesurer le montant unique qui, s'il était investi à la date d'évaluation dans un portefeuille de titres d'emprunt de grande qualité d'une cote de AA ou plus, procurerait les flux de trésorerie nécessaires au règlement des prestations de retraite exigibles. La direction établit le taux d'actualisation avec l'aide d'un actuaire indépendant. Selon les données disponibles au 31 décembre 2009, la société a estimé qu'un taux d'actualisation de 5,8 % pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010 (6,3 % au 31 janvier 2009) était approprié compte tenu de la durée moyenne des paiements des avantages sociaux futurs estimatifs. À l'heure actuelle, la durée moyenne estimative du reste de la carrière du groupe de salariés couverts par le régime s'établit à environ 12 ans. Pour l'exercice terminé le 30 janvier 2010, une diminution d'un point de pourcentage dans le taux d'actualisation à la fin de l'exercice aurait donné lieu à une augmentation d'environ 2 800 000 $ du coût net des prestations de la période pour l'exercice 2010, tandis qu'une augmentation d'un point de pourcentage aurait entraîné une diminution d'environ 2 500 000 $. Le régime de retraite à prestations déterminées est entièrement capitalisé et solvable alors que le RCRCD est un régime de retraite sans capitalisation.
Écarts d'acquisition
Les écarts d'acquisition ne sont pas amortis mais ils font l'objet d'un test de dépréciation annuellement, ou plus fréquemment si des événements ou des changements de situation indiquent que les actifs pourraient avoir subi une baisse de valeur. Si la société détermine dans l'avenir qu'il y a eu baisse de valeur, elle doit radier la tranche dépréciée des écarts d'acquisition.
Cartes-cadeaux
Les cartes-cadeaux vendues sont inscrites à titre de passif et les produits sont constatés lorsque ces dernières sont utilisées. La société n'émet plus de notes de crédit, puisque celles-ci ont été remplacées par des cartes-cadeaux. Pour chaque période, la société examine les passifs au titre des cartes-cadeaux pour en évaluer la pertinence. Dans le cadre de son examen, la société fait une estimation de l'utilisation prévue et elle évalue les tendances particulières qui pourraient se solder par un ajustement au passif au titre des cartes-cadeaux non utilisées.
ADOPTION DE NOUVELLES NORMES COMPTABLES
En février 2008, l'Institut Canadien des Comptables Agréés (l'"ICCA") a publié le chapitre 3064 du Manuel de l'ICCA, "Écarts d'acquisition et actifs incorporels", qui remplace le chapitre 3062, "Écarts d'acquisition et autres actifs incorporels", et modifie le chapitre 1000, "Fondements conceptuels des états financiers". Ce nouveau chapitre établit des normes de comptabilisation, d'évaluation, de présentation et d'information applicables aux écarts d'acquisition et aux actifs incorporels. Les normes visant les écarts d'acquisition demeurent telles qu'elles étaient dans l'ancien chapitre 3062. Cette nouvelle norme s'applique aux exercices ouverts à compter du 1er octobre 2008. L'adoption de cette norme a entraîné le reclassement, dans les actifs incorporels au bilan, de la valeur comptable nette des logiciels de 9 964 000 $ au 30 janvier 2010 (12 577 000 $ en 2009), somme qui était auparavant classée dans les immobilisations corporelles. L'adoption de cette nouvelle norme n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers de la société.
Abrégé 173 du CPN - Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers
En janvier 2009, le Comité des problèmes nouveaux (le "CPN") de l'ICCA a publié l'Abrégé des délibérations no 173 (l'"Abrégé 173 du CPN"), "Risque de crédit et juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers". L'Abrégé 173 du CPN exige qu'une société tienne compte à la fois de son propre risque de crédit et du risque de crédit de sa contrepartie dans la détermination de la juste valeur des actifs financiers et des passifs financiers. Le traitement comptable préconisé dans cet abrégé doit être appliqué rétroactivement, sans retraitement des états financiers des périodes antérieures, à tous les actifs financiers et passifs financiers évalués à leur juste valeur dans les états financiers intermédiaires et annuels des périodes se terminant le 20 janvier 2009 ou après cette date. L'adoption de ces nouvelles recommandations n'a eu aucune incidence importante sur les résultats financiers de la société.
Instruments financiers - informations à fournir
En juin 2009, l'ICCA a modifié le chapitre 3862 du Manuel de l'ICCA, "Instruments financiers - informations à fournir", afin de rehausser les exigences en matière d'information à fournir au sujet de l'évaluation à la juste valeur et du risque de liquidité des instruments financiers. Cette modification s'applique aux états financiers annuels pour les exercices se terminant après le 30 septembre 2009 et a pour objet de faciliter la convergence vers les IFRS. Les instruments financiers constatés à la juste valeur au bilan doivent être classés selon une hiérarchie qui se compose de trois niveaux :
Niveau 1 - évaluation fondée sur des prix cotés (non ajustés) sur des marchés actifs pour des passifs ou des actifs identiques;
Niveau 2 - techniques d'évaluation fondées sur des données, autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l'actif ou le passif, directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des dérivés de prix);
Niveau 3 - techniques d'évaluation fondées sur des données non observables du marché (utilisation d'hypothèses et d'estimations de la direction quant au prix qu'attribueraient les intervenants du marché aux actifs ou aux passifs).
Le chapitre modifié porte uniquement sur les informations à fournir et n'a eu aucune incidence sur les résultats financiers de la société. Au 30 janvier 2010, la société ne détenait pas une quantité importante d'actifs ou de passifs devant être évalués à la juste valeur, à l'exception de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi que des titres négociables, qui ont tous été évalués au moyen de données de niveau 1 de la hiérarchie d'évaluation à la juste valeur.
PASSAGE AUX NORMES INTERNATIONALES D'INFORMATION FINANCIÈRE
Le Conseil des normes comptables du Canada a confirmé que les entreprises ayant une obligation publique de rendre des comptes devront adopter les normes internationales d'information financière (les "IFRS", pour International Financial Reporting Standards) pour les périodes et les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011. Par conséquent, la société devra commencer à présenter son information financière selon les IFRS au trimestre se terminant le 30 avril 2011. Elle devra alors dresser un bilan d'ouverture et fournir des données établies selon les IFRS pour les périodes comparatives présentées. En 2008, la société a commencé à planifier le passage des PCGR du Canada actuels aux IFRS en établissant un plan d'exécution et en mettant sur pied une équipe de projet. Cette équipe est chapeautée par des cadres dirigeants de son service des finances, lesquels assurent la gouvernance, la gestion et le soutien du projet dans son ensemble. Des représentants de divers secteurs de l'organisation, au besoin, et des conseillers externes mandatés pour le passage aux IFRS font également partie de cette équipe, qui rend des comptes au Comité de vérification de la société sur une base trimestrielle. Le plan d'exécution du projet comporte trois étapes, soit l'évaluation préliminaire, l'évaluation détaillée et la conception ainsi que la mise en œuvre.
------------------------------------------------------------------------- Étape 1 : Évaluation préliminaire ------------------------------------------------------------------------- Mesures - Révision de haut niveau des principales différences entre les PCGR du Canada actuels et les IFRS. - Évaluation initiale des différentes dispenses prévues par l'IFRS 1 et disponibles à la date de transition. - Évaluation de haut niveau des répercussions possibles sur la présentation de l'information financière, les processus d'affaires, les contrôles internes et les systèmes d'information. - Séances de formation relatives aux IFRS à l'intention des divers membres de l'équipe de projet des IFRS. ------------------------------------------------------------------------- Calendrier Troisième trimestre de l'exercice 2009 ------------------------------------------------------------------------- Progression Terminé ------------------------------------------------------------------------- Étape 2 : Évaluation détaillée et conception ------------------------------------------------------------------------- Mesures - Chaque secteur de différences comptables entre les PCGR du Canada et les IFRS relevé au cours de l'évaluation préliminaire fait l'objet d'une évaluation, et un membre de l'équipe de projet des IFRS est chargé d'examiner ces différences. - Cet examen porte notamment sur les modifications à apporter aux conventions comptables, aux systèmes d'information et aux processus d'affaires, en plus d'une analyse des diverses conventions comptables permises par les IFRS et des répercussions sur la préparation des états financiers en application des IFRS. - L'équipe de projet des IFRS de la société discute de ces différences et rend compte de ses décisions, notamment au sujet de la sélection des dispenses prévues par l'IFRS 1 à la date de transition, dans des notes de service relatives aux IFRS qui sont soumises à l'approbation des vérificateurs externes. - Établissement d'un projet d'états financiers et de notes conformes aux IFRS. - Aux trimestres, présentation des principales différences et de leurs conséquences au comité de vérification. ------------------------------------------------------------------------- Calendrier Deuxième trimestre de l'exercice 2011 ------------------------------------------------------------------------- Progression - La plupart des différences ont fait l'objet d'une analyse, et des conclusions ont été formulées au sujet des choix de conventions comptables, des modifications aux processus et de choix non-récurrents au moment de la transition. - L'examen des écarts restants sera terminé d'ici la fin de juillet 2010. - La société travaille actuellement à l'établissement d'états financiers provisoires conformes aux IFRS, conformément à l'IAS 1, Présentation des états financiers. - Des sessions périodiques d'information et de mise à jour au sujet de l'état d'avancement du projet sont données à l'intention de la haute direction et du comité de vérification. ------------------------------------------------------------------------- Étape 3 : Mise en œuvre ------------------------------------------------------------------------- Mesures - Intégration des modifications dans les systèmes, les processus d'affaires et le contrôle interne, au besoin. - Comptabilité parallèle en application des PCGR du Canada et des IFRS. - Préparation de rapprochements détaillés entre les états financiers conformes aux PCGR du Canada et aux IFRS. - Programmes de formation à l'intention du personnel des finances et d'autres services de la société, au besoin. - Approbation des états financiers consolidés conformes aux IFRS par le comité de vérification. ------------------------------------------------------------------------- Calendrier Troisième et quatrième trimestres de l'exercice 2011 ------------------------------------------------------------------------- Progression En cours -------------------------------------------------------------------------
Les progrès réalisés jusqu'à maintenant par la société ont donné lieu aux conclusions suivantes :
Première adoption (IFRS 1)
L'IFRS 1 décrit le cadre de la première adoption des IFRS et indique qu'en général, une entité doit appliquer les IFRS de manière rétrospective et que les ajustements découlant de la conversion aux IFRS doivent être constatés directement dans les bénéfices non répartis. L'IFRS 1 prévoit diverses dispenses facultatives et obligatoires. La société s'attend actuellement à se prévaloir des dispenses suivantes :
------------------------------------------------------------------------- Dispense Application de la dispense ------------------------------------------------------------------------- Regroupements La société ne retraitera pas sa comptabilisation d'entreprises des regroupements d'entreprises antérieurs. ------------------------------------------------------------------------- Avantages sociaux La société choisira de constater dans les bénéfices non répartis d'ouverture tous les gains et toutes les pertes actuariels cumulatifs découlant de son régime à prestations déterminées. -------------------------------------------------------------------------
Les autres dispenses facultatives ne s'appliquent que de façon limitée ou ne s'appliquent aucunement à la société.
Conventions comptables
Voici certains secteurs clés des différences comptables pour lesquels les modifications apportées aux conventions comptables au cours de la conversion aux IFRS peuvent avoir une incidence sur les états financiers de la société. Cette liste ne doit pas être considérée comme exhaustive; elle vise plutôt à mettre en évidence les secteurs des différences comptables qui, de l'avis actuel de la société, s'avéreront les plus importants au moment de la conversion aux IFRS.
------------------------------------------------------------------------- Secteur clé Différences ayant des répercussions des différences potentielles pour la société comptables ------------------------------------------------------------------------- Présentation des - Classification de l'état des résultats par états financiers fonction ou nature. (IAS 1) - Informations supplémentaires présentées dans les notes afférentes aux états financiers. ------------------------------------------------------------------------- Immobilisations - Répartition en composantes des bâtiments en corporelles vue d'un amortissement distinct sur différentes (IAS 16) durées de vie utile. ------------------------------------------------------------------------- Dépréciations d'actifs - Regroupements d'actifs dans des unités (IAS 36) génératrices de trésorerie en fonction des entrées de trésorerie indépendantes aux fins des tests de dépréciation, au moyen de la méthode de l'actualisation des flux de trésorerie dans le cadre d'une approche en une seule étape. ------------------------------------------------------------------------- Programmes de - Comptabilisation des primes de fidélisation fidélisation de la comme une composante distincte des produits clientèle (IFRIC 13) qui est reportée jusqu'à l'exécution de l'obligation envers le client. -------------------------------------------------------------------------
Divers autres secteurs des IFRS auront des répercussions pour la société, mais dans une moindre mesure. Pour l'instant, il n'est pas prévu que les autres IFRS devant être analysées au cours du premier et du deuxième trimestres de l'exercice 2011 auront des répercussions importantes sur les états financiers de la société.
Répercussions sur les systèmes d'information et sur la technologie de l'information
Pour l'instant, la transition est censée avoir peu de répercussions sur les systèmes d'information utilisés par l'entité.
Répercussions sur les contrôles internes et les contrôles et procédures de communication de l'information
La transition aux IFRS n'aura pas de répercussion importante sur les contrôles internes de la société. Les différences attribuables aux IFRS pourront entraîner des changements de présentation et de processus devant permettre la communication d'informations plus détaillées dans les notes afférentes aux états financiers; toutefois, pour l'instant, il n'est pas prévu qu'il en résultera de nombreuses différences pour les traitements comptables utilisés par la société. Les contrôles et procédures de communication de l'information pourront changer en raison de la transition aux IFRS, mais l'on s'attend, là aussi, à ce que les répercussions soient minimes.
Répercussions sur l'expertise en matière d'information financière
Tous les membres de l'équipe des finances directement touchés par la transition aux IFRS ont suivi une formation. Les autres membres du personnel des finances suivront au besoin une formation relative aux IFRS. La charte du comité de vérification sera modifiée au quatrième trimestre de l'exercice 2011 pour tenir compte des exigences en matière d'expertise financière relatives aux IFRS.
Généralités
Pour l'instant, il n'est pas possible de déterminer quelles seront les conséquences globales du basculement pour la situation financière et les résultats d'exploitation de la société. Cette dernière continue de surveiller et d'évaluer les conséquences des différences changeantes entre les PCGR du Canada et les IFRS, l'IASB étant censé continuer à publier de nouvelles normes comptables pendant la période de transition. Le projet de conversion aux IFRS de la société progresse conformément à l'échéancier prévu. Au fur et à mesure que ce projet progressera, la société pourra modifier ses intentions et les étapes à franchir qui ont été communiquées au moment de la présentation de l'information afin de tenir compte des modifications apportées aux normes internationales en cours d'élaboration ou à la lumière de nouvelles informations ou d'autres facteurs externes dont elle pourrait prendre connaissance d'ici au basculement.
RENSEIGNEMENTS SUR LES ACTIONS EN CIRCULATION
En date du 29 mars 2010, 13 440 000 actions ordinaires et 54 159 706 actions de catégorie A sans droit de vote de la société étaient émises et en circulation. Chaque action ordinaire donne à son porteur une voix aux assemblées des actionnaires de la société. Après avoir obtenu l'approbation de ses actionnaires et de la Bourse de Toronto en juin 2009, la société a modifié son régime d'options sur actions de manière à pouvoir émettre l'équivalent d'au plus 10 % de ses actions de catégorie A sans droit de vote en circulation, par suite de l'exercice d'options attribuées aux termes du régime. La société avait 3 207 000 options en cours à un prix d'exercice moyen de 14,14 $. Chaque option sur actions donne à son porteur le droit d'acheter une action de catégorie A sans droit de vote de la société à un prix d'exercice établi en fonction du cours des actions à la date à laquelle l'option a été attribuée. En novembre 2009, la société a reçu l'autorisation de la Bourse de Toronto de donner suite à une offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités aux termes de laquelle elle peut racheter jusqu'à 2 728 972 de ses actions de catégorie A sans droit de vote, soit 5 % des actions de catégorie A sans droit de vote émises et en circulation au 23 novembre 2009. Le volume quotidien moyen des opérations en bourse sur le titre s'est établi à 84 048 actions au cours de la période de six mois précédant le 1er novembre 2009. Conformément aux règlements de la Bourse de Toronto, la société peut racheter quotidiennement jusqu'à 25 % de cette moyenne, soit 21 012 actions. L'offre a débuté le 28 novembre 2009 et peut se poursuivre jusqu'au 27 novembre 2010. Les actions seront rachetées à la Bourse de Toronto au nom de la société par l'entremise d'un courtier inscrit. Le prix payé pour les actions correspondra au cours du marché en vigueur au moment des rachats. Le nombre d'actions rachetées et le moment choisi pour effectuer les rachats seront déterminés par la direction de la société. Toutes les actions rachetées par la société seront annulées. Au cours de l'exercice 2010, la société a racheté à des fins d'annulation 2 981 200 actions de catégorie A sans droit de vote dont la valeur comptable s'élève à 1 211 000 $, pour une contrepartie en espèces totalisant 40 835 000 $. L'excédent du prix d'achat sur la valeur comptable des actions, soit 39 624 000 $, a été imputé aux bénéfices non répartis.
CONTRÔLES ET PROCÉDURES
Les contrôles et procédures de communication de l'information sont conçus de manière à fournir l'assurance raisonnable que toute l'information soit recueillie et communiquée en temps opportun à la haute direction, y compris au président et chef de l'exploitation et au chef des finances, de manière à ce que des décisions éclairées puissent être prises en ce qui concerne son obligation d'informer le public. L'efficacité de la conception et du fonctionnement des contrôles et procédures de communication de l'information a été évaluée au 30 janvier 2010. Sur la base de cette évaluation, le chef de l'exploitation et le chef des finances ont conclu que les contrôles et procédures de communication, au sens du Règlement 52-109, étaient conçus de manière adéquate et fonctionnaient efficacement en date du 30 janvier 2010.
CONTRÔLE INTERNE À L'ÉGARD DE L'INFORMATION FINANCIÈRE
Le contrôle interne à l'égard de l'information financière est conçu de manière à fournir l'assurance raisonnable que l'information financière produite est fiable et que l'établissement des états financiers est conforme aux PCGR du Canada. Il incombe à la direction d'établir et de maintenir un contrôle interne adéquat à l'égard de l'information financière pour le compte de la société. L'efficacité de la conception et du fonctionnement du contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société a été évaluée au 30 janvier 2010. Sur la base de cette évaluation, le chef de l'exploitation et le chef des finances ont conclu que le contrôle interne à l'égard de l'information financière de la société, au sens du Règlement 52-109, était conçu de manière adéquate et fonctionnait efficacement. Les évaluations ont été effectuées conformément au cadre et aux critères que le Committee of Sponsoring Organizations (le "COSO") de la Treadway Commission a énoncés dans sa publication Internal Control - Integrated Framework, modèle de contrôle reconnu, et conformément aux exigences du Règlement 52-109 sur l'attestation de l'information présentée dans les documents annuels et intermédiaires des émetteurs. Au cours de l'exercice terminé le 30 janvier 2010, la société n'a apporté à la conception de ses contrôles internes à l'égard de l'information financière aucun changement qui a eu, ou qui pourrait vraisemblablement avoir, une incidence importante sur les contrôles internes à l'égard de l'information financière de la société.
PERSPECTIVES
La récession mondiale s'est poursuivie durant l'exercice 2010, ce qui a influé sur les dépenses discrétionnaires des consommateurs en biens de toutes sortes, y compris en vêtements. L'économie canadienne a été moins touchée que bien d'autres. Certains signes d'amélioration ont été observés récemment, dont une légère hausse des dépenses de consommation et la stabilisation du taux de chômage. La Banque du Canada prévoit toujours que l'économie canadienne s'améliorera durant l'année civile 2010, pour retrouver son plein potentiel au troisième trimestre de l'année civile 2011. La société est d'avis qu'elle est bien placée pour faire face à l'avenir en dépit de la conjoncture actuelle, étant donné qu'elle offre une vaste gamme de marchandises de qualité à bon prix. La société exploite des magasins dans chacune des provinces et dans chacun des territoires du Canada et elle s'approvisionne au Canada et dans plus de quinze pays à travers le monde. Pour l'heure, l'environnement du secteur des ventes au détail demeure difficile; la société s'attend à ce que la reprise économique soit lente, et que l'incidence de la conjoncture sur les ventes au détail continuera de se faire sentir. En ce qui concerne le Canada, la direction estime que l'accès au crédit et aux liquidités demeurera limité de façon générale et que les dépenses discrétionnaires des consommateurs seront freinées. Ces attentes guident la direction dans sa gestion de toutes les facettes de l'entreprise. Sur une note positive, la direction est d'avis que la société demeure en mesure d'améliorer sa position sur les marchés, et ce, dans tous les créneaux de marché qu'elle occupe. La société n'a pratiquement aucune dette et dispose de réserves de trésorerie qui lui permettent d'agir lorsque des occasions se présentent à tous les égards, notamment en ce qui concerne le marchandisage, l'acquisition ou la construction de magasins, le remplacement ou la mise à niveau de systèmes ou, encore, l'expansion par voie d'acquisitions. Le bureau de Hong Kong continue d'être bénéfique à la société, comptant plus de 110 salariés à plein temps spécialisés dans la recherche de vêtements à la mode, de haute qualité et à prix abordables pour toutes les bannières. Sur une base annuelle, la société importe directement environ 80 % de sa marchandise, principalement de la Chine. La direction de la société est d'avis que, de manière générale, les consommateurs continueront de percevoir d'un bon œil la marchandise offerte, même en ces temps difficiles. La société jouit d'un excellent bilan, ainsi que de liquidités et d'une capacité d'emprunt de premier ordre. Ses systèmes, notamment pour l'approvisionnement en marchandises, le contrôle des stocks, la planification, l'attribution et la distribution, la gestion du centre de distribution, les points de vente, la gestion financière et la technologie de l'information sont entièrement intégrés. La société s'est engagée à continuer d'investir dans la formation de ses salariés à tous les niveaux. %SEDAR: 00002316EF c5093
Renseignements: Jeremy H. Reitman, Président, (514) 385-2630, www.reitmans.ca
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